Abidjan - Les négociations entamées mercredi entre le gouvernement et des militaires ivoiriens qui avaient manifesté la veille pour obtenir de l'avancement et de meilleures soldes ont connu des avancées notables, ont affirmé les deux parties.
"Nous avons eu des avancées notables sur les différentes questions abordées", a déclaré le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko, au terme de trois heures de discussions avec les délégués des militaires.
La conclusion des travaux interviendra jeudi, a estimé M. Bakayoko, entouré d'autres ministres, dont celui de la Défense Paul Koffi Koffi.
Abondant dans le même sens, le Caporal Inza Diabaté, porte-parole des militaires, a salué une évolution sur le sujet des "indemnités de logements et les questions d'avancement".
"Notre problème est purement militaire et le restera", a martelé de son côté le quartier-maître Siaka Ouattara, rejetant toute revendication politique.
Des centaines de militaires ivoiriens ont mis fin mercredi à leur mouvement après une promesse du gouvernement de satisfaire leurs revendications.
"Le calme est revenu dans les casernes et partout dans le pays", a déclaré à l'AFP un officier sous couvert d'anonymat.
La vague de protestation est partie de Bouaké, capitale de la rébellion qui contrôlait le nord du pays de 2002 à 2011, durant une crise politico-militaire qui fit des milliers de morts et pendant laquelle la Côte d'Ivoire fut coupée en deux.
Le mouvement s'est ensuite étendu à Abidjan, la capitale économique, et d'autres villes-casernes du pays.
Mardi, le ministre de la Défense avait rapidement annoncé une série de mesures et demandé aux militaires "de regagner leurs postes". Dans la soirée, son homologue de l'Intérieur, M. Bakayoko avait annoncé lui aussi des mesures allant dans le sens des revendications des militaires.
Un groupe de 575 militaires, intégrés dans l'armée en 2011, et un autre groupe de 8.400 caporaux, qui demandaient la prise en compte d'arriérés de soldes à partir de 2009, ont vu leurs demandes satisfaites, avait déclaré M. Bakayoko.
Même si le calme est revenu, cette vague de protestations inquiète à moins d'un an du scrutin présidentiel d'octobre 2015.
Selon plusieurs sources sécuritaires, d'anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l'accord de paix de Ouagadougou, signé en 2007, sont à l'origine du mouvement de mardi.
ck/jf/ai
"Nous avons eu des avancées notables sur les différentes questions abordées", a déclaré le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko, au terme de trois heures de discussions avec les délégués des militaires.
La conclusion des travaux interviendra jeudi, a estimé M. Bakayoko, entouré d'autres ministres, dont celui de la Défense Paul Koffi Koffi.
Abondant dans le même sens, le Caporal Inza Diabaté, porte-parole des militaires, a salué une évolution sur le sujet des "indemnités de logements et les questions d'avancement".
"Notre problème est purement militaire et le restera", a martelé de son côté le quartier-maître Siaka Ouattara, rejetant toute revendication politique.
Des centaines de militaires ivoiriens ont mis fin mercredi à leur mouvement après une promesse du gouvernement de satisfaire leurs revendications.
"Le calme est revenu dans les casernes et partout dans le pays", a déclaré à l'AFP un officier sous couvert d'anonymat.
La vague de protestation est partie de Bouaké, capitale de la rébellion qui contrôlait le nord du pays de 2002 à 2011, durant une crise politico-militaire qui fit des milliers de morts et pendant laquelle la Côte d'Ivoire fut coupée en deux.
Le mouvement s'est ensuite étendu à Abidjan, la capitale économique, et d'autres villes-casernes du pays.
Mardi, le ministre de la Défense avait rapidement annoncé une série de mesures et demandé aux militaires "de regagner leurs postes". Dans la soirée, son homologue de l'Intérieur, M. Bakayoko avait annoncé lui aussi des mesures allant dans le sens des revendications des militaires.
Un groupe de 575 militaires, intégrés dans l'armée en 2011, et un autre groupe de 8.400 caporaux, qui demandaient la prise en compte d'arriérés de soldes à partir de 2009, ont vu leurs demandes satisfaites, avait déclaré M. Bakayoko.
Même si le calme est revenu, cette vague de protestations inquiète à moins d'un an du scrutin présidentiel d'octobre 2015.
Selon plusieurs sources sécuritaires, d'anciens éléments rebelles, intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l'accord de paix de Ouagadougou, signé en 2007, sont à l'origine du mouvement de mardi.
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