Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, divers prêts et subventions pour un total de 231 millions de dollars EU pour renforcer la résistance du Sahel à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (P2RS), en vue de mettre fin aux cycles fréquents de sécheresse et de famine qui frappent le Sahel, indique un communiqué de l’institution financière panafricaine transmis, vendredi, à APA.
Le programme rassemble les pays membres du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Il s'inscrit dans l'Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l'Ouest et porte sur la nutrition et l'utilisation des TIC de deuxième génération, comme la téléphonie mobile, pour faciliter l'accès aux marchés et la prédiction des crises et des catastrophes. Il entend notamment accroître de manière durable la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique du Sahel.
Le programme P2RS vise globalement à éliminer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à augmenter leur productivité, leur production et leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base, et à bâtir un patrimoine qui renforce durablement leurs moyens de subsistance.
Il met l'accent sur l'amélioration de la situation économique des femmes et de leur accès aux ressources, un facteur clé de la lutte contre la malnutrition infantile.
Dans le cadre du Projet 1 du P2RS, des installations pastorales et de transport de l'eau seront construites dans des districts ruraux ciblés, tandis que les ménages vulnérables seront aidés pour gérer durablement les ressources naturelles et améliorer leur alimentation.
Une approche en terme de chaînes de valeur, basée sur les sous-secteurs de la croissance, permettra d'assurer et stocker la production agricole ainsi que de stimuler l'offre, la commercialisation et sa disponibilité.
En outre, il s'inscrit dans la droite ligne de la Stratégie décennale (2013-2022) et de la Stratégie pour l'égalité des sexes (2014-2018) de la Banque. À l'échelle régionale, il entre dans le cadre du Document de stratégie d'intégration régionale pour l'Afrique de l'Ouest 2011-2015, qui a pour premier pilier le renforcement des liens entre les marchés régionaux.
Il est également en accord avec le Document de stratégie d'intégration régionale (DSIR) de l'Afrique centrale 2011-2015, dont le développement de l'infrastructure régionale constitue le premier pilier.
Le Projet 1 du P2RS sera mis en œuvre dans sept pays (Burkina Faso, Tchad, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal) et ciblera d'abord les ménages les plus vulnérables, notamment les petits exploitants, les éleveurs, les bergers et les pêcheurs traditionnels (180 000 fermes et PME visées).
Une attention particulière sera portée aux femmes et aux enfants en bas âge, surtout au cours des 1 000 jours qui séparent le début de la grossesse de l'âge de 24 mois. Les mesures nutritionnelles concerneront donc 450 000 mères et enfants.
Les bénéficiaires directs et indirects du projet atteindra un total de 3 030 000 de personnes, dont 1 430 000 seront des cibles directes et 51 % des femmes et des filles. L'Annexe C4 détaille les régions, le nombre de municipalités et les populations concernées pour chaque pays.
Le coût global du Projet 1 du programme P2RS s'élève à 271,77 millions de dollars EU, soit 204,84 millions d'euros. Le projet sera co-financé par le FAD-XIII, sous la forme de subventions et de prêts, à concurrence de 231 millions de dollars EU, et par l'UA à hauteur de 155,81 millions, tous deux assurant ainsi 85 % du coût total du programme. Les 15 % restants seront financés par les gouvernements des sept pays, le CILSS et les bénéficiaires.
Le Programme pour le Sahel (P2RS) résulte d'une visite de haut niveau que le président de la BAD, Donald Kaberuka, avait entrepris au Sahel en novembre 2013. Il était accompagné du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du Président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, de la Présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, et du Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.
LS
Le programme rassemble les pays membres du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Il s'inscrit dans l'Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l'Ouest et porte sur la nutrition et l'utilisation des TIC de deuxième génération, comme la téléphonie mobile, pour faciliter l'accès aux marchés et la prédiction des crises et des catastrophes. Il entend notamment accroître de manière durable la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique du Sahel.
Le programme P2RS vise globalement à éliminer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à augmenter leur productivité, leur production et leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base, et à bâtir un patrimoine qui renforce durablement leurs moyens de subsistance.
Il met l'accent sur l'amélioration de la situation économique des femmes et de leur accès aux ressources, un facteur clé de la lutte contre la malnutrition infantile.
Dans le cadre du Projet 1 du P2RS, des installations pastorales et de transport de l'eau seront construites dans des districts ruraux ciblés, tandis que les ménages vulnérables seront aidés pour gérer durablement les ressources naturelles et améliorer leur alimentation.
Une approche en terme de chaînes de valeur, basée sur les sous-secteurs de la croissance, permettra d'assurer et stocker la production agricole ainsi que de stimuler l'offre, la commercialisation et sa disponibilité.
En outre, il s'inscrit dans la droite ligne de la Stratégie décennale (2013-2022) et de la Stratégie pour l'égalité des sexes (2014-2018) de la Banque. À l'échelle régionale, il entre dans le cadre du Document de stratégie d'intégration régionale pour l'Afrique de l'Ouest 2011-2015, qui a pour premier pilier le renforcement des liens entre les marchés régionaux.
Il est également en accord avec le Document de stratégie d'intégration régionale (DSIR) de l'Afrique centrale 2011-2015, dont le développement de l'infrastructure régionale constitue le premier pilier.
Le Projet 1 du P2RS sera mis en œuvre dans sept pays (Burkina Faso, Tchad, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal) et ciblera d'abord les ménages les plus vulnérables, notamment les petits exploitants, les éleveurs, les bergers et les pêcheurs traditionnels (180 000 fermes et PME visées).
Une attention particulière sera portée aux femmes et aux enfants en bas âge, surtout au cours des 1 000 jours qui séparent le début de la grossesse de l'âge de 24 mois. Les mesures nutritionnelles concerneront donc 450 000 mères et enfants.
Les bénéficiaires directs et indirects du projet atteindra un total de 3 030 000 de personnes, dont 1 430 000 seront des cibles directes et 51 % des femmes et des filles. L'Annexe C4 détaille les régions, le nombre de municipalités et les populations concernées pour chaque pays.
Le coût global du Projet 1 du programme P2RS s'élève à 271,77 millions de dollars EU, soit 204,84 millions d'euros. Le projet sera co-financé par le FAD-XIII, sous la forme de subventions et de prêts, à concurrence de 231 millions de dollars EU, et par l'UA à hauteur de 155,81 millions, tous deux assurant ainsi 85 % du coût total du programme. Les 15 % restants seront financés par les gouvernements des sept pays, le CILSS et les bénéficiaires.
Le Programme pour le Sahel (P2RS) résulte d'une visite de haut niveau que le président de la BAD, Donald Kaberuka, avait entrepris au Sahel en novembre 2013. Il était accompagné du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du Président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, de la Présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, et du Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.
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