Abidjan - Les négociations entre des membres du gouvernement ivoirien et les soldats qui avaient manifesté mardi à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays, ont débuté mercredi en début de soirée au ministère de la Défense à Abidjan, a constaté l’AIP.
Cette rencontre qui a démarré aux environs de 18 H 10, va permettre de trouver une solution définitive aux revendications de quelque 8 000 ex-soldats de l’ex-rébellion des Forces nouvelles reversés entre 2009 et 2011 par vagues successives dans l’effectif de l’armée régulière, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou.
Parmi les manifestants se trouvent aussi des militaires qui avaient déserté l’armée régulière en 2002 pour rejoindre l’ex-rébellion, et avaient vu leur salaire suspendu pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011). Ces derniers réclament des "arriérés de solde", ainsi qu’une "harmonisation" des grades en fonction de leur ancienneté dans l’armée.
Dans une déclaration faite, mardi en début d'après-midi, sur les antennes de la RTI 1, Paul Koffi Koffi avait appelé les militaires "à regagner leur poste", annonçant que le chef de l'État Alassane Ouattara l'a instruit de "recevoir immédiatement" une délégation de ces soldats, afin de faire des propositions au Conseil nationale de sécurité.
M. Koffi Koffi a annoncé que les arriérés de soldes et de déplacements de 476 ex-FDS (Forces de défense et de sécurité) seront réglés entre fin novembre et fin décembre. "Les allocations de ressources pour couvrir les frais de santé seront accrues", a-t-il aussi promis.
Le calme est revenu à Abidjan et dans les villes consternées par ces remous depuis ce mercredi matin.
aaa/ik/tm
Cette rencontre qui a démarré aux environs de 18 H 10, va permettre de trouver une solution définitive aux revendications de quelque 8 000 ex-soldats de l’ex-rébellion des Forces nouvelles reversés entre 2009 et 2011 par vagues successives dans l’effectif de l’armée régulière, conformément à l’Accord politique de Ouagadougou.
Parmi les manifestants se trouvent aussi des militaires qui avaient déserté l’armée régulière en 2002 pour rejoindre l’ex-rébellion, et avaient vu leur salaire suspendu pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011). Ces derniers réclament des "arriérés de solde", ainsi qu’une "harmonisation" des grades en fonction de leur ancienneté dans l’armée.
Dans une déclaration faite, mardi en début d'après-midi, sur les antennes de la RTI 1, Paul Koffi Koffi avait appelé les militaires "à regagner leur poste", annonçant que le chef de l'État Alassane Ouattara l'a instruit de "recevoir immédiatement" une délégation de ces soldats, afin de faire des propositions au Conseil nationale de sécurité.
M. Koffi Koffi a annoncé que les arriérés de soldes et de déplacements de 476 ex-FDS (Forces de défense et de sécurité) seront réglés entre fin novembre et fin décembre. "Les allocations de ressources pour couvrir les frais de santé seront accrues", a-t-il aussi promis.
Le calme est revenu à Abidjan et dans les villes consternées par ces remous depuis ce mercredi matin.
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