Abidjan (Côte d’Ivoire)- La Cour pénale internationale (CPI) a décidé, mardi, de maintenir l’ancien Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo en prison en attendant l’ouverture de son procès pour crime contre l’humanité.
‘'Dans le contexte de sa révision périodique de la détention du suspect, la Chambre de première instance I a décidé que Laurent Gbagbo resterait en détention'', indique un communiqué de la Cour transmis à APA.
‘'Elle ordonne également au Greffe et à la Défense de soumettre, d'ici le 24 novembre 2014, un rapport sur le suivi des mesures prises relatives à la santé de M. Gbagbo'', ajoute le texte.
Conformément à l'article 60-3 du Statut de Rome et la règle 118 du Règlement de preuve et de procédure, la Chambre doit périodiquement réexaminer sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect, au moins tous les 120 jours.
Jusqu'à présent, la question de la détention de M. Gbagbo a été examinée à six reprises par la Chambre. Laurent Gbagbo, 68 ans, est accusé de quatre crimes contre l'humanité, à savoir meurtres, viols, autres actes inhumains ou –à titre subsidiaire–tentatives de meurtre et persécutions, perpétrés en Côte d'Ivoire, lors de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011ayant fait plus de 3000 morts.
LS/hs
‘'Dans le contexte de sa révision périodique de la détention du suspect, la Chambre de première instance I a décidé que Laurent Gbagbo resterait en détention'', indique un communiqué de la Cour transmis à APA.
‘'Elle ordonne également au Greffe et à la Défense de soumettre, d'ici le 24 novembre 2014, un rapport sur le suivi des mesures prises relatives à la santé de M. Gbagbo'', ajoute le texte.
Conformément à l'article 60-3 du Statut de Rome et la règle 118 du Règlement de preuve et de procédure, la Chambre doit périodiquement réexaminer sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect, au moins tous les 120 jours.
Jusqu'à présent, la question de la détention de M. Gbagbo a été examinée à six reprises par la Chambre. Laurent Gbagbo, 68 ans, est accusé de quatre crimes contre l'humanité, à savoir meurtres, viols, autres actes inhumains ou –à titre subsidiaire–tentatives de meurtre et persécutions, perpétrés en Côte d'Ivoire, lors de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011ayant fait plus de 3000 morts.
LS/hs