ABIDJAN - Le ministre ivoirien de la Justice Gnénéma Coulibaly a réitéré lundi la volonté de la Côte d' Ivoire de juger sur son territoire Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex- président Laurent Gbagbo, détenue à Odienné (nord) depuis 2011.
"La Côte d'Ivoire manifeste sa volonté de juger Simone Gbagbo pour les faits de crimes contre l'humanité qui lui sont reprochés", a déclaré M. Coulibaly lors d'un entretien avec des médias à Abidjan.
De son avis, la justice ivoirienne a les capacités de mener un procès correct.
"L'appareil judiciaire ivoirien est en état de fonctionnement parfait", a-t-il insisté.
Le ministre a indiqué que le pays a transmis à la Cour pénale internationale (CPI) les éléments additionnels que celle-ci avait demandés.
Simone Gbagbo a été arrêtée en même temps que son époux en avril 2011, au plus fort de la crise post-électorale.
A la suite de son époux, la CPI a lancé un mandat d'arrêt contre elle, pour crimes contre l'humanité commis lors des violences post-électorales et demandé à la Côte d'Ivoire de la transférer à La Haye.
Mais les autorités ivoiriennes n'ont pas accédé à la demande d' extradition de l'institution judiciaire internationale malgré son insistance, estimant que la Côte d'Ivoire est apte à juger Mme Gbagbo.
Les procédures liées au procès de Mme Gbagbo et de 90 autres co- accusés débuteront mercredi à Abidjan, selon les autorités judiciaires.
"La Côte d'Ivoire manifeste sa volonté de juger Simone Gbagbo pour les faits de crimes contre l'humanité qui lui sont reprochés", a déclaré M. Coulibaly lors d'un entretien avec des médias à Abidjan.
De son avis, la justice ivoirienne a les capacités de mener un procès correct.
"L'appareil judiciaire ivoirien est en état de fonctionnement parfait", a-t-il insisté.
Le ministre a indiqué que le pays a transmis à la Cour pénale internationale (CPI) les éléments additionnels que celle-ci avait demandés.
Simone Gbagbo a été arrêtée en même temps que son époux en avril 2011, au plus fort de la crise post-électorale.
A la suite de son époux, la CPI a lancé un mandat d'arrêt contre elle, pour crimes contre l'humanité commis lors des violences post-électorales et demandé à la Côte d'Ivoire de la transférer à La Haye.
Mais les autorités ivoiriennes n'ont pas accédé à la demande d' extradition de l'institution judiciaire internationale malgré son insistance, estimant que la Côte d'Ivoire est apte à juger Mme Gbagbo.
Les procédures liées au procès de Mme Gbagbo et de 90 autres co- accusés débuteront mercredi à Abidjan, selon les autorités judiciaires.