Abidjan )- Les autorités ivoiriennes sont plus que déterminées à maîtriser les diverses formes de corruption qui gangrènent toutes les couches socio-professionnelles du pays.
Pour matérialiser cette détermination, la Haute autorité pour la bonne gouvernance a officiellement pris fonction à travers la prestation de serment de ses neuf membres devant le président de la République, Alassane Ouattara.
Mise en place pour traquer la corruption, la Haute autorité pour la corruption se doit d'élaborer une stratégie nationale de lutte contre ce fléau qu'elle mettra ensuite en œuvre.
Par ailleurs, cette structure est chargée de superviser et coordonner toutes les politiques de prévention et de lutte contre la corruption en plus, périodiquement, de l’évaluation des instruments et des mesures administratives.
Lors de l’installation de la Haute autorité pour la corruption, le président de la Cour suprême, Koné Mamadou, a défini la feuille de route qui "consiste à renforcer la lutte contre le cancer de la corruption et ses métastases que sont les infractions assimilées telles que l'enrichissement illicite qui désorganise le corps social, altère les règles de fonctionnement de l'Etat, favorise la mauvaise utilisation des deniers publics, fausse la libre concurrence".
A entendre le président Koné Mamadou, la Haute autorité est également chargée d’assurer la promotion de la bonne gouvernance, en vue de "débarrasser l'administration de ses tares".
Selon le ministère de l'Economie et des Finances, la Côte d'Ivoire perd par an environ 350 milliards de FCFA du fait du racket et de la corruption.
Pour dénoncer ces pratiques anormales qui ont cours dans les administrations et sur les voies publiques, de nombreuses actions sont menées ici et là en vue d’assainir la société ivoirienne, pour être au rendez-vous de l’émergence du pays d’ici à l’horizon 2020 tel que prôné par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Au nombre de ces multiples, figurent la mise sur pied d'une brigade anti-racket et la création d’un centre d'appels pour recueillir toutes les dénonciations d'actes délictueux des forces de l'ordre, notamment le racket qui a pour terrain de prédilection les routes.
Il convient d'inculquer aux citoyens de nouvelles mentalités par l'éducation et la prévention, et si nécessaire, par la répression, font savoir les autorités administratives qui estiment qu’il est temps de passer de la phase de sensibilisation à celle de répression.
D’ailleurs, les parlementaires qui ne veulent rester en marge de toutes ces actions ont mis en place le Réseau ivoirien des parlementaires pour la lutte contre la corruption, dans le but de jouer leur partition dans la promotion de la bonne gouvernance.
"Il s'agit pour nous de prendre toute notre part dans la lutte contre ce fléau. Nous nous attèlerons à sensibiliser la population que nous représentons dans le sens de la bonne gouvernance", a expliqué le président du Réseau, Abdoulaye Sidibé.
Pour lui, il est question de redorer l'image de la Côte d'Ivoire ternie par plusieurs années de crise.
(AIP)
kp
Pour matérialiser cette détermination, la Haute autorité pour la bonne gouvernance a officiellement pris fonction à travers la prestation de serment de ses neuf membres devant le président de la République, Alassane Ouattara.
Mise en place pour traquer la corruption, la Haute autorité pour la corruption se doit d'élaborer une stratégie nationale de lutte contre ce fléau qu'elle mettra ensuite en œuvre.
Par ailleurs, cette structure est chargée de superviser et coordonner toutes les politiques de prévention et de lutte contre la corruption en plus, périodiquement, de l’évaluation des instruments et des mesures administratives.
Lors de l’installation de la Haute autorité pour la corruption, le président de la Cour suprême, Koné Mamadou, a défini la feuille de route qui "consiste à renforcer la lutte contre le cancer de la corruption et ses métastases que sont les infractions assimilées telles que l'enrichissement illicite qui désorganise le corps social, altère les règles de fonctionnement de l'Etat, favorise la mauvaise utilisation des deniers publics, fausse la libre concurrence".
A entendre le président Koné Mamadou, la Haute autorité est également chargée d’assurer la promotion de la bonne gouvernance, en vue de "débarrasser l'administration de ses tares".
Selon le ministère de l'Economie et des Finances, la Côte d'Ivoire perd par an environ 350 milliards de FCFA du fait du racket et de la corruption.
Pour dénoncer ces pratiques anormales qui ont cours dans les administrations et sur les voies publiques, de nombreuses actions sont menées ici et là en vue d’assainir la société ivoirienne, pour être au rendez-vous de l’émergence du pays d’ici à l’horizon 2020 tel que prôné par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Au nombre de ces multiples, figurent la mise sur pied d'une brigade anti-racket et la création d’un centre d'appels pour recueillir toutes les dénonciations d'actes délictueux des forces de l'ordre, notamment le racket qui a pour terrain de prédilection les routes.
Il convient d'inculquer aux citoyens de nouvelles mentalités par l'éducation et la prévention, et si nécessaire, par la répression, font savoir les autorités administratives qui estiment qu’il est temps de passer de la phase de sensibilisation à celle de répression.
D’ailleurs, les parlementaires qui ne veulent rester en marge de toutes ces actions ont mis en place le Réseau ivoirien des parlementaires pour la lutte contre la corruption, dans le but de jouer leur partition dans la promotion de la bonne gouvernance.
"Il s'agit pour nous de prendre toute notre part dans la lutte contre ce fléau. Nous nous attèlerons à sensibiliser la population que nous représentons dans le sens de la bonne gouvernance", a expliqué le président du Réseau, Abdoulaye Sidibé.
Pour lui, il est question de redorer l'image de la Côte d'Ivoire ternie par plusieurs années de crise.
(AIP)
kp