Korhogo – Le directeur général des douanes ivoiriennes, le Colonel major Issa Coulibaly, a condamné vivement les actes de vandalisme perpétrés à l’encontre des agents de la brigade mobile de Ferkessédougou par certains commerçants, lors d’une visite dans le département du Tchologo pour s’entretenir avec ces opérateurs économiques.
Venu constater les dégâts matériels causés lors de cet incident survenu mercredi à l’issue d’un contrôle de routine opéré sur un véhicule transportant des marchandises prohibées, le directeur général des douanes a indiqué que sa structure « ne tolérera pas des gens qui prospèrent dans l’incivisme fiscal ».
Il ajouté que la douane a plusieurs missions dont celle de veiller sur la santé des populations en luttant contre les produits contrefaits, notamment les faux médicaments et les marchandises de contrebande.
Pour lui, «il n’est donc pas normal qu’aujourd’hui encore, dans notre pays, des gens se croient au-dessus de la loi et refusent d’être contrôlés par la douane ».
Le président des commerçants de Ferké a, au nom de ses pairs, présenté ses excuses et demandé pardon à M. Coulibaly pour cet acte qui n’honore pas leur corporation et a rassuré que cela ne se reproduira plus.
Accédant à ce repentir, le responsable des douanes a toutefois ajouté que le procureur s’étant saisi de l’affaire, c’est lui seul qui appréciera et donnera la suite qui convient à cette situation.
Il a souhaité que les populations du Tchologo donnent l’exemple dans le cadre du civisme fiscal, pour ne pas mettre à mal la politique du président de la République, M. Alassane Ouattara, fils de la région.
Pour mieux faire passer le message, M. Coulibaly a indiqué qu’une équipe de la direction de la communication et de la qualité y sera envoyée en mission.
Abondant dans le même sens, le préfet de la région du Tchologo, Diakité Soualio, a exhorté les populations à collaborer avec la douane.
Une visite du poste de contrôle saccagé et d’un magasin contenant de l’huile prohibée s’en est suivie.
Le samedi 1er novembre, suite à un contrôle de routine, un camion transportant des marchandises prohibées a été saisi par la douane. Des commerçants, refusant cette mise sous séquestre, ont fait une descente sur la brigade mobile située au corridor et ont saccagé les bureaux, prenant des agents à partie. Déjà le jeudi, un autre véhicule transportant du sucre en provenance du Brésil avait été saisi, rappelle-t-on.
(AIP)
apk/kkp/tm
Venu constater les dégâts matériels causés lors de cet incident survenu mercredi à l’issue d’un contrôle de routine opéré sur un véhicule transportant des marchandises prohibées, le directeur général des douanes a indiqué que sa structure « ne tolérera pas des gens qui prospèrent dans l’incivisme fiscal ».
Il ajouté que la douane a plusieurs missions dont celle de veiller sur la santé des populations en luttant contre les produits contrefaits, notamment les faux médicaments et les marchandises de contrebande.
Pour lui, «il n’est donc pas normal qu’aujourd’hui encore, dans notre pays, des gens se croient au-dessus de la loi et refusent d’être contrôlés par la douane ».
Le président des commerçants de Ferké a, au nom de ses pairs, présenté ses excuses et demandé pardon à M. Coulibaly pour cet acte qui n’honore pas leur corporation et a rassuré que cela ne se reproduira plus.
Accédant à ce repentir, le responsable des douanes a toutefois ajouté que le procureur s’étant saisi de l’affaire, c’est lui seul qui appréciera et donnera la suite qui convient à cette situation.
Il a souhaité que les populations du Tchologo donnent l’exemple dans le cadre du civisme fiscal, pour ne pas mettre à mal la politique du président de la République, M. Alassane Ouattara, fils de la région.
Pour mieux faire passer le message, M. Coulibaly a indiqué qu’une équipe de la direction de la communication et de la qualité y sera envoyée en mission.
Abondant dans le même sens, le préfet de la région du Tchologo, Diakité Soualio, a exhorté les populations à collaborer avec la douane.
Une visite du poste de contrôle saccagé et d’un magasin contenant de l’huile prohibée s’en est suivie.
Le samedi 1er novembre, suite à un contrôle de routine, un camion transportant des marchandises prohibées a été saisi par la douane. Des commerçants, refusant cette mise sous séquestre, ont fait une descente sur la brigade mobile située au corridor et ont saccagé les bureaux, prenant des agents à partie. Déjà le jeudi, un autre véhicule transportant du sucre en provenance du Brésil avait été saisi, rappelle-t-on.
(AIP)
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