San Pedro – L’assistant technique du Directeur régional de l’agriculture de San Pedro, Atchori Esmel Laurent, a indiqué mardi à un atelier sur la loi du foncier rural que depuis l’entrée en vigueur de cette loi, seulement cinq personnes ont immatriculé leurs terres dans le département de San Pedro pour une superficie totale de 1366 hectares.
«A ce jour nous avons cinq certificats fonciers qui ont été établis », a déclaré Atchori E. Laurent, expliquant qu'en dépit de l'adoption de la loi sur le foncier rural depuis plus de 10 ans, les populations rurales tardent à engager les procédures pour l’obtention du titre foncier parce qu’elles ne sentent pas de pression et ne semblent pas avoir conscience du danger qu’elles courent à ne pas engager cette procédure.
Pour Atchori Esmel, tout l’intérêt des campagnes et ateliers d’information et de sensibilisation réside là, parce qu’ils doivent aider à pousser les populations dans les villages à faire immatriculer leurs terres et obtenir un titre foncier pour préserver leurs propriétés.
Il a prévenu qu’après les dix autres années supplémentaires que vient de donner l’Etat pour permettre à chacun de faire immatriculer ses terres et obtenir des titres fonciers, il ne faudrait plus s’attendre à d’autres reports, car les terres non immatriculées reviendront à l’Etat.
Selon le secrétaire général de la communauté Bakwé de San Pedro, Welli Pierre, ce qui explique que les populations rurales n’engagent pas la procédure pour l’immatriculation de leurs terres « c’est en premier le manque d’information, en deuxième le manque de moyen, car le coût des procédures avec les déplacements à Abidjan, les frais pour les géomètres, tout cela fait peur ».
Welli Pierre a souligné qu’avant ces difficultés qui sont réelles, il y a en amont des conflits internes au niveau des populations autochtones elles-mêmes, concernant le droit coutumier sur certaines terres, de sorte qu’il est difficile de savoir qui au sein de la famille ou de la communauté a le droit d’engager la procédure d’immatriculation des terres.
Ces échanges ont eu lieu à l’occasion de l’atelier initié par le Réseau des ONG et mouvements associatifs du Sud-Ouest (ROMACSO) avec l’appui de la Coordination régionale Sud du Projet ‘’Liane’’, piloté par le Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP).
Cet atelier avait pour thème la vulgarisation de la loi de 98 relative au domaine du foncier rural, et rassemblait des leaders communautaires et des organisations de la de la société civile de San Pedro, Soubré et Sassandra.
jmk/ask
«A ce jour nous avons cinq certificats fonciers qui ont été établis », a déclaré Atchori E. Laurent, expliquant qu'en dépit de l'adoption de la loi sur le foncier rural depuis plus de 10 ans, les populations rurales tardent à engager les procédures pour l’obtention du titre foncier parce qu’elles ne sentent pas de pression et ne semblent pas avoir conscience du danger qu’elles courent à ne pas engager cette procédure.
Pour Atchori Esmel, tout l’intérêt des campagnes et ateliers d’information et de sensibilisation réside là, parce qu’ils doivent aider à pousser les populations dans les villages à faire immatriculer leurs terres et obtenir un titre foncier pour préserver leurs propriétés.
Il a prévenu qu’après les dix autres années supplémentaires que vient de donner l’Etat pour permettre à chacun de faire immatriculer ses terres et obtenir des titres fonciers, il ne faudrait plus s’attendre à d’autres reports, car les terres non immatriculées reviendront à l’Etat.
Selon le secrétaire général de la communauté Bakwé de San Pedro, Welli Pierre, ce qui explique que les populations rurales n’engagent pas la procédure pour l’immatriculation de leurs terres « c’est en premier le manque d’information, en deuxième le manque de moyen, car le coût des procédures avec les déplacements à Abidjan, les frais pour les géomètres, tout cela fait peur ».
Welli Pierre a souligné qu’avant ces difficultés qui sont réelles, il y a en amont des conflits internes au niveau des populations autochtones elles-mêmes, concernant le droit coutumier sur certaines terres, de sorte qu’il est difficile de savoir qui au sein de la famille ou de la communauté a le droit d’engager la procédure d’immatriculation des terres.
Ces échanges ont eu lieu à l’occasion de l’atelier initié par le Réseau des ONG et mouvements associatifs du Sud-Ouest (ROMACSO) avec l’appui de la Coordination régionale Sud du Projet ‘’Liane’’, piloté par le Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP).
Cet atelier avait pour thème la vulgarisation de la loi de 98 relative au domaine du foncier rural, et rassemblait des leaders communautaires et des organisations de la de la société civile de San Pedro, Soubré et Sassandra.
jmk/ask