C’est un drôle de cadeau de Noël qu’on offre à Simone Gbagbo, un présent dont elle se serait bien passée. Engagée depuis des mois dans des tractations judiciaires, elle ne pouvait que s’attendre, tôt ou tard, à affronter la Justice ou le tribunal de ses bourreaux, c’est selon. Sauf nouveau report, c’est en principe aujourd’hui vendredi 26 décembre 2014 que devrait s’ouvrir le procès de l’ex-Première Dame et d’anciens barons du régime.
En effet, cette audience devrait avoir lieu depuis octobre 2014, mais pour des raisons d’impréparation manifeste, elle avait été différée sine die.
Il est vrai que si les nouvelles autorités ivoiriennes soutiennent qu’elles sont en mesure de tenir le procès de Simone à Abidjan, force est de constater que l’institution judiciaire a pâti de la longue période de turbulences qui l’ont mise à genoux. Il fallait donc la relever avant de prétendre tenir des assises dans les règles de l’art.
Poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat, son procès s’annonce long et pourrait réserver quelques surprises au regard de la personnalité de la femme du célèbre prisonnier de la Haye. Celle qui fut la passionaria de l’ex-pouvoir ivoirien n’est pas un mouton du sacrifice qui se laissera tondre facilement, et mettra à l’index tous ceux qui du côté du pouvoir actuel sentent le soufre. Et Dieu seul sait combien ils sont nombreux, les pro-ADO, civils comme militaires, à avoir trempé dans des affaires de crimes de sang et de crimes économiques.
En effet, cette audience devrait avoir lieu depuis octobre 2014, mais pour des raisons d’impréparation manifeste, elle avait été différée sine die.
Il est vrai que si les nouvelles autorités ivoiriennes soutiennent qu’elles sont en mesure de tenir le procès de Simone à Abidjan, force est de constater que l’institution judiciaire a pâti de la longue période de turbulences qui l’ont mise à genoux. Il fallait donc la relever avant de prétendre tenir des assises dans les règles de l’art.
Poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat, son procès s’annonce long et pourrait réserver quelques surprises au regard de la personnalité de la femme du célèbre prisonnier de la Haye. Celle qui fut la passionaria de l’ex-pouvoir ivoirien n’est pas un mouton du sacrifice qui se laissera tondre facilement, et mettra à l’index tous ceux qui du côté du pouvoir actuel sentent le soufre. Et Dieu seul sait combien ils sont nombreux, les pro-ADO, civils comme militaires, à avoir trempé dans des affaires de crimes de sang et de crimes économiques.