A part quelques aigris, les mêmes, qui prétendent que Laurent Gbagbo avait voulu construire le pont Riviera-Marcory à un coût moindre que celui d’aujourd’hui et sans péage, les Ivoiriens dans leur ensemble ont applaudi la réalisation de cet ouvrage par Alassane Ouattara. Tous se réjouissent de ce que la capitale économique dispose désormais de ce joyau architectural qui, en plus de raccourcir le trajet Cocody-Marcory, donne à la ville d’Abidjan un visage dont toute la population est fière. Si fière qu’avant même son ouverture à la circulation, elle se préoccupe de la préservation de ce ‘’bébé’’.
Après avoir exprimé leur joie, tous les citoyens interrogés par les médias, pendant, ou en dehors de la cérémonie d’inauguration du mardi dernier, ont fini leurs propos par le même souci: le pont et son magnifique échangeur de Marcory resteront-ils à l’abri des agressions des chauffards et autres vandales? Les Abidjanais, on le voit, ne souhaitent pas que cette infrastructure moderne et «révolutionnaire» subisse le même sort que les précédents ponts Houphouet-Boigny et Charles de Gaulle dont les balises ont été détruites par des accidents de la circulation et les échangeurs transformés en des ghettos insalubres et criminogènes. Les Abidjanais ne souhaitent pas non plus que les abords du Pont Bédié deviennent des marchés tels qu’on le constate au carrefour Solibra à Treichville, ou sur d’autres grandes artères de la métropole. La nouvelle et splendide passerelle sur la lagune Ebrié et ses ouvrages associés d’un coût global de 152 milliards FCfa semblent avoir suscité chez le contribuable l’esprit du respect du bien commun. C’est pourquoi nous sommes nombreux à saluer la clause de son exploitation qui impute à l’assureur la réparation de tout dégât causé sur l’ouvrage par un véhicule. D’ailleurs, cette règle de nature à réduire les excès commis par certains automobilistes devrait être étendue aux autres infrastructures publiques du pays. Ce principe du casseur-payeur renforcera sûrement la discipline vis-à-vis des biens publics comme c’est le cas par exemple en Guinée-Equatoriale où un policier nous a expliqué lors d’un séjour en 2011 que lorsqu’une voiture percute un poteau électrique ou un feu tricolore, même si le conducteur est mort dans l’accident, son corps n’est restitué à ses parents que quand ceux-ci ont versé le coût de la réparation. Tous ceux qui ont visité ce pays vous diront comment de tels règlements certes drastiques, mais indispensables à l’instauration de l’ordre, ont donné au pays d’Obiang NGuema des rues belles et ordonnées.
Par Cissé Sindou
Après avoir exprimé leur joie, tous les citoyens interrogés par les médias, pendant, ou en dehors de la cérémonie d’inauguration du mardi dernier, ont fini leurs propos par le même souci: le pont et son magnifique échangeur de Marcory resteront-ils à l’abri des agressions des chauffards et autres vandales? Les Abidjanais, on le voit, ne souhaitent pas que cette infrastructure moderne et «révolutionnaire» subisse le même sort que les précédents ponts Houphouet-Boigny et Charles de Gaulle dont les balises ont été détruites par des accidents de la circulation et les échangeurs transformés en des ghettos insalubres et criminogènes. Les Abidjanais ne souhaitent pas non plus que les abords du Pont Bédié deviennent des marchés tels qu’on le constate au carrefour Solibra à Treichville, ou sur d’autres grandes artères de la métropole. La nouvelle et splendide passerelle sur la lagune Ebrié et ses ouvrages associés d’un coût global de 152 milliards FCfa semblent avoir suscité chez le contribuable l’esprit du respect du bien commun. C’est pourquoi nous sommes nombreux à saluer la clause de son exploitation qui impute à l’assureur la réparation de tout dégât causé sur l’ouvrage par un véhicule. D’ailleurs, cette règle de nature à réduire les excès commis par certains automobilistes devrait être étendue aux autres infrastructures publiques du pays. Ce principe du casseur-payeur renforcera sûrement la discipline vis-à-vis des biens publics comme c’est le cas par exemple en Guinée-Equatoriale où un policier nous a expliqué lors d’un séjour en 2011 que lorsqu’une voiture percute un poteau électrique ou un feu tricolore, même si le conducteur est mort dans l’accident, son corps n’est restitué à ses parents que quand ceux-ci ont versé le coût de la réparation. Tous ceux qui ont visité ce pays vous diront comment de tels règlements certes drastiques, mais indispensables à l’instauration de l’ordre, ont donné au pays d’Obiang NGuema des rues belles et ordonnées.
Par Cissé Sindou