Abidjan - Le président de la République, Alassane Ouattara, a fait la promesse, jeudi, que le paiement des arriérés de solde des soldats qui ont manifesté mardi à Abidjan et à l’intérieur du pays sera réglé dès la fin du mois de novembre.
« Dès la fin du mois de novembre, nous allons régler vos arriérés de solde », a déclaré le chef de l'Etat aux soldats, lors des négociations avec les mutins.
Concernant la question des grades, il a fait savoir qu’il est d’accord avec le compromis trouvé qui permet de tenir compte des durées et des compétences parce qu'il sera difficile de promouvoir 8 400 caporaux en même temps.
Quelque 8000 ex-soldats de l’ex-rébellion des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) reversés entre 2009 et 2011 par vagues successives dans les effectifs de l’armée régulière, conformément à l’accord politique de Ouagadougou, réclamaient des arriérés de solde depuis 2009.
Parmi les soldats, se trouvent aussi des militaires qui avaient déserté l’armée régulière en 2002 pour rejoindre les FAFN et qui avaient vu leurs salaires suspendus pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011). Ces derniers réclament aussi une harmonisation en fonction de leur ancienneté dans l’armée.
(AIP)
sdaf/kkp/cmas
« Dès la fin du mois de novembre, nous allons régler vos arriérés de solde », a déclaré le chef de l'Etat aux soldats, lors des négociations avec les mutins.
Concernant la question des grades, il a fait savoir qu’il est d’accord avec le compromis trouvé qui permet de tenir compte des durées et des compétences parce qu'il sera difficile de promouvoir 8 400 caporaux en même temps.
Quelque 8000 ex-soldats de l’ex-rébellion des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) reversés entre 2009 et 2011 par vagues successives dans les effectifs de l’armée régulière, conformément à l’accord politique de Ouagadougou, réclamaient des arriérés de solde depuis 2009.
Parmi les soldats, se trouvent aussi des militaires qui avaient déserté l’armée régulière en 2002 pour rejoindre les FAFN et qui avaient vu leurs salaires suspendus pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011). Ces derniers réclament aussi une harmonisation en fonction de leur ancienneté dans l’armée.
(AIP)
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