Quatre instituts régionaux sur 5 opérationnels et le dernier en voie de l'être, l'Université panafricaine (UPA) accélère sa finalisation qu'elle projette de concrétiser par l'élection des premiers dirigeants et du choix du siège du rectorat lors du prochain sommet de l'Union africaine (UA) en janvier à Addis-Abeba, principal dossier d'une réunion tenue mardi à Yaoundé.
Dotée de 5 instituts de formation régionaux, l'UA est un projet conçu par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA pour servir de modèle de qualité et d'excellence académique. Pour son fonctionnement institutionnel, deux postes de responsabilité sont à pourvoir, mis à part celui de recteur : le président et le vice- président.
Selon le commissaire de l'UA en charge des ressources, de la science et de la technologie, Martial de Paul Ikounga, ces dirigeants doivent être désignés parmi 5 candidatures proposées par chacune des régions du continent. Mais jusqu'à mardi matin, seule l'Afrique centrale s'était prononcée depuis un an, pour un candidat originaire du Cameroun, par ailleurs en lice pour le siège du rectorat de l'université.
"Dans les postes, on espère que le problème de genre sera réglé en même temps", a souhaité à Xinhua le commissaire lors d'une réunion extraordinaire du bureau de la Conférence des ministres de l'éducation de l'UA (COMEDAF VI) tenue mardi à Yaoundé, sous la présidence de la ministre camerounaise de l'Education de base, Youssou Adidja Alim.
Cette université est opérationnelle depuis fin 2012 à Nairobi sur le campus de l'Université d'Etat Jomo Kenyatta d'agriculture et de technologie, par l'institut consacré des sciences fondamentales, de la technologie et de l'innovation, dévolu à l' Afrique de l'Est. Puis à Yaoundé et Buea au Cameroun par l' institut de la gouvernance, des humanités et des sciences sociales pour l'Afrique centrale.
L'institut des sciences de la vie et de la terre y compris la santé et l'agriculture a emboîté le pas en juin 2013 sur son site à Ibadan au Nigeria pour l'Afrique de l' Ouest, suivi depuis quelques semaines par l'institut des sciences de l'eau et de l'énergie y compris le changement climatique à Tlecem en Algérie, en attendant l'ouverture prévue d'ici à février 2015 de l'institut des sciences spatiales récemment attribué à l' Afrique du Sud, au nom de l'Afrique australe,mais dont le site reste encore à désigner.
Le projet a prévu la mise en place de 10 centres d'excellence autour de chacun de ces 5 instituts réservés aux études de maîtrise(master professionnel) et de doctorat et destinés à recevoir 100 étudiants boursiers par institut et par an pour les 5 premières années, puis 300 à terme, sélectionnés sur étude de dossier. Ces chiffres sont encore loin d'être atteints.
D'un effectif de 57 lauréats, la sortie de la première promotion de ces diplômés moulés pour véhiculer les idéaux du panafricanisme et répondre aux défis du développement technologique et scientifique du continent noir est annoncée pour le 24 novembre à l'institut de Nairobi qui, avec ceux de Yaoundé et d'Ibadan, vient de procéder aux premiers recrutements de titulaires de doctorats Ph D, selon Martial de Paul Ikounga.
"La chose qui était très difficile, c'était les moyens financiers.Nous avons des financements pour quatre ans", annonce-t- il. En plus de l'aide octroyée par l'Union européenne (UE), la Suède ou encore l'Inde, l'UA a reçu d'importants financements de l' ordre de 45 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) et de 20 millions d'euros de l'Allemagne pour ce projet d'université.
Pour l'instant, les 5 instituts universitaires sont dirigés par des responsables académiques nommés à titre intérimaire. L' Ethiopien Belay Kassa occupe celui de recteur, qui aurait déjà dû être pourvu, n'eût été la décision de rejet des 70 candidatures déclarées rendue par un panel de haut niveau constitué par la Commission de l'UA.
De l'avis du commissaire en charge des ressources humaines, de la science et de la technologie, ce comité ad hoc " a estimé que toutes les candidatures n'étaient pas à la hauteur de la tâche". Un autre appel à candidatures, que ce responsable souhaite plutôt restreint,doit être lancé.
