San Pedro– L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) avec l’appui du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) a échangé jeudi avec les acteurs de ce secteur d’activité de la région de San Pedro en vue d’associer ceux-ci au projet d’interprétation et d’adaptation de la Côte d’Ivoire à la plus importante norme de certification dans ce domaine, le standard RSPO.
La certification RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil, à savoir la Table ronde de production d’huile de palme durable) a été créée le 8 avril 2004 pour mettre en œuvre une politique de production, d’échanges et de consommation de l’huile de palme qui s’inscrit dans une perspective de développement durable, note-t-on.
L’atelier de San Pedro constitue, après Aboisso et Dabou, la 3ème étape d’une tournée nationale de sensibilisation des acteurs de la filière et réunit des planteurs, des agro-industriels, des ONG et des représentants des communautés bénéficiaires des activités de palmier à huile.
«Conscient du fait, d’une part, que le RSPO reste pour le moment la meilleure voie pour améliorer la durabilité de la culture du palmier à huile et d’autre part pour anticiper la généralisation de cette norme dans le commerce mondial de l’huile de palme, l’AIPH a sollicité le FIRCA pour la mise en œuvre du projet d’appui à la filière palmier à huile pour l’interprétation nationale du standard RSPO », a indiqué le directeur exécutif du FIRCA, Dr Angaman Ackah Pierre.
Le représentant de l’AIPH, Louo Guy Marcel, et les experts du cabinet Enval en charge du projet d’interprétation de la RSPO ont précisé que ce standard contient 39 critères et huit principes qui vont s’imposer aux entreprises de la filière, notamment l’engagement de transparence, le respect des lois en vigueur, la viabilité économique et financière de l’entreprise, l’utilisation des meilleures pratiques agricoles par les ouvriers, le respect de l’environnement et de la biodiversité.
Des échanges ont eu lieu avec les acteurs locaux pour obtenir des informations et des observations afin de parvenir, à la fin du processus, à une interprétationdu RSPO à l’échelle nationale.
Un comité national technique se chargera, à terme, de rédiger cette adaptation nationale du RSPO qui pourra par la suite être communiquée à l’ensemble de la filière.
Les experts vont ainsi procéder à une révision et à un ajustement des indicateurs associés à chacun des critères. Mais ceux-ci resteront inchangés pour préserver une uniformité à l’échelle globale en rapport avec la norme internationale, a-t-on précisé.
Les principaux pays producteurs d’huile de palme dont l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et le Ghana, indique-t-on, ont réalisé l’interprétation nationale du RSPO. Celle-ci, également établie et formellement approuvée au niveau international, devient un document standard applicable à toutes les certifications de ce pays, a souligné le Dr Angaman.
jmk/kkp/ask
La certification RSPO (Roundtable for Sustainable Palm Oil, à savoir la Table ronde de production d’huile de palme durable) a été créée le 8 avril 2004 pour mettre en œuvre une politique de production, d’échanges et de consommation de l’huile de palme qui s’inscrit dans une perspective de développement durable, note-t-on.
L’atelier de San Pedro constitue, après Aboisso et Dabou, la 3ème étape d’une tournée nationale de sensibilisation des acteurs de la filière et réunit des planteurs, des agro-industriels, des ONG et des représentants des communautés bénéficiaires des activités de palmier à huile.
«Conscient du fait, d’une part, que le RSPO reste pour le moment la meilleure voie pour améliorer la durabilité de la culture du palmier à huile et d’autre part pour anticiper la généralisation de cette norme dans le commerce mondial de l’huile de palme, l’AIPH a sollicité le FIRCA pour la mise en œuvre du projet d’appui à la filière palmier à huile pour l’interprétation nationale du standard RSPO », a indiqué le directeur exécutif du FIRCA, Dr Angaman Ackah Pierre.
Le représentant de l’AIPH, Louo Guy Marcel, et les experts du cabinet Enval en charge du projet d’interprétation de la RSPO ont précisé que ce standard contient 39 critères et huit principes qui vont s’imposer aux entreprises de la filière, notamment l’engagement de transparence, le respect des lois en vigueur, la viabilité économique et financière de l’entreprise, l’utilisation des meilleures pratiques agricoles par les ouvriers, le respect de l’environnement et de la biodiversité.
Des échanges ont eu lieu avec les acteurs locaux pour obtenir des informations et des observations afin de parvenir, à la fin du processus, à une interprétationdu RSPO à l’échelle nationale.
Un comité national technique se chargera, à terme, de rédiger cette adaptation nationale du RSPO qui pourra par la suite être communiquée à l’ensemble de la filière.
Les experts vont ainsi procéder à une révision et à un ajustement des indicateurs associés à chacun des critères. Mais ceux-ci resteront inchangés pour préserver une uniformité à l’échelle globale en rapport avec la norme internationale, a-t-on précisé.
Les principaux pays producteurs d’huile de palme dont l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et le Ghana, indique-t-on, ont réalisé l’interprétation nationale du RSPO. Celle-ci, également établie et formellement approuvée au niveau international, devient un document standard applicable à toutes les certifications de ce pays, a souligné le Dr Angaman.
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