Abidjan - Le Comité national de suivi-évaluation des investissements privés (CSIP) qui a pour objectif central de capter le flux des investissements privés en Côte d’Ivoire, a été présenté vendredi au Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, à son cabinet à Abidjan Plateau, avant le démarrage effectif de ses activités.
Selon un communiqué de presse du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) transmis mardi à l’AIP, c’est au cours de cette audience de travail que le directeur général du CEPICI, Emmanuel Essis, a décliné les axes majeurs d’intervention de cet outil de suivi et de traçabilité des flux d’investissements privés dont le pays s’est doté.
Il s’agira de réaliser les études d’impact socio-économiques sur les investissements privés et aussi d’assurer le suivi-évaluation des entreprises créées au Guichet Unique du CEPICI.
En effet, sur en 2013, le CEPICI a capté à partir du code des investissements, 514 milliards de FCFA de capitaux privés alors que le cadrage macro du Ministère de l’Economie et des Finances a enregistré 1 235 milliards de FCFA. Sur la même période, le CEPICI a favorisé à travers son Guichet Unique, la création de 2 775 entreprises alors que 3 191 entreprises ont été enregistrées à la CNPS.
Ce dispositif national de suivi-évaluation des investissements devra fournir régulièrement des chiffres exacts et exhaustifs des investissements privés en Côte d’Ivoire.
Le CSIP qui est initiative du CEPICI inclut plusieurs entités publiques et privées dont le CIRES en qualité d’expert scientifique, l’INS, la Direction générale des Impôts, la CNPS, l’ANSUT, le CNTIG, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, la Société nationale du développement informatique (SNDI), Webb Fontaine, l’ENSEA, le CIAPOL, la Direction générale des Douanes, la CGECI, la Direction Générale de l’Economie, la Chambre nationale d’Agriculture, l’Institut ivoirien de l’Entreprise (INIE), la BCEAO, le VITIB et la FIPME et l’APBEF-CI.
Outre la Primature, des ministères tels celui de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques; du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME; de l’Energie et du Pétrole; des Ressources animales et halieutiques; de l’Agriculture ; de la Poste et des TIC font aussi partie de l’organe technique du CSIP.
L’organe de décision est présidé par la Primature, tandis que le CEPICI et le CIRES assurent respectivement la 1ère et la 2ème vice-présidence.
Le Secrétariat Technique est subdivisé en cinq groupes de travail sectoriels qui sont « Investissements privés du secteur primaire dirigé par le Ministère de l’Agriculture »; « Investissements privés du secteur secondaire dirigé par le Ministère de l’Industrie »; « Investissements privés du secteur tertiaire dirigé par le Ministère du Commerce »; « Investissements agrées par le CEPICI dirigé par le CEPICI »; « Entreprises créées au Guichet Unique du CEPICI dirigé par le CIRES ».
Ces groupes de travail ont pour mission de collecter les données sur les entreprises privées, de traiter et synthétiser ces données en termes d’indicateurs et d’élaborer le rapport du suivi-évaluation des investissements privés et les entreprises créées au Guichet Unique du CEPICI.
Après sa mise en place le 14 août, le CSIP qui est déjà à l’œuvre prévoit l’organisation des enquêtes terrain sur les entreprises créées au Guichet Unique et les investissements privés.
Dans son plan d’action, la transmission du rapport de l’évaluation des entreprises créées au Guichet Unique et du rapport sur le captage et l’analyse d’impact des investissements privés en Côte d’Ivoire au Premier Ministre, Kablan Duncan interviendra en janvier 2015.
A son tour, Daniel Kablan Duncan, a salué l’initiative, car a-t-il dit, « ces informations, quand elles sont bonnes, elles peuvent attirer d’autres investisseurs. » Pour lui, « c’est bien de dire que le secteur privé est le moteur de la croissance économique, mais c’est mieux de le prouver par des chiffres.»
La mise en place de ce dispositif national de suivi - évaluation des investissements privés et des entreprises créées, constitue un instrument efficace pour l’identification des obstacles et un outil de captage et d’analyse de l’impact socio-économique de la politique de l’investissement en Côte d’Ivoire.
