Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Commission centrale de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a tenu, jeudi, sa première réunion, marquée par l’absence des représentants de l’opposition proche de Laurent Gbagbo, du Mouvement des forces d’Avenir (MFA) et de l’Eglise, a appris APA, de source officielle.
Sur les 17 membres de la Commission qui ont prêté serment le 12 août 2014 devant le Conseil constitutionnel, seuls 11 ont pris part à cette ‘’rentrée’’ depuis la mise en place du bureau de la CEI le 5 septembre dernier.
‘’Deux commissaires, Ly épouse Sangaré Kadidiatou et Félicien Amani Ipou se sont excusés’’ a précisé le Chef de service de la Communication de l’institution, Inza Kigbafory interrogé par APA, soulignant que les commissaires Alain Dogou, Jacob Anaky, Bertin Ganin N’goran et l’abbé Martial Boni Boni n’étaient pas au rendez-vous.
Ces derniers, représentant, respectivement, le FPI, le MFA, l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la conférence des Evêques catholiques étaient au nombre de ceux qui avaient ‘’claqué’’ la porte lors de formation du bureau de la CEI, dénonçant un manque de ‘’consensus’’.
Youssouf Bakayoko, Président de la CEI, a rappelé à chacun des membres présents, ‘’la vocation et l’ambition’’ de l’Institution.
‘’Sa vocation, c’est de constituer des listes électorales exhaustives et de créer les conditions d’une compétition saine. Son ambition, c’est d’organiser des élections justes et transparentes en toute impartialité ‘’, a-t-il expliqué en insistant sur le travail de nature ‘’complexe et délicat’’ qui les attend, souligne le communiqué transmis à APA.
M. Bakayoko a invité ‘’chacun des membres de la CEI de se départir de ses aprioris, de faire pour un temps le sacrifice de ses prétentions ou ambitions politiques’’ en mettant entre parenthèses ‘’ses préférences personnelles’’ pour se comporter et de se comporter comme ‘’un responsable qui participe, à part entière, au bon fonctionnement d’une institution dont il est devenu membre’’, poursuit le texte.
Car, ‘’ il y a le chronogramme des activités à établir, l’ajustement du cadre organisationnel, tout un ensemble de règles qu’il faut apprendre à respecter, et après les séances de mise à niveau et de formation, les préparatifs de l’opération de révision de la liste électoral et du scrutin présidentiel d’octobre 2015 proprement dit’’, a-t-il conclu.
Le 13 septembre, le Comité central du FPI a voté pour le retrait de son représentant de la Commission électorale à laquelle le Président Ouattara a invité, mercredi, ce parti à ‘’retrouver sa place’’ dans un appel à Daoukro lors du meeting de clôture de sa visite d’Etat dans la région de l’Iffou.
HS/ls/APA
Sur les 17 membres de la Commission qui ont prêté serment le 12 août 2014 devant le Conseil constitutionnel, seuls 11 ont pris part à cette ‘’rentrée’’ depuis la mise en place du bureau de la CEI le 5 septembre dernier.
‘’Deux commissaires, Ly épouse Sangaré Kadidiatou et Félicien Amani Ipou se sont excusés’’ a précisé le Chef de service de la Communication de l’institution, Inza Kigbafory interrogé par APA, soulignant que les commissaires Alain Dogou, Jacob Anaky, Bertin Ganin N’goran et l’abbé Martial Boni Boni n’étaient pas au rendez-vous.
Ces derniers, représentant, respectivement, le FPI, le MFA, l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la conférence des Evêques catholiques étaient au nombre de ceux qui avaient ‘’claqué’’ la porte lors de formation du bureau de la CEI, dénonçant un manque de ‘’consensus’’.
Youssouf Bakayoko, Président de la CEI, a rappelé à chacun des membres présents, ‘’la vocation et l’ambition’’ de l’Institution.
‘’Sa vocation, c’est de constituer des listes électorales exhaustives et de créer les conditions d’une compétition saine. Son ambition, c’est d’organiser des élections justes et transparentes en toute impartialité ‘’, a-t-il expliqué en insistant sur le travail de nature ‘’complexe et délicat’’ qui les attend, souligne le communiqué transmis à APA.
M. Bakayoko a invité ‘’chacun des membres de la CEI de se départir de ses aprioris, de faire pour un temps le sacrifice de ses prétentions ou ambitions politiques’’ en mettant entre parenthèses ‘’ses préférences personnelles’’ pour se comporter et de se comporter comme ‘’un responsable qui participe, à part entière, au bon fonctionnement d’une institution dont il est devenu membre’’, poursuit le texte.
Car, ‘’ il y a le chronogramme des activités à établir, l’ajustement du cadre organisationnel, tout un ensemble de règles qu’il faut apprendre à respecter, et après les séances de mise à niveau et de formation, les préparatifs de l’opération de révision de la liste électoral et du scrutin présidentiel d’octobre 2015 proprement dit’’, a-t-il conclu.
Le 13 septembre, le Comité central du FPI a voté pour le retrait de son représentant de la Commission électorale à laquelle le Président Ouattara a invité, mercredi, ce parti à ‘’retrouver sa place’’ dans un appel à Daoukro lors du meeting de clôture de sa visite d’Etat dans la région de l’Iffou.
HS/ls/APA