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Politique Publié le samedi 30 août 2014 | L’Inter

Nouvelle commission électorale indépendante : la Fenopaci pour le maintien du Fpi

© L’Inter Par Didier ASSOUMOU
Politique: Affi N’Guessan anime une conference de presse au siege du parti
Jeudi 03 juillet 2014. Abidjan. Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan à l`occasion d`une rencontre avec la presse a fait le tour de la situation socio-politique en Cote d`Ivoire.
Dans le cadre de ’’l’opération magnan’’ qu’elle a lancé le week-end dernier, la Fédération nationale des orateurs, parlements et agoras de Côte d’Ivoire (Fenopaci), poursuit sa campagne de proximité dans les quartiers du District d’Abidjan. Hier vendredi 29 août, des délégations conduites respectivement par le président Jean-Marie Konin, le 2è vice-président Dr Tano Kassi et le secrétaire général Ebenezer Tanon, étaient aux Deux-Plateaux et à Port-Bouët. Aux Deux-Plateaux ’’Colombie’’, Jean-Marie s’est clairement prononcé en faveur du maintien du Front populaire ivoirien (Fpi) au sein de la Commission électorale indépendante (Cei). « Etre absent de la Cei sera un suicide politique pour le Fpi, parce que cela voudrait dire que ce parti décide de se mettre en marge du processus politique.

Or, sortir du processus politique, c’est continuer de se mettre toute la communauté internationale à dos et d’entretenir l’image d’un parti belliqueux que nos adversaires cherchent depuis longtemps à coller au Fpi. C’est même une preuve supplémentaire que nous offrons à Bensouda pour crédibiliser sa thèse selon laquelle le président Laurent Gbagbo et son Parti constitueraient un danger potentiel pour la Côte d’Ivoire et même la sous- région », a-t-il fait observer. Poursuivant, le président des orateurs des espaces de libre expression s’est insurgé contre les soi disant pro-Gbagbo qui font passer l’opposition historique pour un « leader bagarreur ». Pour lui, l’auteur de la célèbre phrase « asseyons-nous et discutons », qui a tendu la main à Guillaume Soro alors chef rebelle, est un faiseur de paix. Son intervention a été suivie d’échanges francs avec les nombreuses populations venues l’écouter. A Port-Bouët quartier Cocoteraie, Dr Tano a expliqué les enjeux politiques du maintien du Fpi dans une institution aussi stratégique que la CIE. « Comment pouvons-nous peser sur le processus politique si nous ne sommes pas présents dans les institutions où se prennent les décisions ? Être à la Cei ne veut pas dire forcément participer à une quelconque élection ? Il faut être à la Cei pour crédibiliser nos revendications vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale ». a-t-il affirmé. Dans son analyse, il a indiqué que la Cei peut être pour le Fpi un bon moyen de pression sur ceux qui maintiennent encore en prison les prisonniers politiques et en exil de milliers d’Ivoiriens. Le même message a été porté par d’autres délégations à Yopougon Banco, Bingerville, Songon…

H.O
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