(AIP)
cmas
Selon un communiqué de presse du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) transmis mardi à l’AIP, c’est au cours de cette audience de travail que le directeur général du CEPICI, Emmanuel Essis, a décliné les axes majeurs d’intervention de cet outil de suivi et de traçabilité des flux d’investissements privés dont le pays s’est doté.
Il s’agira de réaliser les études d’impact socio-économiques sur les investissements privés et aussi d’assurer le suivi-évaluation des entreprises créées au Guichet Unique du CEPICI.
En effet, sur en 2013, le CEPICI a capté à partir du code des investissements, 514 milliards de FCFA de capitaux privés alors que le cadrage macro du Ministère de l’Economie et des Finances a enregistré 1 235 milliards de FCFA. Sur la même période, le CEPICI a favorisé à travers son Guichet Unique, la création de 2 775 entreprises alors que 3 191 entreprises ont été enregistrées à la CNPS.
Ce dispositif national de suivi-évaluation des investissements devra fournir régulièrement des chiffres exacts et exhaustifs des investissements privés en Côte d’Ivoire.
Le CSIP qui est initiative du CEPICI inclut plusieurs entités publiques et privées dont le CIRES en qualité d’expert scientifique, l’INS, la Direction générale des Impôts, la CNPS, l’ANSUT, le CNTIG, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, la Société nationale du développement informatique (SNDI), Webb Fontaine, l’ENSEA, le CIAPOL, la Direction générale des Douanes, la CGECI, la Direction Générale de l’Economie, la Chambre nationale d’Agriculture, l’Institut ivoirien de l’Entreprise (INIE), la BCEAO, le VITIB et la FIPME et l’APBEF-CI.
Outre la Primature, des ministères tels celui de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques; du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME; de l’Energie et du Pétrole; des Ressources animales et halieutiques; de l’Agriculture ; de la Poste et des TIC font aussi partie de l’organe technique du CSIP.
L’organe de décision est présidé par la Primature, tandis que le CEPICI et le CIRES assurent respectivement la 1ère et la 2ème vice-présidence.
Le Secrétariat Technique est subdivisé en cinq groupes de travail sectoriels qui sont « Investissements privés du secteur primaire dirigé par le Ministère de l’Agriculture »; « Investissements privés du secteur secondaire dirigé par le Ministère de l’Industrie »; « Investissements privés du secteur tertiaire dirigé par le Ministère du Commerce »; « Investissements agrées par le CEPICI dirigé par le CEPICI »; « Entreprises créées au Guichet Unique du CEPICI dirigé par le CIRES ».
Ces groupes de travail ont pour mission de collecter les données sur les entreprises privées, de traiter et synthétiser ces données en termes d’indicateurs et d’élaborer le rapport du suivi-évaluation des investissements privés et les entreprises créées au Guichet Unique du CEPICI.
Après sa mise en place le 14 août, le CSIP qui est déjà à l’œuvre prévoit l’organisation des enquêtes terrain sur les entreprises créées au Guichet Unique et les investissements privés.
Dans son plan d’action, la transmission du rapport de l’évaluation des entreprises créées au Guichet Unique et du rapport sur le captage et l’analyse d’impact des investissements privés en Côte d’Ivoire au Premier Ministre, Kablan Duncan interviendra en janvier 2015.
A son tour, Daniel Kablan Duncan, a salué l’initiative, car a-t-il dit, « ces informations, quand elles sont bonnes, elles peuvent attirer d’autres investisseurs. » Pour lui, « c’est bien de dire que le secteur privé est le moteur de la croissance économique, mais c’est mieux de le prouver par des chiffres.»
La mise en place de ce dispositif national de suivi - évaluation des investissements privés et des entreprises créées, constitue un instrument efficace pour l’identification des obstacles et un outil de captage et d’analyse de l’impact socio-économique de la politique de l’investissement en Côte d’Ivoire.
(AIP)
cmas