Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, a pris part, jeudi 20 novembre, à la Maison de l’entreprise, à Abidjan-Plateau, à la table ronde « Business » organisée par le cabinet d’avocats à vocation internationale, Bilé-Aka, Brizoua-Bi et Associés, sur le thème : « La sécurité des investissements privés en Côte d’Ivoire ».
Pour l’investisseur à la recherche du profit, la sécurité est un critère majeur étudié et pris en compte avant de prendre une décision soit d’implantation soit de retrait d’un pays donné. En tant que panéliste du jour, M. Gnénéma Coulibaly a indiqué que « le Gouvernement s’emploie à faire en sorte que la sécurité revête toute sa grandeur ».
Cet engagement se traduit, entre autres, par la mise de la ville d’Abidjan sous vidéo surveillance de 200 caméras, de l’implantation du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) et des Forces d’intervention rapide hyper équipés et qui font des patrouilles terrestres, la réintégration des « Dozos » et des ex-combattants, à travers le processus Désarment, démobilisation et réintégration (DDR), la baisse du niveau d’insécurité passé de 2,2 en fin 2012 à 1,13 en fin 2014, l’existence de la direction d’intervention des traces technologiques (DITT) qui lutte contre la cybercriminalité et qui a permis de sauver 1 528 268 300 FCFA.
Le ministre a ajouté qu’il est prévu « le déploiement du CCDO dans l’intérieur du pays comme Yamoussoukro, Korhogo, San Pedro, Duékoué, l’augmentation à 500 du nombre de caméras de surveillance à Abidjan et la création de brigades et polices dans tout le pays ».
Ces réformes sont renforcées par la mise en place du tribunal de commerce d’Abidjan, la dotation du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPIC) de moyens conséquents de sorte à faciliter la création d’une entreprise en quarante-huit heures, le renforcement des capacités des magistrats , la ratification de conventions et lois portant sur les textes d’arbitrage et de médiation judiciaire conventionnelle, la Haute autorité pour la bonne gouvernance, etc.
Relativement au règne de la corruption et à la contrefaçon, le Garde des Sceaux a appelé les investisseurs « à appuyer la justice en termes de formation et d’équipement » afin qu’elle soit plus efficace.
En fin de compte, M. Coulibaly a invité « les justiciables à faire confiance à la justice ».
Quant au second panéliste, M. Souley Amadou, directeur secteur privé à la Banque africaine de développement, il a soutenu que « la présence de la BAD constitue une sorte de couverture politique » pour les investisseurs car son institution « est à la fois actrice et partenaire dans la sécurité ».
Il a préconisé l’élaboration « d’un système fiable et équitable pour lutter contre l’insécurité judiciaire».
Cette table-ronde a réuni bon nombre d’investisseurs privés et d’acteurs du secteur judiciaire.
Le cabinet d’avocats, Bilé-Aka, Brizoua-Bi et Associés, est installé à Abidjan et copte en son sein une équipe de plus de 10 avocats, juristes et consultants.
Pour l’investisseur à la recherche du profit, la sécurité est un critère majeur étudié et pris en compte avant de prendre une décision soit d’implantation soit de retrait d’un pays donné. En tant que panéliste du jour, M. Gnénéma Coulibaly a indiqué que « le Gouvernement s’emploie à faire en sorte que la sécurité revête toute sa grandeur ».
Cet engagement se traduit, entre autres, par la mise de la ville d’Abidjan sous vidéo surveillance de 200 caméras, de l’implantation du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) et des Forces d’intervention rapide hyper équipés et qui font des patrouilles terrestres, la réintégration des « Dozos » et des ex-combattants, à travers le processus Désarment, démobilisation et réintégration (DDR), la baisse du niveau d’insécurité passé de 2,2 en fin 2012 à 1,13 en fin 2014, l’existence de la direction d’intervention des traces technologiques (DITT) qui lutte contre la cybercriminalité et qui a permis de sauver 1 528 268 300 FCFA.
Le ministre a ajouté qu’il est prévu « le déploiement du CCDO dans l’intérieur du pays comme Yamoussoukro, Korhogo, San Pedro, Duékoué, l’augmentation à 500 du nombre de caméras de surveillance à Abidjan et la création de brigades et polices dans tout le pays ».
Ces réformes sont renforcées par la mise en place du tribunal de commerce d’Abidjan, la dotation du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPIC) de moyens conséquents de sorte à faciliter la création d’une entreprise en quarante-huit heures, le renforcement des capacités des magistrats , la ratification de conventions et lois portant sur les textes d’arbitrage et de médiation judiciaire conventionnelle, la Haute autorité pour la bonne gouvernance, etc.
Relativement au règne de la corruption et à la contrefaçon, le Garde des Sceaux a appelé les investisseurs « à appuyer la justice en termes de formation et d’équipement » afin qu’elle soit plus efficace.
En fin de compte, M. Coulibaly a invité « les justiciables à faire confiance à la justice ».
Quant au second panéliste, M. Souley Amadou, directeur secteur privé à la Banque africaine de développement, il a soutenu que « la présence de la BAD constitue une sorte de couverture politique » pour les investisseurs car son institution « est à la fois actrice et partenaire dans la sécurité ».
Il a préconisé l’élaboration « d’un système fiable et équitable pour lutter contre l’insécurité judiciaire».
Cette table-ronde a réuni bon nombre d’investisseurs privés et d’acteurs du secteur judiciaire.
Le cabinet d’avocats, Bilé-Aka, Brizoua-Bi et Associés, est installé à Abidjan et copte en son sein une équipe de plus de 10 avocats, juristes et consultants.