Abidjan - La Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale (CPI) a refusé, mercredi, la demande de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, d’une liberté provisoire pour assister aux funérailles et à l’enterrement de sa mère en Côte d’Ivoire.
"Après avoir examiné les arguments de la défense, du gouvernement de la Côte d'Ivoire, du greffe, du procureur et du représentant légal des victimes, la Chambre de première instance I a rejeté la demande de la défense de mise en liberté de M. Gbagbo pour une période d’au moins trois jours, sous réserve d'un certain nombre des conditions, afin d'organiser et assister aux funérailles de sa mère", note un communiqué de la CPI dont copie a été transmise à l’AIP.
Bien que considérant la demande de Laurent Gbagbo comme "des circonstances humanitaires, les juges ne sont pas persuadés dans ces circonstances que toutes conditions spécifiques pourraient suffisamment réduire les préoccupations logistiques et de sécurité identifiées par la Côte d'Ivoire, le greffe, le procureur et le représentant légal des victimes", poursuit le document.
Dame Marguerite Gado, la mère de Laurent Gbagbo, est décédée le 10 octobre à Yamoussoukro, à l’âge de 90 ans.
Pour la Chambre de première instance I de la CPI, la demande de l’ex-chef de l’Etat de prendre part aux obsèques de sa mère ne pouvait être acceptée, "dans la mesure où son octroi pourrait faire courir un risque de mettre en danger la population en Côte d'Ivoire, le personnel de la Cour et M. Gbagbo lui-même".
Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire I a confirmé à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de Laurent Gbagbo et a renvoyé l’affaire en procès devant la Chambre de première instance I, composée du Juge Geoffrey Henderson (juge président), du juge Cuno Tarfusser et de la juge Olga Herrera-Carbuccia.
tm
"Après avoir examiné les arguments de la défense, du gouvernement de la Côte d'Ivoire, du greffe, du procureur et du représentant légal des victimes, la Chambre de première instance I a rejeté la demande de la défense de mise en liberté de M. Gbagbo pour une période d’au moins trois jours, sous réserve d'un certain nombre des conditions, afin d'organiser et assister aux funérailles de sa mère", note un communiqué de la CPI dont copie a été transmise à l’AIP.
Bien que considérant la demande de Laurent Gbagbo comme "des circonstances humanitaires, les juges ne sont pas persuadés dans ces circonstances que toutes conditions spécifiques pourraient suffisamment réduire les préoccupations logistiques et de sécurité identifiées par la Côte d'Ivoire, le greffe, le procureur et le représentant légal des victimes", poursuit le document.
Dame Marguerite Gado, la mère de Laurent Gbagbo, est décédée le 10 octobre à Yamoussoukro, à l’âge de 90 ans.
Pour la Chambre de première instance I de la CPI, la demande de l’ex-chef de l’Etat de prendre part aux obsèques de sa mère ne pouvait être acceptée, "dans la mesure où son octroi pourrait faire courir un risque de mettre en danger la population en Côte d'Ivoire, le personnel de la Cour et M. Gbagbo lui-même".
Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire I a confirmé à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de Laurent Gbagbo et a renvoyé l’affaire en procès devant la Chambre de première instance I, composée du Juge Geoffrey Henderson (juge président), du juge Cuno Tarfusser et de la juge Olga Herrera-Carbuccia.
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