Yamoussoukro- La Coordination des instituteurs adjoints de Côte d'Ivoire (CIACI) a marqué samedi à Yamoussoukro, son opposition au concours du Certificat d'aptitude pédagogique (CAP), en réclamant le renversement sans test de tous les instituteurs adjoints dans le grade des instituteurs ordinaires.
''Nous demandons la suppression du corps des instituteurs adjoints et le reversement de tous ceux qui sont dans ce cas-là au grade B3, c'est-à-dire au corps d'instituteur ordinaire sans test pour que le corps soit équilibré'', a déclaré le secrétaire national de la CIACI, Franck N'Guetta, à l'issue d'une assemblée générale ordinaire organisée à Yamoussoukro en présence de 130 délégués venus de toutes les localités.
Franck N'Guetta a dénoncé les conditions d'organisation du concours qui ne dispose que de 250 places pour 16 000 instituteurs adjoints.
''Le concours exige trois ans de service alors que la majorité des instituteurs adjoints totalise environ six ans, voire neuf ans d'ancienneté et nous avons certains de nos collègues qui vont faire valoir leur droit à la retraite l'an prochain en étant des instituteurs adjoints, ce n'est pas juste!'', a-t-il fait remarquer.
Franck N'Guetta dit s'expliquer difficilement que leurs collègues, les enseignants bénévoles, soient recrutés sans passer de test et intègrent le corps par la titularisation, de même que les enseignants contractuels, et que dans le même temps, les instituteurs adjoints, ''des gens qui travaillent depuis des années'', se voient refuser la même chose.
Il a exprimé son regret de voir le concours de CAP lancé alors que les négociations se poursuivent. ''Nous disons non!'', a martelé Franck N'Guetta appelant les ministères de tutelle à produire une communication à cet effet pour régler la question des instituteurs adjoints.
Il a informé par ailleurs que l'issue de l'assemblée générale ordinaire de la CIACI décidera de la conduite à tenir dans les prochains jours pour faire aboutir définitivement leurs préoccupations.
nam/cmas
''Nous demandons la suppression du corps des instituteurs adjoints et le reversement de tous ceux qui sont dans ce cas-là au grade B3, c'est-à-dire au corps d'instituteur ordinaire sans test pour que le corps soit équilibré'', a déclaré le secrétaire national de la CIACI, Franck N'Guetta, à l'issue d'une assemblée générale ordinaire organisée à Yamoussoukro en présence de 130 délégués venus de toutes les localités.
Franck N'Guetta a dénoncé les conditions d'organisation du concours qui ne dispose que de 250 places pour 16 000 instituteurs adjoints.
''Le concours exige trois ans de service alors que la majorité des instituteurs adjoints totalise environ six ans, voire neuf ans d'ancienneté et nous avons certains de nos collègues qui vont faire valoir leur droit à la retraite l'an prochain en étant des instituteurs adjoints, ce n'est pas juste!'', a-t-il fait remarquer.
Franck N'Guetta dit s'expliquer difficilement que leurs collègues, les enseignants bénévoles, soient recrutés sans passer de test et intègrent le corps par la titularisation, de même que les enseignants contractuels, et que dans le même temps, les instituteurs adjoints, ''des gens qui travaillent depuis des années'', se voient refuser la même chose.
Il a exprimé son regret de voir le concours de CAP lancé alors que les négociations se poursuivent. ''Nous disons non!'', a martelé Franck N'Guetta appelant les ministères de tutelle à produire une communication à cet effet pour régler la question des instituteurs adjoints.
Il a informé par ailleurs que l'issue de l'assemblée générale ordinaire de la CIACI décidera de la conduite à tenir dans les prochains jours pour faire aboutir définitivement leurs préoccupations.
nam/cmas