Le Salon international du Web d’Abidjan dénommé Siweb a tenu toutes ses promesses avec les conférences initiées par l'Autorité de régulation des télécommunications de Côte d'Ivoire (Artci).
L'Autorité de régulation des télécommunications de Côte d'Ivoire (Artci) a marqué un grand coup au salon du ‘’Siweb’’ qui s’est tenu du 04 au 06 septembre dernier, au Plateau à l’espace CRRAE-UMOA. A son initiative, deux experts ont développé des thèmes importants le vendredi 05 septembre dernier.
La première communication prononcé par Camara Lanciné, membre de la cellule projet de l’ARTCI avait pour thème : « contribution de l'Artci dans le développement des applications web en Côte d’Ivoire ». Dans le vif du sujet, le conférencier a précisé que sa structure a mis en place ‘’Côte d’Ivoire Computer Emergency Response Team’’ (CI-CERT) en juin 2009. Ce département joue un rôle capital dans le pays. Primo, il a pour mission principale d’assurer la sécurité du cyberespace national. Il œuvre également à la réduction de la cybercriminalité en provenance de la Côte d’Ivoire puis collecte et traite les incidents sur les réseaux et systèmes d’informations. Le CI-CERT, a-t-il dit, sensibilise la population sur les dangers liés à l’utilisation des Tics et propose des programmes de formation. Cette structure de l’Artci a déjà fait ses preuves. A en croire Camara Lanciné, 3.205 incidents informatiques ont été collectés et traités en 4 ans. De même, le Ci-Cert publie environ par an 500 bulletins et avis de sécurité. Aussi, procède-t-il, à des audits réguliers de vulnérabilité sur les sites web gouvernementaux et des opérateurs. En tout, ce sont 500 plaintes (victimes cyberescroquerie) qui sont reçues et traitées chaque année. Actuellement, plus de 150 cyberescrocs sont condamnés à des peines de prison ferme. Dans sa mission, l’Artci a créé le NIC-CI qui est l’office d’enregistrement chargé de la gestion des noms de domaine de la Côte d’Ivoire : le « .ci ». L’ordonnance 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications a confié la gestion « .ci » à l’ARTCI qui était géré depuis 1992, par l’INPHB. Le coût d’enregistrement varie de 5.000 à 15.000 FCFA. La durée de traitement d’une requête est 24 heures.
Le 3R (Registrant-Registre-Registrar) est la soumission d’un nom de domaine effectuée par l’intermédiaire d’un ‘’Registrar’’ (Bureau d’enregistrement) accrédité par l’ARTCI. Les services du Nic-CI ont pour rôle de promouvoir des noms de domaine ivoirien et participer au développement de l’économie numérique. Le second thème : « la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc) et les procédures d’investigations » a été débattu par Henry Franck Yehi. L’expert qui est à la Direction de l'informatique et des traces technologiques (DITT) s’est réjoui des actions menées pour faire baisser le fléau de la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. A l’en croire, le milieu des transferts d’argent est fortement impacté par la cybercriminalité. D’ailleurs, plusieurs cas sont portés devant les juridictions ivoiriennes. Il a promis que des enquêtes sont en cours pour éradiquer ce fléau. Ces thèmes ont permis aux participants connaître le travail abattu par l’Artci pour le bonheur des Ivoiriens.
B.SORO
L'Autorité de régulation des télécommunications de Côte d'Ivoire (Artci) a marqué un grand coup au salon du ‘’Siweb’’ qui s’est tenu du 04 au 06 septembre dernier, au Plateau à l’espace CRRAE-UMOA. A son initiative, deux experts ont développé des thèmes importants le vendredi 05 septembre dernier.
La première communication prononcé par Camara Lanciné, membre de la cellule projet de l’ARTCI avait pour thème : « contribution de l'Artci dans le développement des applications web en Côte d’Ivoire ». Dans le vif du sujet, le conférencier a précisé que sa structure a mis en place ‘’Côte d’Ivoire Computer Emergency Response Team’’ (CI-CERT) en juin 2009. Ce département joue un rôle capital dans le pays. Primo, il a pour mission principale d’assurer la sécurité du cyberespace national. Il œuvre également à la réduction de la cybercriminalité en provenance de la Côte d’Ivoire puis collecte et traite les incidents sur les réseaux et systèmes d’informations. Le CI-CERT, a-t-il dit, sensibilise la population sur les dangers liés à l’utilisation des Tics et propose des programmes de formation. Cette structure de l’Artci a déjà fait ses preuves. A en croire Camara Lanciné, 3.205 incidents informatiques ont été collectés et traités en 4 ans. De même, le Ci-Cert publie environ par an 500 bulletins et avis de sécurité. Aussi, procède-t-il, à des audits réguliers de vulnérabilité sur les sites web gouvernementaux et des opérateurs. En tout, ce sont 500 plaintes (victimes cyberescroquerie) qui sont reçues et traitées chaque année. Actuellement, plus de 150 cyberescrocs sont condamnés à des peines de prison ferme. Dans sa mission, l’Artci a créé le NIC-CI qui est l’office d’enregistrement chargé de la gestion des noms de domaine de la Côte d’Ivoire : le « .ci ». L’ordonnance 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications a confié la gestion « .ci » à l’ARTCI qui était géré depuis 1992, par l’INPHB. Le coût d’enregistrement varie de 5.000 à 15.000 FCFA. La durée de traitement d’une requête est 24 heures.
Le 3R (Registrant-Registre-Registrar) est la soumission d’un nom de domaine effectuée par l’intermédiaire d’un ‘’Registrar’’ (Bureau d’enregistrement) accrédité par l’ARTCI. Les services du Nic-CI ont pour rôle de promouvoir des noms de domaine ivoirien et participer au développement de l’économie numérique. Le second thème : « la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc) et les procédures d’investigations » a été débattu par Henry Franck Yehi. L’expert qui est à la Direction de l'informatique et des traces technologiques (DITT) s’est réjoui des actions menées pour faire baisser le fléau de la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. A l’en croire, le milieu des transferts d’argent est fortement impacté par la cybercriminalité. D’ailleurs, plusieurs cas sont portés devant les juridictions ivoiriennes. Il a promis que des enquêtes sont en cours pour éradiquer ce fléau. Ces thèmes ont permis aux participants connaître le travail abattu par l’Artci pour le bonheur des Ivoiriens.
B.SORO