La Fédération nationale des orateurs, parlement et agoras de Côte d’Ivoire (Fenopaci) souhaite l’entrée du Front populaire ivoirien (Fpi) à la Commission électorale indépendante (Cei), afin qu’il prenne sa place dans l’institution. C’est l’essentiel du message véhiculé par les différentes délégations conduites par Jean-Marie Konin, hier, aux 2 Plateaux-colombie et à Port-Bouët les cocotéraies, dans le cadre de l’« opération magnan ».
« Etre absent à la CEI sera un suicide politique pour le FPI parce que cela voudrait dire que ce parti décide de se mettre en marge du processus politique », a expliqué le président de la Fenopaci. « Or, sortir du processus politique, poursuit-il, c’est continuer de mettre toute la communauté internationale à dos et d’entretenir l’image d’un parti belliqueux que nos adversaires cherchent depuis longtemps à coller sur le dos du Fpi. C’est même une preuve supplémentaire que nous offrons à Bensouda pour crédibiliser sa thèse selon laquelle le président Laurent Gbagbo et son parti constitueraient un danger potentiel pour la Côte d’Ivoire et même pour la sous région». Les échanges entre sa délégation et le public ont été francs et directs lors de cette rencontre qui a eue lieu dans ce sous-quartier des 2 Plateaux nommé Colombie.
A Port-Bouët-cocoteraie, Dr.Tano Kassi, 2ème Vice-Président de la Fenopaci, a abondé dans le même sens en expliquant aux militants du Fpi les enjeux politiques qui commandent que le parti occupe sa place dans une institution aussi stratégique qu’est la Cei. « Comment pouvons nous peser sur le processus politique si nous ne sommes pas présents dans les institutions où se prennent les décisions ? Être à la Cei ne veut pas dire forcément participer à une quelconque élection ? Il faut être à la Cei pour crédibiliser nos revendications vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale », a-t-il affirmé. Dans son analyse, il a fait savoir que la Cei peut être pour le FPI un moyen de pression sur ceux qui maintiennent encore en prison et en exil de milliers d’Ivoiriens. « Une fois à la CEI, utilisons cette posture d’acteurs de la réconciliation et de la normalisation de la vie politique pour pousser le régime à libérer les prisonniers politiques, à faciliter le retour sécurisé des exilés, à dégeler les avoirs et à lever toutes les sanctions qui pèsent sur nos cadres afin qu’ils soient plus mobiles », a conseillé sous les acclamations nourrie du public, Dr Tano Kassi.
Plusieurs autres délégations conduites par le secrétaire général Tanon Eben-ezer, ont rendu visite aux populations de certains quartiers du district d’Abidjan, tels que Yopougon Banco, Bingerville et Songon en vue de porter le même message.
Eddie Ané
(Stagiaire)
« Etre absent à la CEI sera un suicide politique pour le FPI parce que cela voudrait dire que ce parti décide de se mettre en marge du processus politique », a expliqué le président de la Fenopaci. « Or, sortir du processus politique, poursuit-il, c’est continuer de mettre toute la communauté internationale à dos et d’entretenir l’image d’un parti belliqueux que nos adversaires cherchent depuis longtemps à coller sur le dos du Fpi. C’est même une preuve supplémentaire que nous offrons à Bensouda pour crédibiliser sa thèse selon laquelle le président Laurent Gbagbo et son parti constitueraient un danger potentiel pour la Côte d’Ivoire et même pour la sous région». Les échanges entre sa délégation et le public ont été francs et directs lors de cette rencontre qui a eue lieu dans ce sous-quartier des 2 Plateaux nommé Colombie.
A Port-Bouët-cocoteraie, Dr.Tano Kassi, 2ème Vice-Président de la Fenopaci, a abondé dans le même sens en expliquant aux militants du Fpi les enjeux politiques qui commandent que le parti occupe sa place dans une institution aussi stratégique qu’est la Cei. « Comment pouvons nous peser sur le processus politique si nous ne sommes pas présents dans les institutions où se prennent les décisions ? Être à la Cei ne veut pas dire forcément participer à une quelconque élection ? Il faut être à la Cei pour crédibiliser nos revendications vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale », a-t-il affirmé. Dans son analyse, il a fait savoir que la Cei peut être pour le FPI un moyen de pression sur ceux qui maintiennent encore en prison et en exil de milliers d’Ivoiriens. « Une fois à la CEI, utilisons cette posture d’acteurs de la réconciliation et de la normalisation de la vie politique pour pousser le régime à libérer les prisonniers politiques, à faciliter le retour sécurisé des exilés, à dégeler les avoirs et à lever toutes les sanctions qui pèsent sur nos cadres afin qu’ils soient plus mobiles », a conseillé sous les acclamations nourrie du public, Dr Tano Kassi.
Plusieurs autres délégations conduites par le secrétaire général Tanon Eben-ezer, ont rendu visite aux populations de certains quartiers du district d’Abidjan, tels que Yopougon Banco, Bingerville et Songon en vue de porter le même message.
Eddie Ané
(Stagiaire)