Pour faire face aux menaces de piraterie et autres formes d’attaques au large des côtes maritimes et portuaires, la base navale de la marine nationale de Locodjro a organisé un exercice avec ses agents non seulement pour tester le dispositif de sécurité mis en place en cas d’alerte, mais aussi évaluer les enseignements dispensés. Ce, à travers une simulation d’attaque de navire au large du Port autonome d’Abidjan (Paa), ce mardi 28 octobre.
De quoi s’agit-il? Loin des explications militaires,les agents de sécurité du port dans leurs patrouilles interceptent une pirogue suspecte dans le voisinage d’un navire du quai 17 et informent les agents de sûreté d’installation portuaire (Pfso en Anglais). Pour cela, plusieurs structures de sécurité aussi bien du port (Cpspaa, pompiers du port) que des forces de défense et de sécurité (Marine, Gendarmerie, Police) coordonnent leurs actions pour mieux mener la riposte. Au sens où les ennemis que l'on croyait faciles à neutraliser sont plutôt dans une position de représailles.
Et dans leurs actions de déstabilisation, ils tentent de forcer le canal de Vridi, pendant ce temps ceux cernés sur place essaient de s'échapper. Même si deux parmi eux ont réussi à plonger dans l’eau pour échapper à l’armée, l’un des leurs tente d’arracher l’arme d’un gendarme, un coup de feu part et atteint une bouteille de gaz qui entraîne une explosion suivie d’un incendie.
C’est face à la montée du niveau d'insécurité que les éléments du Commandant de la base navale de Locodjro, le contre-amiral Konaté Djakaridja, entrent en scène. « L’intervention de la marine va se faire avec six organes. D’abord deux équipes vont se mettre en action, l’une intervenant au niveau de la visite, l’autre va aller sécuriser l’arrière du bateau qui a fait irruption, pendant ce temps le bateau Émergence va traverser le canal pour aller directement sécuriser la façade maritime pour éviter qu’un autre bateau vienne commettre un attentat suicide. Nous allons créer un canal de sécurité avec une autre équipe et deux vedettes de 12m qui partiront d’Abobo-Doumé en passant par l’Île Boulay et Vridi Ako pour cerner l’équipage terroriste. Une fois cela fait, une autre équipe de visite en compagnie d’une équipe de plongée de la marine nationale à bord d’une embarcation de 4,90m va être lancée », a expliqué le commandant N'Guessan, responsable du Bureau emploi opération (Beo).
L’intervention de la marine a permis de circonscrire le danger.
Cette action s’inscrit, selon le commandant N'Guessan,dans la plate-forme de collaboration entre la marine nationale et les autorités portuaires. C’est aussi une manière de mettre en pratique le code International pour la sûreté, ange gardien de la direction des affaires maritimes qui régit l’ensemble des ports dans le monde.
Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info
De quoi s’agit-il? Loin des explications militaires,les agents de sécurité du port dans leurs patrouilles interceptent une pirogue suspecte dans le voisinage d’un navire du quai 17 et informent les agents de sûreté d’installation portuaire (Pfso en Anglais). Pour cela, plusieurs structures de sécurité aussi bien du port (Cpspaa, pompiers du port) que des forces de défense et de sécurité (Marine, Gendarmerie, Police) coordonnent leurs actions pour mieux mener la riposte. Au sens où les ennemis que l'on croyait faciles à neutraliser sont plutôt dans une position de représailles.
Et dans leurs actions de déstabilisation, ils tentent de forcer le canal de Vridi, pendant ce temps ceux cernés sur place essaient de s'échapper. Même si deux parmi eux ont réussi à plonger dans l’eau pour échapper à l’armée, l’un des leurs tente d’arracher l’arme d’un gendarme, un coup de feu part et atteint une bouteille de gaz qui entraîne une explosion suivie d’un incendie.
C’est face à la montée du niveau d'insécurité que les éléments du Commandant de la base navale de Locodjro, le contre-amiral Konaté Djakaridja, entrent en scène. « L’intervention de la marine va se faire avec six organes. D’abord deux équipes vont se mettre en action, l’une intervenant au niveau de la visite, l’autre va aller sécuriser l’arrière du bateau qui a fait irruption, pendant ce temps le bateau Émergence va traverser le canal pour aller directement sécuriser la façade maritime pour éviter qu’un autre bateau vienne commettre un attentat suicide. Nous allons créer un canal de sécurité avec une autre équipe et deux vedettes de 12m qui partiront d’Abobo-Doumé en passant par l’Île Boulay et Vridi Ako pour cerner l’équipage terroriste. Une fois cela fait, une autre équipe de visite en compagnie d’une équipe de plongée de la marine nationale à bord d’une embarcation de 4,90m va être lancée », a expliqué le commandant N'Guessan, responsable du Bureau emploi opération (Beo).
L’intervention de la marine a permis de circonscrire le danger.
Cette action s’inscrit, selon le commandant N'Guessan,dans la plate-forme de collaboration entre la marine nationale et les autorités portuaires. C’est aussi une manière de mettre en pratique le code International pour la sûreté, ange gardien de la direction des affaires maritimes qui régit l’ensemble des ports dans le monde.
Kamagaté Issouf
Issouf.kamagate@fratmat.info