Les suites de la grogne dans l’Armée ainsi que la situation au Front populaire ivoirien (FPI) sont les deux sujets de notre revue de presse du jour. Bienvenue sur Linfodrome.ci.
Le gouvernement négocie
La mutinerie de certains éléments de l’Armée ivoirienne a poussé les autorités ivoiriennes à la table de négociations. Ainsi, fait savoir L’Inter, une rencontre a eu lieu hier entre les deux parties. « 24h après la grogne au sein des FRCI : rencontre de vérité avec les militaires, hier », livre à sa Une le journal. « Plus de2h30 d'échanges, loin des objectifs de caméras et d'appareils photos des journalistes. C'est le temps qu'aura mis la séance de travail entre des membres du gouvernement conduits par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko et différentes délégations des militaires qui se sont soulevés, avant-hier mardi, dans les casernes ivoiriennes (…)Au cours des échanges à huis clos, selon les indiscrétions qui nous sont parvenues, il s'est agi de la mise en place d'un comité pour négocier avec les militaires insurgés et faire des propositions au chef de l'Etat relativement à leurs revendications. C'est ce comité, qui va conduire toutes les négociations afin d'épuiser totalement les questions, qui ont conduit au soulèvement dans des casernes », relate le quotidien.
Sur cette rencontre, Soir Info se penche sur un incident. « Après le soulèvement militaire : des gendarmes et policiers chassés à une réunion avec les mutins », peut-on lire à la Une du journal. « Mais le fait marquant, c’est que juste avant de débuter la réunion, des policiers et des gendarmes, qui étaient présents dans la salle de réunion pour prendre part aux négociations, ont été priés de sortir pour laisser les débats se faire entre les caporaux mutins et les autorités en charge du dossier. « Que ceux qui ne sont pas invités sortent de la salle. Que les policiers et les gendarmes qui sont dans la salle sortent », a lancé le ministre chargé de la Défense. Cet ordre concernait une dizaine d’éléments de la police et de la gendarmerie. « Vos chefs sont déjà là », a-t-il renchéri. Paul Koffi Koffi s’y est pris par deux fois pour faire sortir ces éléments qui, à en croire certaines indiscrétions, sont concernés, eux aussi, par la situation qui a entraîné la mutinerie de mardi. C’est qu’avant d’être mutés à la gendarmerie ou à la police nationale, ces éléments ont appartenu aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) », fait savoir le journal.
Quant à Le Patriote, il indique que les militaires sont satisfaits de cette rencontre avec les autorités. « Les militaires après une rencontre avec les autorités : ‘’merci, Président’’ », souligne à sa Une le journal. A en croire le quotidien, « gonflés à bloc à leur arrivée, les militaires sont repartis satisfaits. En témoignent les bénédictions qu’ils ont adressées au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui conduisait la délégation ministérielle ».
C’est aussi l’avis de L’Expression qui livre à sa Une : « le porte-parole des frondeurs : ‘’Nous sommes prêts pour le président’’ ». « Le président de la République a démontré qu’il est prêt pour nous, nous aussi, nous somme prêts pour lui a déclaré le porte-parole des frondeurs.
Le feu couve
Cependant, du côté des journaux proches de l’opposition, l’ont est convaincu que ce n’est pas encore l’épilogue de la crise. « Après la mutinerie des FRCI : Soumaila Bakayoko sur le départ », titre à sa Une Le Temps. « Des sources concordantes et bien introduites évoquent un limogeage imminent de Soumaila Bakayoko », commente le quotidien.
Lg Infos indique de son côté que « malgré les promesses, ce n’est pas fini ». Le journal fait savoir que « la mutinerie généralisée des militaires ivoiriens n’a pas encore fini de livrer ses secrets ».
Toujours chaud au FPI
La bataille pour le contrôle du Front Populaire Ivoirien (FPI) continue de faire des vagues. Sur la question de l'authenticité des dossiers de Gbagbo, Le Patriote écrit que « AFFI conteste et porte plainte » et écrit : « Le président du FPI, après avoir mis en cause la volonté personnelle de Laurent Gbagbo d'être candidat à la présidence du parti, est désormais décidé à frapper très fort dans le camp des frondeurs qui ont déposé et validé la candidature de Gbagbo (…) Affi N'guessan, selon des sources proches de lui, s'apprête à traduire en justice Michel Gbagbo et Vy Paul, le président du comité de contrôle » du FPI.