Contrairement aux postes de président et de vice-président dont les candidatures sont présentées au niveau régional, la compétition pour le choix du siège du rectorat donne la latitude à chacun des 54 pays membres de l'UA de postuler de manière solitaire. En dehors du Cameroun, quatre autres pays sont pour l' heure a annoncés dans la course : le Bénin, la Tunisie, l'Ethiopie et le Congo.
Dotée de 5 instituts de formation régionaux, l'UA est un projet conçu par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA pour servir de modèle de qualité et d'excellence académique. Pour son fonctionnement institutionnel, deux postes de responsabilité sont à pourvoir, mis à part celui de recteur : le président et le vice- président.
Selon le commissaire de l'UA en charge des ressources, de la science et de la technologie, Martial de Paul Ikounga, ces dirigeants doivent être désignés parmi 5 candidatures proposées par chacune des régions du continent. Mais jusqu'à mardi matin, seule l'Afrique centrale s'était prononcée depuis un an, pour un candidat originaire du Cameroun, par ailleurs en lice pour le siège du rectorat de l'université.
"Dans les postes, on espère que le problème de genre sera réglé en même temps", a souhaité à Xinhua le commissaire lors d'une réunion extraordinaire du bureau de la Conférence des ministres de l'éducation de l'UA (COMEDAF VI) tenue mardi à Yaoundé, sous la présidence de la ministre camerounaise de l'Education de base, Youssou Adidja Alim.
Cette université est opérationnelle depuis fin 2012 à Nairobi sur le campus de l'Université d'Etat Jomo Kenyatta d'agriculture et de technologie, par l'institut consacré des sciences fondamentales, de la technologie et de l'innovation, dévolu à l' Afrique de l'Est. Puis à Yaoundé et Buea au Cameroun par l' institut de la gouvernance, des humanités et des sciences sociales pour l'Afrique centrale.
L'institut des sciences de la vie et de la terre y compris la santé et l'agriculture a emboîté le pas en juin 2013 sur son site à Ibadan au Nigeria pour l'Afrique de l' Ouest, suivi depuis quelques semaines par l'institut des sciences de l'eau et de l'énergie y compris le changement climatique à Tlecem en Algérie, en attendant l'ouverture prévue d'ici à février 2015 de l'institut des sciences spatiales récemment attribué à l' Afrique du Sud, au nom de l'Afrique australe,mais dont le site reste encore à désigner.
Le projet a prévu la mise en place de 10 centres d'excellence autour de chacun de ces 5 instituts réservés aux études de maîtrise(master professionnel) et de doctorat et destinés à recevoir 100 étudiants boursiers par institut et par an pour les 5 premières années, puis 300 à terme, sélectionnés sur étude de dossier. Ces chiffres sont encore loin d'être atteints.
D'un effectif de 57 lauréats, la sortie de la première promotion de ces diplômés moulés pour véhiculer les idéaux du panafricanisme et répondre aux défis du développement technologique et scientifique du continent noir est annoncée pour le 24 novembre à l'institut de Nairobi qui, avec ceux de Yaoundé et d'Ibadan, vient de procéder aux premiers recrutements de titulaires de doctorats Ph D, selon Martial de Paul Ikounga.
"La chose qui était très difficile, c'était les moyens financiers.Nous avons des financements pour quatre ans", annonce-t- il. En plus de l'aide octroyée par l'Union européenne (UE), la Suède ou encore l'Inde, l'UA a reçu d'importants financements de l' ordre de 45 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) et de 20 millions d'euros de l'Allemagne pour ce projet d'université.
Pour l'instant, les 5 instituts universitaires sont dirigés par des responsables académiques nommés à titre intérimaire. L' Ethiopien Belay Kassa occupe celui de recteur, qui aurait déjà dû être pourvu, n'eût été la décision de rejet des 70 candidatures déclarées rendue par un panel de haut niveau constitué par la Commission de l'UA.
De l'avis du commissaire en charge des ressources humaines, de la science et de la technologie, ce comité ad hoc " a estimé que toutes les candidatures n'étaient pas à la hauteur de la tâche". Un autre appel à candidatures, que ce responsable souhaite plutôt restreint,doit être lancé.
Contrairement aux postes de président et de vice-président dont les candidatures sont présentées au niveau régional, la compétition pour le choix du siège du rectorat donne la latitude à chacun des 54 pays membres de l'UA de postuler de manière solitaire. En dehors du Cameroun, quatre autres pays sont pour l' heure a annoncés dans la course : le Bénin, la Tunisie, l'Ethiopie et le Congo.