C’est l’une des difficultés majeures du système éducatif ivoirien. Les effectifs pléthoriques dans les classes. Longtemps demeurés une résultante des recrutements parallèles, ils sont aujourd’hui motivés par la gratuité de l’école et le manque criard d’infrastructures pour accueillir les élèves. Comment résoudre ce problème ?
Depuis le 15 septembre, les élèves ont repris le chemin de l’école. Plus de deux mois après cette rentrée, le constat qui frappe, c’est le nombre d’élèves par classe dans les écoles publiques primaires et secondaires. Une situation qui n’est pas de nature à favoriser l’acquisition du savoir. « Avec 95 ou 100 élèves, on ne peut rien faire », reconnaît Silué Goxié, directeur régional de l’Éducation nationale à Gagnoa.
F.K, élève en classe de Terminal D au lycée municipal Pierre Gadié de Yopougon, a dû attendre deux mois avant d’avoir accès à une salle de classe.
« Nous n’avions pas de salle de classe. On nous a demandé de patienter. On a attendu deux mois. C’est la veille des congés de la Toussaint que nous avons eu une salle. Pourtant nous sommes en classe d’examen », raconte le jeune homme.
Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Dans les établissements du district d’Abidjan que nous avons visité le jeudi 23 octobre, la moyenne d’élèves par classe, entre 55 et 60, n’est pas respectée.
Au lycée municipal Pierre Gadié I et II de Yopougon, les élèves de Terminale sont 80 par classe.
Au lycée moderne de Port Bouët, les élèves de 6e, 65 par classe, ne disposent pas de tables-bancs. Ils sont obligés de suivre les cours assis à même le sol. Dans les écoles primaires, comme au Groupe scolaire Attoban, on dénombre plus de 80 élèves dans une classe de CP1. Devant cette difficulté de notre système éducatif, nous avons voulu savoir les solutions qu’envisage le ministère. Joint par téléphone, le mercredi 29 octobre, à 11 heures, Adama Coulibaly, directeur de la communication au ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique, s’est voulu rassurant.
« Afin de résoudre les problèmes liés à l’école, le gouvernement a décidé de réinventer le système éducatif ivoirien. Pour cela, des fonds de 4 milliards de francs CFA ont été mobilisés par le chef de l’État pour la construction, dès 2015, de plus écoles et de salles de classe. Désormais, c’est l’école qui ira vers les apprenants et non le contraire.
Nous pensons que seuls la construction de nouvelles infrastructures et le recrutement de plusieurs nouveaux enseignants pourront, à terme, résoudre les difficultés de notre école ». Quant à Silué Goxié, directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) de Gagnoa, il préconise la double vacation. Dans la recherche de solutions aux sureffectifs dans les classes, pourquoi ne pas organiser un séminaire national ? L’avenir de la nation en depend.
Depuis le 15 septembre, les élèves ont repris le chemin de l’école. Plus de deux mois après cette rentrée, le constat qui frappe, c’est le nombre d’élèves par classe dans les écoles publiques primaires et secondaires. Une situation qui n’est pas de nature à favoriser l’acquisition du savoir. « Avec 95 ou 100 élèves, on ne peut rien faire », reconnaît Silué Goxié, directeur régional de l’Éducation nationale à Gagnoa.
F.K, élève en classe de Terminal D au lycée municipal Pierre Gadié de Yopougon, a dû attendre deux mois avant d’avoir accès à une salle de classe.
« Nous n’avions pas de salle de classe. On nous a demandé de patienter. On a attendu deux mois. C’est la veille des congés de la Toussaint que nous avons eu une salle. Pourtant nous sommes en classe d’examen », raconte le jeune homme.
Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Dans les établissements du district d’Abidjan que nous avons visité le jeudi 23 octobre, la moyenne d’élèves par classe, entre 55 et 60, n’est pas respectée.
Au lycée municipal Pierre Gadié I et II de Yopougon, les élèves de Terminale sont 80 par classe.
Au lycée moderne de Port Bouët, les élèves de 6e, 65 par classe, ne disposent pas de tables-bancs. Ils sont obligés de suivre les cours assis à même le sol. Dans les écoles primaires, comme au Groupe scolaire Attoban, on dénombre plus de 80 élèves dans une classe de CP1. Devant cette difficulté de notre système éducatif, nous avons voulu savoir les solutions qu’envisage le ministère. Joint par téléphone, le mercredi 29 octobre, à 11 heures, Adama Coulibaly, directeur de la communication au ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique, s’est voulu rassurant.
« Afin de résoudre les problèmes liés à l’école, le gouvernement a décidé de réinventer le système éducatif ivoirien. Pour cela, des fonds de 4 milliards de francs CFA ont été mobilisés par le chef de l’État pour la construction, dès 2015, de plus écoles et de salles de classe. Désormais, c’est l’école qui ira vers les apprenants et non le contraire.
Nous pensons que seuls la construction de nouvelles infrastructures et le recrutement de plusieurs nouveaux enseignants pourront, à terme, résoudre les difficultés de notre école ». Quant à Silué Goxié, directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) de Gagnoa, il préconise la double vacation. Dans la recherche de solutions aux sureffectifs dans les classes, pourquoi ne pas organiser un séminaire national ? L’avenir de la nation en depend.