Agboville – Le chef de terre d’Ery-Makouguié 1, dans le département d’Agboville, Nanan Ada Kouassi Haudy Marcel, a déploré mardi, à l'ouverture de la fête des ignames ou "Djidja", l'absence récurrente des cadres natifs du village aux célébrations de l’évènement culturel.
"Les cadres ne viennent pas et je ne les vois pas au village", a-t-il déploré, dans un entretien avec la presse à son domicile. Il a affirmé sa désapprobation, face à la non-participation des cadres et intellectuels de son village, aux activités de la célébration de la fête des ignames.
"Nous avons de très nombreux cadres, mais, ils préfèrent célébrer l'évènement en ville", a regretté le chef de terre.
"Le Djidja n'est pas une fête pour manger, mais bien, un moment de purification", a assuré Nanan Ada, qui plaint l'option des cadres à organiser des célébrations de la fête des ignames, avec boisson et nourriture, en famille à Abidjan ou ailleurs.
L'autorité coutumière condamne l'attitude des premiers cadres du village, qui participaient à toutes ces cérémonies, mais qui n'ont pas exhorté leurs enfants, aujourd'hui adultes et cadres, à venir au village.
"Au moins, venez lors de ces grands évènements", a plaidé le chef de terre, avant de demander à chacun de ne pas oublier ces origines.
Il lance un appel en direction des autorités et cadres originaires d'Ery-Makouguié et des villages Abbey en général, à aider à la restauration de la culture.
La fête des ignames dans le canton Tchoffo, a débuté mardi et prend fin jeudi. Le "Djidja" se déroule simultanément dans les 40 villages que compte le canton.
Tchoffo est le second canton à organiser la cérémonie du "Djidja", sur les cinq que compte le département.
dd/kam
"Les cadres ne viennent pas et je ne les vois pas au village", a-t-il déploré, dans un entretien avec la presse à son domicile. Il a affirmé sa désapprobation, face à la non-participation des cadres et intellectuels de son village, aux activités de la célébration de la fête des ignames.
"Nous avons de très nombreux cadres, mais, ils préfèrent célébrer l'évènement en ville", a regretté le chef de terre.
"Le Djidja n'est pas une fête pour manger, mais bien, un moment de purification", a assuré Nanan Ada, qui plaint l'option des cadres à organiser des célébrations de la fête des ignames, avec boisson et nourriture, en famille à Abidjan ou ailleurs.
L'autorité coutumière condamne l'attitude des premiers cadres du village, qui participaient à toutes ces cérémonies, mais qui n'ont pas exhorté leurs enfants, aujourd'hui adultes et cadres, à venir au village.
"Au moins, venez lors de ces grands évènements", a plaidé le chef de terre, avant de demander à chacun de ne pas oublier ces origines.
Il lance un appel en direction des autorités et cadres originaires d'Ery-Makouguié et des villages Abbey en général, à aider à la restauration de la culture.
La fête des ignames dans le canton Tchoffo, a débuté mardi et prend fin jeudi. Le "Djidja" se déroule simultanément dans les 40 villages que compte le canton.
Tchoffo est le second canton à organiser la cérémonie du "Djidja", sur les cinq que compte le département.
dd/kam