ABIDJAN, -- La Cour pénale internationale ( CPI) a rejeté mercredi, en raison de "préoccupations logistiques et de sécurité", la mise en liberté demandée par la défense de Laurent Gbagbo, en détention à La Haye, pour permettre à l’ex- président ivoirien de participer aux obsèques de sa mère décédée en Côte d’Ivoire.
"Le 29 octobre 2014, après avoir examiné les arguments de la défense, du gouvernement, du greffe, du procureur et du représentant légal des victimes, la Chambre de première instance I a rejeté la demande de la défense de mise en liberté de M. Gbagbo pour une période d’au moins trois jours afin d’organiser et assister aux funérailles de sa mère", indique un communiqué de la CPI publié mercredi.
Rentrée le 12 octobre du Ghana où elle était en exil depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, la mère de Laurent Gbagbo, dame Marguerite Gado, âgée de plus de 90 ans, est décédée le 17 octobre alors qu’elle se rendait dans son village natal à Gagnoa (centre-ouest).
La CPI reconnaît que la demande de M. Gbagbo est une " circonstance humanitaire" mais les juges ne sont pas "persuadés" que "toutes les conditions spécifiques pourraient suffisamment réduire les préoccupations logistiques et de sécurité".
"La Chambre a conclu qu’elle ne pouvait pas justifier l’octroi de cette demande, dans la mesure ou son octroi pourrait faire courir un risque de mettre en danger la population en Côte d’Ivoire, le personnel de la Cour et M. Gbagbo lui-même", souligne le communiqué.
Laurent Gbagbo a été transféré à La Haye en novembre 2011 après son arrestation le 11 avril 2011 en raison des violences qui ont fait au moins 3.000 en Côte d’Ivoire suite à son refus de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
Il est poursuivi pour "crimes contre l’humanité", notamment, " meurtres, viols, autres actes inhumains ou, à titre subsidiaire, tentatives de meurtres et persécution".
"Le 29 octobre 2014, après avoir examiné les arguments de la défense, du gouvernement, du greffe, du procureur et du représentant légal des victimes, la Chambre de première instance I a rejeté la demande de la défense de mise en liberté de M. Gbagbo pour une période d’au moins trois jours afin d’organiser et assister aux funérailles de sa mère", indique un communiqué de la CPI publié mercredi.
Rentrée le 12 octobre du Ghana où elle était en exil depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, la mère de Laurent Gbagbo, dame Marguerite Gado, âgée de plus de 90 ans, est décédée le 17 octobre alors qu’elle se rendait dans son village natal à Gagnoa (centre-ouest).
La CPI reconnaît que la demande de M. Gbagbo est une " circonstance humanitaire" mais les juges ne sont pas "persuadés" que "toutes les conditions spécifiques pourraient suffisamment réduire les préoccupations logistiques et de sécurité".
"La Chambre a conclu qu’elle ne pouvait pas justifier l’octroi de cette demande, dans la mesure ou son octroi pourrait faire courir un risque de mettre en danger la population en Côte d’Ivoire, le personnel de la Cour et M. Gbagbo lui-même", souligne le communiqué.
Laurent Gbagbo a été transféré à La Haye en novembre 2011 après son arrestation le 11 avril 2011 en raison des violences qui ont fait au moins 3.000 en Côte d’Ivoire suite à son refus de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
Il est poursuivi pour "crimes contre l’humanité", notamment, " meurtres, viols, autres actes inhumains ou, à titre subsidiaire, tentatives de meurtres et persécution".