Paris - Quatre Ivoiriens ont été renvoyés en correctionnelle pour des vols commis lors des violences contre la communauté française à Abidjan en 2004, a-t-on appris lundi de sources judiciaires.
A la suite de ces événements, survenus en pleine guerre civile ivoirienne, 8.300 ressortissants français avaient été évacués et 232 plaintes déposées en
France.
La plupart des faits dénoncés dans ces plaintes, dont des viols, ne seront toutefois pas jugés, les auteurs présumés n’ayant pu être identifiés.
"Dix ans, c’est long pour cet épilogue judiciaire très incomplet", a regretté l’avocat de plusieurs victimes, Me Eric Morain selon qui "la justice française a fait ce qu’elle a pu". "Un procès se tiendra, c’est déjà ça", a-t-il conclu.
Ces exactions avaient été commises les 6 et 7 novembre 2004, pour l’essentiel à Abidjan, dans un contexte de tensions extrêmes entre la Côte d’Ivoire et la France.
Le 6 novembre, le bombardement ivoirien du camp militaire français de Bouaké avait tué neuf militaires français, entraînant une cinglante riposte de la force Licorne, qui avait détruit l’aviation ivoirienne, ce qui avait amené les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo à descendre dans les rues pour s’en prendre aux Français.
Une instruction avait été ouverte en décembre 2005 par le parquet de Paris, qui avait cependant écarté une majorité de plaintes, faute d’éléments permettant d’identifier leurs auteurs.
Conformément aux réquisitions du parquet, trois de ces Ivoiriens, âgés de 31, 34 et 39 ans, seront jugés pour vols avec violence en réunion contre un Français qui avait notamment pris trois coups de couteau lorsque "30 à 40 personnes" étaient venues saccager sa villa d’Abidjan.
L’un des trois avait été interpellé en France où il vivait en janvier 2006, mis en examen et finalement placé sous contrôle judiciaire après plusieurs mois de détention provisoire.
Âgé de 45 ans, le quatrième, un gendarme, sera jugé pour vol en réunion contre un autre Français qui avait dû se réfugier dans une pièce sécurisée de sa maison, prise d’assaut le même jour par 20 à 30 personnes.
ng/alh/fm
A la suite de ces événements, survenus en pleine guerre civile ivoirienne, 8.300 ressortissants français avaient été évacués et 232 plaintes déposées en
France.
La plupart des faits dénoncés dans ces plaintes, dont des viols, ne seront toutefois pas jugés, les auteurs présumés n’ayant pu être identifiés.
"Dix ans, c’est long pour cet épilogue judiciaire très incomplet", a regretté l’avocat de plusieurs victimes, Me Eric Morain selon qui "la justice française a fait ce qu’elle a pu". "Un procès se tiendra, c’est déjà ça", a-t-il conclu.
Ces exactions avaient été commises les 6 et 7 novembre 2004, pour l’essentiel à Abidjan, dans un contexte de tensions extrêmes entre la Côte d’Ivoire et la France.
Le 6 novembre, le bombardement ivoirien du camp militaire français de Bouaké avait tué neuf militaires français, entraînant une cinglante riposte de la force Licorne, qui avait détruit l’aviation ivoirienne, ce qui avait amené les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo à descendre dans les rues pour s’en prendre aux Français.
Une instruction avait été ouverte en décembre 2005 par le parquet de Paris, qui avait cependant écarté une majorité de plaintes, faute d’éléments permettant d’identifier leurs auteurs.
Conformément aux réquisitions du parquet, trois de ces Ivoiriens, âgés de 31, 34 et 39 ans, seront jugés pour vols avec violence en réunion contre un Français qui avait notamment pris trois coups de couteau lorsque "30 à 40 personnes" étaient venues saccager sa villa d’Abidjan.
L’un des trois avait été interpellé en France où il vivait en janvier 2006, mis en examen et finalement placé sous contrôle judiciaire après plusieurs mois de détention provisoire.
Âgé de 45 ans, le quatrième, un gendarme, sera jugé pour vol en réunion contre un autre Français qui avait dû se réfugier dans une pièce sécurisée de sa maison, prise d’assaut le même jour par 20 à 30 personnes.
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