Abidjan - L’audience de confirmation des charges de Charles Blé Goudé, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, ouverte lundi, durera jusqu’à jeudi et devra décider si le dossier de l’accusation est assez solide pour aller à un procès.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a, à l’ouverture du procès, accusé des hommes sous l’autorité de M. Blé Goudé d’avoir tué, violé, brûlé vives et persécuté des centaines de personnes, lors des violences postélectorales qui ont fait 3000 morts en Côte d’Ivoire.
Selon l’avocat de Blé Goudé, Nick Kaufman, la CPI devrait "abandonner" les poursuites contre son client, précisant qu’"il y a une grande différence entre un activisme public légitime et une conduite criminelle".
Les discours enflammés de M. Blé Goudé "peuvent heurter la sensibilité européenne", mais ne signifient pas qu’il a appelé à la violence, a-t-il indiqué.
M. Blé Goudé doit répondre de quatre chefs de crimes contre l’humanité liés à cinq événements "représentatifs", selon l’accusation, de ses crimes, dont la répression sanglante de manifestations pro-Ouattara ou le bombardement à l’arme lourde d’Abobo, un quartier densément peuplé d’Abidjan.
L’accusation le tient pour responsable d’au moins 184 meurtres, 38 viols, 126 actes inhumains et 348 persécutions.
M. Blé Goudé avait été arrêté en janvier 2013 au Ghana et extradé vers la Côte d’Ivoire. Il avait finalement été transféré en mars 2014 vers La Haye, rappelle-t-on.
(AIP)
gak/kkp/tm
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a, à l’ouverture du procès, accusé des hommes sous l’autorité de M. Blé Goudé d’avoir tué, violé, brûlé vives et persécuté des centaines de personnes, lors des violences postélectorales qui ont fait 3000 morts en Côte d’Ivoire.
Selon l’avocat de Blé Goudé, Nick Kaufman, la CPI devrait "abandonner" les poursuites contre son client, précisant qu’"il y a une grande différence entre un activisme public légitime et une conduite criminelle".
Les discours enflammés de M. Blé Goudé "peuvent heurter la sensibilité européenne", mais ne signifient pas qu’il a appelé à la violence, a-t-il indiqué.
M. Blé Goudé doit répondre de quatre chefs de crimes contre l’humanité liés à cinq événements "représentatifs", selon l’accusation, de ses crimes, dont la répression sanglante de manifestations pro-Ouattara ou le bombardement à l’arme lourde d’Abobo, un quartier densément peuplé d’Abidjan.
L’accusation le tient pour responsable d’au moins 184 meurtres, 38 viols, 126 actes inhumains et 348 persécutions.
M. Blé Goudé avait été arrêté en janvier 2013 au Ghana et extradé vers la Côte d’Ivoire. Il avait finalement été transféré en mars 2014 vers La Haye, rappelle-t-on.
(AIP)
gak/kkp/tm