Abidjan - La confirmation, jeudi, des charges de crimes contre l’humanité à l’encontre de Charles Blé Goudé, ex-leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, "n’est une surprise" pour le gouvernement ivoirien, a déclaré le même jour le porte-parole dudit gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
"Ce n’est pas une surprise", a succinctement commenté M. Nabagné Koné, lors d’une conférence presse au terme d’un Conseil des ministres.
La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, jeudi, quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre de Charles Blé Goudé, l’ex-leader de la jeunesse proche de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
Charles Blé Goudé serait pénalement responsable de quatre chefs de crimes contre l'humanité, à savoire le meurtre, le viol, les autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – la tentative de meurtre, et la persécution, perpétrés à Abidjan durant la crise postélectorale ivoirienne entre décembre 2010 et avril 2011, qui a fait quelque 3000 morts.
Agé de 42 ans, il a été remis à la CPI le 22 mars 2014 par les autorités de la Côte d'Ivoire, suite à un mandat d’arrêt délivré par ladite juridiction le 21 décembre 2011. Son audience de confirmation des charges a eu lieu du 29 septembre au 2 octobre 2014.
kg/tm
"Ce n’est pas une surprise", a succinctement commenté M. Nabagné Koné, lors d’une conférence presse au terme d’un Conseil des ministres.
La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, jeudi, quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre de Charles Blé Goudé, l’ex-leader de la jeunesse proche de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
Charles Blé Goudé serait pénalement responsable de quatre chefs de crimes contre l'humanité, à savoire le meurtre, le viol, les autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – la tentative de meurtre, et la persécution, perpétrés à Abidjan durant la crise postélectorale ivoirienne entre décembre 2010 et avril 2011, qui a fait quelque 3000 morts.
Agé de 42 ans, il a été remis à la CPI le 22 mars 2014 par les autorités de la Côte d'Ivoire, suite à un mandat d’arrêt délivré par ladite juridiction le 21 décembre 2011. Son audience de confirmation des charges a eu lieu du 29 septembre au 2 octobre 2014.
kg/tm
