Abidjan - La direction d'Air France a annoncé, lundi, que 48% des vols seraient assurés mardi, au neuvième jour de la grève des pilotes.
Le syndicat des pilotes de ligne (SNPL) de la compagnie aérienne a refusé lundi, la proposition de la direction de suspendre jusqu'à décembre le projet Transavia Europe, l'une des principales raisons de la contestation, et parle de "provocation".
Dénonçant une "ultime provocation" du patron du groupe AF-KLM, Alexandre de Juniac, le syndicat estime dans un communiqué que l'annonce qu'il a faite aux syndicats lundi matin "n'est qu'un écran de fumée qui n'offre pas plus de garanties que les annonces précédentes, et ne résout aucun problème".
Les pilotes de la compagnie protestent contre le projet de développement de la filiale low cost (bas coût) Transavia. Ils demandent un contrat unique, avec les mêmes conditions de travail pour les pilotes de la maison mère et ceux de la filiale à bas coût. Samedi, le principal syndicat du groupe, SNPL France Alpa, a voté le prolongement du mouvement jusqu'au 26 septembre inclus.
Dans un entretien au Monde, le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a défendu son projet. "Le phénomène low cost n'est plus marginal, il est devenu massif. Nos clients, qu'on le regrette ou non, veulent voyager à prix réduit." Il a dit aussi bénéficier "d'un total soutien du gouvernement, qui s'est exprimé sans ambiguïté".
(AIP)
cmas
Le syndicat des pilotes de ligne (SNPL) de la compagnie aérienne a refusé lundi, la proposition de la direction de suspendre jusqu'à décembre le projet Transavia Europe, l'une des principales raisons de la contestation, et parle de "provocation".
Dénonçant une "ultime provocation" du patron du groupe AF-KLM, Alexandre de Juniac, le syndicat estime dans un communiqué que l'annonce qu'il a faite aux syndicats lundi matin "n'est qu'un écran de fumée qui n'offre pas plus de garanties que les annonces précédentes, et ne résout aucun problème".
Les pilotes de la compagnie protestent contre le projet de développement de la filiale low cost (bas coût) Transavia. Ils demandent un contrat unique, avec les mêmes conditions de travail pour les pilotes de la maison mère et ceux de la filiale à bas coût. Samedi, le principal syndicat du groupe, SNPL France Alpa, a voté le prolongement du mouvement jusqu'au 26 septembre inclus.
Dans un entretien au Monde, le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, a défendu son projet. "Le phénomène low cost n'est plus marginal, il est devenu massif. Nos clients, qu'on le regrette ou non, veulent voyager à prix réduit." Il a dit aussi bénéficier "d'un total soutien du gouvernement, qui s'est exprimé sans ambiguïté".
(AIP)
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