Discours du président Robert Beugré Mambé, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, lors de la rencontre des Maires de Côte d’Ivoire avec le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, relative à la déclaration de paris 2014 pour mettre fin à l’épidémie du SIDA d’ici 2030 à l’Hôtel du District d’Abidjan, le 19 décembre dernier.
Mme la Représentante de Mme le Ministre de la Santé et chargé de la gestion du mécanisme du sida
Messieurs et Mesdames les représentants des différents ministres
Monsieur le Préfet d’Abidjan
Distingués Maires venus de tous les horizons de la Cote d’Ivoire
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux
Directeurs et Chefs de service
Distingués invités,
Excellence M. Michel SIDIBE, Il y a à peine deux semaines, vous et nous, étions à Paris auprès de Mme Anne Idalgo, Maire de la ville de Paris avec qui nous avons identifié de configurer des actions concrètes en vue d’endiguer le phénomène du sida.
A cette occasion j’ai vu avec quelle détermination vous êtes engagés dans cette lutte et vous m’avez dit lors de cette rencontre qu’il est possible qu’avant la fin de l’année vous soyez à Abidjan. Vous voici donc à Abidjan avec des frères et des sœurs que nous connaissons avec qui nous avons travaillé à Paris. Je voudrais que nous ivoiriens, nous les ovationnions comme il se doit.
M. Michel SIDIBE est ivoirien parce qu’il connait bien la Côte d’ Ivoire depuis son enfance même s’il ne réside pas ici. La Cote d’Ivoire est une partie de lui-même et je vous demande de l’applaudir de nouveau pour l’encourager parce qu’il est chez lui.
Distingués invités, tout à l’heure, au terme de la signature par mesdames et messieurs les Maires, qui nous ont honoré de leur présence malgré les calendriers très chargé de fin d’année parce que je sais qu’il ya des arbres de noël un peu partout, vous avez tenu a venir à cette rencontre, Excellence M. Michel SIDIBE c’est pour vous dire toute l’importance que les maires de Côte d’Ivoire accordent à la résolution de ce problème du sida. Je voudrais qu’on les encourage et qu’on les félicite.
Ceci étant dit, si le sida constitue la deuxième cause de mortalité peut être en Afrique et en Côte d’ivoire particulièrement,
si le sida dans ses effets les plus néfastes occasionne l’accroissement de la population d’orphelins,
si le sida affaiblit l’organisme et ne l’autorise pas dans certaine phases de son évolution à donner l’optimum de ses capacités,
si le sida dénature à certains égards le caractère des relations sociales,
si le sida est un adjuvent accélérateur de la précarité sociale, alors le sida est un adversaire du bien être de l’espèce humaine.
Il nous rappelle nos limites sous les formes multiples. Limites dans nos capacités à affronter dans les proportions de temps adéquats les inattendus du quotidien.
Limite à nous imposer une discipline de vie sociale.
Limite dans l’expression de notre humanité à l’égard des autres.
Je veux parler ici de la solidarité. Pour vaincre le sida il nous faudra donc une révolution intérieure. Une révolution intérieure holistique c’est à dire qui englobe tout l’homme et qui nous ouvre une nouvelle vision prospective de la réalité et des solutions qui confèrent à nos actions toute leur efficacité. La victoire sur le sida ne sera totale que si chacun de nous est habité d’un esprit de chevalerie. Seule la chevalerie de l’esprit et la chevalerie de l’action orientée vers le bien être des autres, celle qui nous instruit de nous fondre à la souffrance d’autrui.
Tel est le sens de la déclaration de Paris qui enseigne que la solution au problème du sida est ancrée dans notre esprit, dans notre façon d’agir, dans notre façon de réagir, dans notre façon de nous projeter vers les autres.
Honneur et gloire à toutes les actions que vous menez, Excellence M. le Directeur Exécutif vous et vos et vos collaborateurs.
Honneur à l’ONU parce que l’ONU est un partenaire privilégié.
Honneur aux Etats Unis d’Amérique qui ne lésinent pas sur les moyens pour aider les pays africains.
Honneur à tous nos partenaires qui conjuguent leurs efforts pour nous aider à endiguer ce phénomène.
Gloire à tous ceux et à toutes celles qui comprendront que la plus belle des religions est de voir en autrui un autre soi même.
Puissions-nous, mesdames et messieurs les maires de Côte d’ivoire voir en nos malades connus où inconnus notre propre humanité en souffrance. Si nous le pouvons, alors le fameux pari de 90 90 90 sera gagné.
