Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bnesouda a proposé, mardi, le mois de septembre 2015 pour l'ouverture du procès de l'ancien Chef de l'Etat Ivoirien Laurent Gbagbo.
Cette proposition du procureur a été faite au cours de l'audience de "mise en état" qui s'est déroulée en l'absence de M. Gbagbo qui a "renoncé à son droit d'être présent". La Défense a pour sa part proposé "novembre ou décembre 2015" pour l'ouverture de ce procès.
Deux audiences distinctes pour l'affaire Laurent Gbagbo contre le Procureur Fatou Bensouda dans le cadre d'une ‘'conférence de mise en état'' ont lieu, mardi. Ces audiences ne ‘'marquent pas encore le début du procès'' de l'ancien Président ivoirien.
La première conférence a discuté de questions procédurales en vue de l'ouverture du procès et tandis que la deuxième s'est inscrite dans le cadre du réexamen périodique de la détention de l'accusé, qui doit être effectué par les juges au moins une fois tous les 120 jours, et au moins une fois par an lors d'une audience publique.
Le 12 juin dernier, la Chambre préliminaire I a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou–à titre subsidiaire– tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de Laurent Gbagbo.
Elle a renvoyé l'affaire en procès devant la Chambre de première instance I, composée du Juge Geoffrey Henderson (juge président), du juge Cuno Tarfusser et de la juge Olga Herrera-Carbuccia.
LS/APA
Cette proposition du procureur a été faite au cours de l'audience de "mise en état" qui s'est déroulée en l'absence de M. Gbagbo qui a "renoncé à son droit d'être présent". La Défense a pour sa part proposé "novembre ou décembre 2015" pour l'ouverture de ce procès.
Deux audiences distinctes pour l'affaire Laurent Gbagbo contre le Procureur Fatou Bensouda dans le cadre d'une ‘'conférence de mise en état'' ont lieu, mardi. Ces audiences ne ‘'marquent pas encore le début du procès'' de l'ancien Président ivoirien.
La première conférence a discuté de questions procédurales en vue de l'ouverture du procès et tandis que la deuxième s'est inscrite dans le cadre du réexamen périodique de la détention de l'accusé, qui doit être effectué par les juges au moins une fois tous les 120 jours, et au moins une fois par an lors d'une audience publique.
Le 12 juin dernier, la Chambre préliminaire I a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou–à titre subsidiaire– tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de Laurent Gbagbo.
Elle a renvoyé l'affaire en procès devant la Chambre de première instance I, composée du Juge Geoffrey Henderson (juge président), du juge Cuno Tarfusser et de la juge Olga Herrera-Carbuccia.
LS/APA