Martin Assémian ne respirera plus jamais l’air de la liberté. Faute de soins, il est décédé, le samedi 15 novembre 2014, aux environs de 5 h du matin, à l’infirmerie de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), à en croire une source carcérale. Son corps a été transféré à la morgue de la prison, indique la même source.
Ils sont des centaines de jeunes gens, civils et militaires, qui croupissent à la Maca suite à la crise postélectorale qui a vu le renversement du président Laurent Gbagbo en avril 2011 par l’armée française au profit de son adversaire Alassane Ouattara. Dans l’indigence la plus totale, c’est avec angoisse qu’ils scrutent chaque jour l’horizon en vue d’une hypothétique libération tellement ils souffrent le martyre. En septembre dernier, ils étaient entrés en grève de la faim pour protester contre leurs difficiles conditions de vie dans cet univers carcéral où ils n’ont jusque-là bénéficié d’aucune assistance sociale. Plusieurs traînent des maladies plus ou moins graves.
Pour certaines sources pénitentiaires, il faut mettre le décès d’Assémian Martin au compte des mauvais traitements affligés quotidiennement aux prisonniers politiques pro-Gbagbo dont les plus nombreux ne sont jamais passés devant un juge.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr
Ils sont des centaines de jeunes gens, civils et militaires, qui croupissent à la Maca suite à la crise postélectorale qui a vu le renversement du président Laurent Gbagbo en avril 2011 par l’armée française au profit de son adversaire Alassane Ouattara. Dans l’indigence la plus totale, c’est avec angoisse qu’ils scrutent chaque jour l’horizon en vue d’une hypothétique libération tellement ils souffrent le martyre. En septembre dernier, ils étaient entrés en grève de la faim pour protester contre leurs difficiles conditions de vie dans cet univers carcéral où ils n’ont jusque-là bénéficié d’aucune assistance sociale. Plusieurs traînent des maladies plus ou moins graves.
Pour certaines sources pénitentiaires, il faut mettre le décès d’Assémian Martin au compte des mauvais traitements affligés quotidiennement aux prisonniers politiques pro-Gbagbo dont les plus nombreux ne sont jamais passés devant un juge.
Robert KRASSAULT
ciurbaine@yahoo.fr