Vive la coopération internationale sous l’égide des Nations Unies pour éradiquer le sida dans notre société.
Vive les nations et vive tous ceux qui ont pris le pari de vaincre le sida
je vous remercie.
Mme la Représentante de Mme le Ministre de la Santé et chargé de la gestion du mécanisme du sida
Messieurs et Mesdames les représentants des différents ministres
Monsieur le Préfet d’Abidjan
Distingués Maires venus de tous les horizons de la Cote d’Ivoire
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux
Directeurs et Chefs de service
Distingués invités,
Excellence M. Michel SIDIBE, Il y a à peine deux semaines, vous et nous, étions à Paris auprès de Mme Anne Idalgo, Maire de la ville de Paris avec qui nous avons identifié de configurer des actions concrètes en vue d’endiguer le phénomène du sida.
A cette occasion j’ai vu avec quelle détermination vous êtes engagés dans cette lutte et vous m’avez dit lors de cette rencontre qu’il est possible qu’avant la fin de l’année vous soyez à Abidjan. Vous voici donc à Abidjan avec des frères et des sœurs que nous connaissons avec qui nous avons travaillé à Paris. Je voudrais que nous ivoiriens, nous les ovationnions comme il se doit.
M. Michel SIDIBE est ivoirien parce qu’il connait bien la Côte d’ Ivoire depuis son enfance même s’il ne réside pas ici. La Cote d’Ivoire est une partie de lui-même et je vous demande de l’applaudir de nouveau pour l’encourager parce qu’il est chez lui.
Distingués invités, tout à l’heure, au terme de la signature par mesdames et messieurs les Maires, qui nous ont honoré de leur présence malgré les calendriers très chargé de fin d’année parce que je sais qu’il ya des arbres de noël un peu partout, vous avez tenu a venir à cette rencontre, Excellence M. Michel SIDIBE c’est pour vous dire toute l’importance que les maires de Côte d’Ivoire accordent à la résolution de ce problème du sida. Je voudrais qu’on les encourage et qu’on les félicite.
Ceci étant dit, si le sida constitue la deuxième cause de mortalité peut être en Afrique et en Côte d’ivoire particulièrement,
si le sida dans ses effets les plus néfastes occasionne l’accroissement de la population d’orphelins,
si le sida affaiblit l’organisme et ne l’autorise pas dans certaine phases de son évolution à donner l’optimum de ses capacités,
si le sida dénature à certains égards le caractère des relations sociales,
si le sida est un adjuvent accélérateur de la précarité sociale, alors le sida est un adversaire du bien être de l’espèce humaine.
Il nous rappelle nos limites sous les formes multiples. Limites dans nos capacités à affronter dans les proportions de temps adéquats les inattendus du quotidien.
Limite à nous imposer une discipline de vie sociale.
Limite dans l’expression de notre humanité à l’égard des autres.
Je veux parler ici de la solidarité. Pour vaincre le sida il nous faudra donc une révolution intérieure. Une révolution intérieure holistique c’est à dire qui englobe tout l’homme et qui nous ouvre une nouvelle vision prospective de la réalité et des solutions qui confèrent à nos actions toute leur efficacité. La victoire sur le sida ne sera totale que si chacun de nous est habité d’un esprit de chevalerie. Seule la chevalerie de l’esprit et la chevalerie de l’action orientée vers le bien être des autres, celle qui nous instruit de nous fondre à la souffrance d’autrui.
Tel est le sens de la déclaration de Paris qui enseigne que la solution au problème du sida est ancrée dans notre esprit, dans notre façon d’agir, dans notre façon de réagir, dans notre façon de nous projeter vers les autres.
Honneur et gloire à toutes les actions que vous menez, Excellence M. le Directeur Exécutif vous et vos et vos collaborateurs.
Honneur à l’ONU parce que l’ONU est un partenaire privilégié.
Honneur aux Etats Unis d’Amérique qui ne lésinent pas sur les moyens pour aider les pays africains.
Honneur à tous nos partenaires qui conjuguent leurs efforts pour nous aider à endiguer ce phénomène.
Gloire à tous ceux et à toutes celles qui comprendront que la plus belle des religions est de voir en autrui un autre soi même.
Puissions-nous, mesdames et messieurs les maires de Côte d’ivoire voir en nos malades connus où inconnus notre propre humanité en souffrance. Si nous le pouvons, alors le fameux pari de 90 90 90 sera gagné.
Vive la coopération internationale sous l’égide des Nations Unies pour éradiquer le sida dans notre société.
Vive les nations et vive tous ceux qui ont pris le pari de vaincre le sida
je vous remercie.