Pourtant Michel Gbagbo persiste : « La candidature de mon père est sans tâche ». Il avancera que « légaliste qu'il est, le président Gbagbo a pris la peine de se faire constituer une candidature sans tâche. Le comité de contrôle est chargé de sa validation. S'il y a un manque, cet organe le dira. Dans le cas contraire, la candidature sera validée », rapporte Le Temps. Le fils de Laurent Gbagbo explique la candidature se on père par le fait que « le président Gbagbo est dans une posture de combat ». Mais pour Guy Labertit, homme politique français, la crise au FPI n'atteint pas Gbagbo. « Gbagbo est au-dessus d'un débat interne au FPI », à en croire la Une de Notre Voie. Sur la crise Labertit donne son avis : « J'ai connu le FPI dans sa période de clandestine en 1982 et je ne me suis jamais immiscé dans ses affaires internes tout en partageant et accompagnant son action. Cependant, Laurent Gbagbo est aujourd'hui un acteur incontournable de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire et il me semble au-dessus d'un débat interne au sein du FPI dont il reste bien sûr le ''père-fondateur'' »
Abraham KOUASSI
Le gouvernement négocie
La mutinerie de certains éléments de l’Armée ivoirienne a poussé les autorités ivoiriennes à la table de négociations. Ainsi, fait savoir L’Inter, une rencontre a eu lieu hier entre les deux parties. « 24h après la grogne au sein des FRCI : rencontre de vérité avec les militaires, hier », livre à sa Une le journal. « Plus de2h30 d'échanges, loin des objectifs de caméras et d'appareils photos des journalistes. C'est le temps qu'aura mis la séance de travail entre des membres du gouvernement conduits par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko et différentes délégations des militaires qui se sont soulevés, avant-hier mardi, dans les casernes ivoiriennes (…)Au cours des échanges à huis clos, selon les indiscrétions qui nous sont parvenues, il s'est agi de la mise en place d'un comité pour négocier avec les militaires insurgés et faire des propositions au chef de l'Etat relativement à leurs revendications. C'est ce comité, qui va conduire toutes les négociations afin d'épuiser totalement les questions, qui ont conduit au soulèvement dans des casernes », relate le quotidien.
Sur cette rencontre, Soir Info se penche sur un incident. « Après le soulèvement militaire : des gendarmes et policiers chassés à une réunion avec les mutins », peut-on lire à la Une du journal. « Mais le fait marquant, c’est que juste avant de débuter la réunion, des policiers et des gendarmes, qui étaient présents dans la salle de réunion pour prendre part aux négociations, ont été priés de sortir pour laisser les débats se faire entre les caporaux mutins et les autorités en charge du dossier. « Que ceux qui ne sont pas invités sortent de la salle. Que les policiers et les gendarmes qui sont dans la salle sortent », a lancé le ministre chargé de la Défense. Cet ordre concernait une dizaine d’éléments de la police et de la gendarmerie. « Vos chefs sont déjà là », a-t-il renchéri. Paul Koffi Koffi s’y est pris par deux fois pour faire sortir ces éléments qui, à en croire certaines indiscrétions, sont concernés, eux aussi, par la situation qui a entraîné la mutinerie de mardi. C’est qu’avant d’être mutés à la gendarmerie ou à la police nationale, ces éléments ont appartenu aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) », fait savoir le journal.
Quant à Le Patriote, il indique que les militaires sont satisfaits de cette rencontre avec les autorités. « Les militaires après une rencontre avec les autorités : ‘’merci, Président’’ », souligne à sa Une le journal. A en croire le quotidien, « gonflés à bloc à leur arrivée, les militaires sont repartis satisfaits. En témoignent les bénédictions qu’ils ont adressées au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui conduisait la délégation ministérielle ».
C’est aussi l’avis de L’Expression qui livre à sa Une : « le porte-parole des frondeurs : ‘’Nous sommes prêts pour le président’’ ». « Le président de la République a démontré qu’il est prêt pour nous, nous aussi, nous somme prêts pour lui a déclaré le porte-parole des frondeurs.
Le feu couve
Cependant, du côté des journaux proches de l’opposition, l’ont est convaincu que ce n’est pas encore l’épilogue de la crise. « Après la mutinerie des FRCI : Soumaila Bakayoko sur le départ », titre à sa Une Le Temps. « Des sources concordantes et bien introduites évoquent un limogeage imminent de Soumaila Bakayoko », commente le quotidien.
Lg Infos indique de son côté que « malgré les promesses, ce n’est pas fini ». Le journal fait savoir que « la mutinerie généralisée des militaires ivoiriens n’a pas encore fini de livrer ses secrets ».
Toujours chaud au FPI
La bataille pour le contrôle du Front Populaire Ivoirien (FPI) continue de faire des vagues. Sur la question de l'authenticité des dossiers de Gbagbo, Le Patriote écrit que « AFFI conteste et porte plainte » et écrit : « Le président du FPI, après avoir mis en cause la volonté personnelle de Laurent Gbagbo d'être candidat à la présidence du parti, est désormais décidé à frapper très fort dans le camp des frondeurs qui ont déposé et validé la candidature de Gbagbo (…) Affi N'guessan, selon des sources proches de lui, s'apprête à traduire en justice Michel Gbagbo et Vy Paul, le président du comité de contrôle » du FPI.
Pourtant Michel Gbagbo persiste : « La candidature de mon père est sans tâche ». Il avancera que « légaliste qu'il est, le président Gbagbo a pris la peine de se faire constituer une candidature sans tâche. Le comité de contrôle est chargé de sa validation. S'il y a un manque, cet organe le dira. Dans le cas contraire, la candidature sera validée », rapporte Le Temps. Le fils de Laurent Gbagbo explique la candidature se on père par le fait que « le président Gbagbo est dans une posture de combat ». Mais pour Guy Labertit, homme politique français, la crise au FPI n'atteint pas Gbagbo. « Gbagbo est au-dessus d'un débat interne au FPI », à en croire la Une de Notre Voie. Sur la crise Labertit donne son avis : « J'ai connu le FPI dans sa période de clandestine en 1982 et je ne me suis jamais immiscé dans ses affaires internes tout en partageant et accompagnant son action. Cependant, Laurent Gbagbo est aujourd'hui un acteur incontournable de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire et il me semble au-dessus d'un débat interne au sein du FPI dont il reste bien sûr le ''père-fondateur'' »
Abraham KOUASSI