Bouaflé– L’Ong ProJustice, programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire a installé, vendredi, son pôle judiciaire pénal au tribunal de première instance de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué), en présence des autorités judiciaires locales.
Le pôle judiciaire pénal est un cadre de rencontre qui vise à sceller un dialogue entre les parquetiers et les officiers de police judiciaire, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Selon le responsable de la coordination de la justice à ProJustice, Dohoulou Jean Pierre, il s’agit d’établir une compréhension des procédures judicaires avec les différents acteurs de la justice, ce qui favoriserait une excellente communication entre eux et permettra de tendre vers une culture judiciaire commune.
« L’installation officielle doit matérialiser ce départ de ce cadre permanent qu’on veut institutionnaliser entre les officiers de police judiciaire et les parquetiers », a-t-il fait savoir, soulignant qu’il est temps de rompre avec le cloisonnement entre les acteurs de la justice et parvenir à une collaboration dynamique et efficiente.
M. Dohoulou a indiqué que les actions menées par ProJustice doivent tendre, à long terme, à la crédibilité de la justice ivoirienne et faire en sorte qu’il n’y ait pas de justice de riche ni de pauvre mais, que toute la population bénéficie de la même justice.
Ces actions sont notamment la divulgation du droit à l’appareil judiciaire, la sensibilisation de la population à avoir accès à la justice, la formation des principaux acteurs judiciaires, à savoir les magistrats et les greffiers.
Pro Justice a également mis en place des outils d’innovation au sein de la justice à savoir le bureau d’ordre pénal et procédera très bientôt à des formations conjointes entre les officiers de police judiciaire et les parquetiers.
Entamé depuis 2013, ProJustice est un programme financé par l’agence américaine pour le développement international (USAID) qui assiste 11 juridictions pilotes sur une période de cinq ans.
(AIP)
Zaar/ask
Le pôle judiciaire pénal est un cadre de rencontre qui vise à sceller un dialogue entre les parquetiers et les officiers de police judiciaire, a-t-on appris auprès des organisateurs.
Selon le responsable de la coordination de la justice à ProJustice, Dohoulou Jean Pierre, il s’agit d’établir une compréhension des procédures judicaires avec les différents acteurs de la justice, ce qui favoriserait une excellente communication entre eux et permettra de tendre vers une culture judiciaire commune.
« L’installation officielle doit matérialiser ce départ de ce cadre permanent qu’on veut institutionnaliser entre les officiers de police judiciaire et les parquetiers », a-t-il fait savoir, soulignant qu’il est temps de rompre avec le cloisonnement entre les acteurs de la justice et parvenir à une collaboration dynamique et efficiente.
M. Dohoulou a indiqué que les actions menées par ProJustice doivent tendre, à long terme, à la crédibilité de la justice ivoirienne et faire en sorte qu’il n’y ait pas de justice de riche ni de pauvre mais, que toute la population bénéficie de la même justice.
Ces actions sont notamment la divulgation du droit à l’appareil judiciaire, la sensibilisation de la population à avoir accès à la justice, la formation des principaux acteurs judiciaires, à savoir les magistrats et les greffiers.
Pro Justice a également mis en place des outils d’innovation au sein de la justice à savoir le bureau d’ordre pénal et procédera très bientôt à des formations conjointes entre les officiers de police judiciaire et les parquetiers.
Entamé depuis 2013, ProJustice est un programme financé par l’agence américaine pour le développement international (USAID) qui assiste 11 juridictions pilotes sur une période de cinq ans.
(AIP)
Zaar/ask