Le groupe scolaire public de ''Sinzibo'', une école de référence à Yamoussoukro (centre, région du Bélier), la capitale politique ivoirienne, est en ruine, a constaté l'AIP, jeudi.
Cet établissement a été construit en 1979 par le premier président de la Côte d'Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, pour répondre au besoin éducatif des enfants des coopérants français qui enseignaient dans les grandes écoles de Yamoussoukro. Mais aujourd'hui, l'établissement est dans un état de délabrement avancé et mérite d'être réhabilité.
Six écoles primaires et une maternelle composent ce groupe scolaire, le plus beau et le plus grand de Yamoussoukro avec 98 classes. Il était géré à l'époque par des expatriés européens.
Le ''joyau architectural'' doté de 92 latrines est aujourd'hui méconnaissable avec ses aires de jeu et ses espaces verts envahis par la broussaille. L'école ne disposant pas de clôture depuis sa construction, son matériel a été pillé, les sanitaires, les ampoules et les vitres des fenêtres brisées ou emportées. '' La cantine n'existe que de nom'', a fait savoir le président du Comité de gestion (COGES) de l'établissement, N'Guessan Boni, affirmant que "la cuisine se fait dehors".
La dalle des bâtisses est ridée par l’effet du temps. Vétuste, elle connaît des nombreux problèmes d'étanchéité et sert de canal aux eaux de pluie qui inondent le sol des bureaux et salles de classe, en cas de pluie.
La pose de tôles pour protéger la dalle n'a résisté que le temps d'une pluie. ''Depuis le 04 avril, l'école 5 de Sinzibo a vu son toit emporté lors d'un orage'', a informé le président du COGES qui a également fait savoir que les démarches entreprises pour sa réhabilitation sont sans suite.
Le toit décoiffé et encore posé sur la dalle représente ''une sorte d'épée de Damoclès et un danger pour nous et nos élèves parce qu'il qui peut, à tout moment, s'affaisser ", s'inquiètent les enseignants rencontrés sur place. Les maitres posent également le problème d'insuffisance de tables-bancs qui oblige parfois les élèves à s’asseoir à quatre.
Pour N'Guessan Boni, '' Nous n'avons qu'un seul mot, c’est plaider pour que Sinzibo soit réhabilitée'', a-t-il dit tout en lançant un appel à l'aide.
Malgré les difficultés qui perdurent depuis des années, les enseignants et élèves de ''la terre fertile'' de Sinzibo, nullement découragés, travaillent à maintenir leur statut d'école de référence, en réalisant depuis 2006, 100 % au CEPE.
Avec un effectif 1705 élèves pour 38 enseignants dont 12 femmes, l'école de Sinzibo a obtenu au titre de l'année scolaire écoulée, 219 admis sur 223 à l'entrée en sixième soit 98, 21 % de taux de réussite.
nam/kkp/ask
Cet établissement a été construit en 1979 par le premier président de la Côte d'Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, pour répondre au besoin éducatif des enfants des coopérants français qui enseignaient dans les grandes écoles de Yamoussoukro. Mais aujourd'hui, l'établissement est dans un état de délabrement avancé et mérite d'être réhabilité.
Six écoles primaires et une maternelle composent ce groupe scolaire, le plus beau et le plus grand de Yamoussoukro avec 98 classes. Il était géré à l'époque par des expatriés européens.
Le ''joyau architectural'' doté de 92 latrines est aujourd'hui méconnaissable avec ses aires de jeu et ses espaces verts envahis par la broussaille. L'école ne disposant pas de clôture depuis sa construction, son matériel a été pillé, les sanitaires, les ampoules et les vitres des fenêtres brisées ou emportées. '' La cantine n'existe que de nom'', a fait savoir le président du Comité de gestion (COGES) de l'établissement, N'Guessan Boni, affirmant que "la cuisine se fait dehors".
La dalle des bâtisses est ridée par l’effet du temps. Vétuste, elle connaît des nombreux problèmes d'étanchéité et sert de canal aux eaux de pluie qui inondent le sol des bureaux et salles de classe, en cas de pluie.
La pose de tôles pour protéger la dalle n'a résisté que le temps d'une pluie. ''Depuis le 04 avril, l'école 5 de Sinzibo a vu son toit emporté lors d'un orage'', a informé le président du COGES qui a également fait savoir que les démarches entreprises pour sa réhabilitation sont sans suite.
Le toit décoiffé et encore posé sur la dalle représente ''une sorte d'épée de Damoclès et un danger pour nous et nos élèves parce qu'il qui peut, à tout moment, s'affaisser ", s'inquiètent les enseignants rencontrés sur place. Les maitres posent également le problème d'insuffisance de tables-bancs qui oblige parfois les élèves à s’asseoir à quatre.
Pour N'Guessan Boni, '' Nous n'avons qu'un seul mot, c’est plaider pour que Sinzibo soit réhabilitée'', a-t-il dit tout en lançant un appel à l'aide.
Malgré les difficultés qui perdurent depuis des années, les enseignants et élèves de ''la terre fertile'' de Sinzibo, nullement découragés, travaillent à maintenir leur statut d'école de référence, en réalisant depuis 2006, 100 % au CEPE.
Avec un effectif 1705 élèves pour 38 enseignants dont 12 femmes, l'école de Sinzibo a obtenu au titre de l'année scolaire écoulée, 219 admis sur 223 à l'entrée en sixième soit 98, 21 % de taux de réussite.
nam/kkp/ask
