Le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a mis depuis quelques mois au point Codipost, un logiciel de gestion du personnel de ce ministère. Qui permet à l’enseignant (du primaire et du secondaire), grâce à la création d’un espace agent, de fournir à la Direction des ressources humaines de ce ministère de fournir des informations. A en croire ces enseignants, ces informations à fournir sur ce logiciel, sont gratuites, conformément aux instructions de la tutelle.
Depuis quelques jours, la grogne a gagné les écoles primaires où selon les instituteurs, des inspecteurs de l’enseignement primaire et des directeurs d’école leur imposent des frais illégaux. « Cette pratique existe à Cocody 1 où des agents de l’inspection rackettent les instituteurs. Ils prennent 5000Fcfa aux enseignants pour l’espace agent et 1000Fcfa pour la création de leur adresse électronique. Des inspecteurs de l’enseignement primaire obligent les enseignants à venir se faire codifier dans les locaux des IEP sous prétexte qu’ailleurs, ils sont exposés aux cybercriminels.
Non seulement ces agents indélicats refusent de rembourser les sommes perçues aux victimes. Mais plus grave, ils gardent volontairement les documents de certaines personnes » dénoncent Marie- Jeanne Zilé , Sg adjoint du Midd à l’IEP Cocody1.
A en croire d’autres instituteurs, les enseignants mariées paient 5000Fcfa pour faire scanner 10 documents. Les célibataires (les femmes comme les hommes), 3000Fcfa pour 6 documents à scanner. Ces instituteurs ont également mis à nu une autre forme de racket de nombreux directeurs d’écoles dans certaines inspections de l’enseignement primaire.
« En plus des 5OOFcfa du droit d’examen, il est demandé 2000 Fcfa à chaque élève de Cm2. Plus grave 1200Fcfa pour les compositions et examens blancs » témoigne H. Jonas, un instituteur d’une IEP de Yopougon.
Nous avons tenté sans succès de rencontrer Ibrahima Kourouma, l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspection générale de ce ministère, pour entendre sa version des faits. Egalement Mme Nathalie Pongathié, l’inspectrice de l’Enseignement primaire de Cocody 1.
Charles Bédé
Depuis quelques jours, la grogne a gagné les écoles primaires où selon les instituteurs, des inspecteurs de l’enseignement primaire et des directeurs d’école leur imposent des frais illégaux. « Cette pratique existe à Cocody 1 où des agents de l’inspection rackettent les instituteurs. Ils prennent 5000Fcfa aux enseignants pour l’espace agent et 1000Fcfa pour la création de leur adresse électronique. Des inspecteurs de l’enseignement primaire obligent les enseignants à venir se faire codifier dans les locaux des IEP sous prétexte qu’ailleurs, ils sont exposés aux cybercriminels.
Non seulement ces agents indélicats refusent de rembourser les sommes perçues aux victimes. Mais plus grave, ils gardent volontairement les documents de certaines personnes » dénoncent Marie- Jeanne Zilé , Sg adjoint du Midd à l’IEP Cocody1.
A en croire d’autres instituteurs, les enseignants mariées paient 5000Fcfa pour faire scanner 10 documents. Les célibataires (les femmes comme les hommes), 3000Fcfa pour 6 documents à scanner. Ces instituteurs ont également mis à nu une autre forme de racket de nombreux directeurs d’écoles dans certaines inspections de l’enseignement primaire.
« En plus des 5OOFcfa du droit d’examen, il est demandé 2000 Fcfa à chaque élève de Cm2. Plus grave 1200Fcfa pour les compositions et examens blancs » témoigne H. Jonas, un instituteur d’une IEP de Yopougon.
Nous avons tenté sans succès de rencontrer Ibrahima Kourouma, l’inspecteur général, coordonnateur général de l’inspection générale de ce ministère, pour entendre sa version des faits. Egalement Mme Nathalie Pongathié, l’inspectrice de l’Enseignement primaire de Cocody 1.
Charles Bédé