Les archives de l’état civil ivoirien ont payé un lourd tribut aux différentes crises traversées par la Côte d’Ivoire. Nombreux sont aujourd’hui ces Ivoiriens qui ne peuvent plus se procurer leur extrait de naissance pour ne serait-ce que avoir la carte nationale d’identité; les sous-préfectures et autres mairies ayant été pillées avec les documents saccagés. Pour prévenir voir même éviter la réédition de cet antécédent malheureux, la Fondation Maxwell se propose d’aider les collectivités locales à numériser gratuitement leurs archives afin de mieux sécuriser leurs données. La structure va plus loin en proposant aux populations la rédaction et la conservation de leur généalogie aussi longtemps possible pour la postérité. « Cette œuvre de généalogie nous permettra de mettre en évidence les liens familiaux entre toutes les familles, ethnies, tribus et peuples de Côte d’Ivoire, afin de mieux nous accepter les uns et les autres pour créer une vraie cohésion sociale », a confié aux medias le président fondateur de la Fondation Maxwell, Yao Kouamé Maxwell, vendredi 26 décembre à l’Agence ivoirienne de presse au Plateau. Nonobstant la dizaine de localités qui déjà bénéficiée du projet, le conférencier souhaiterait que les collectivités territoriales notamment les mairies donnent leur accord pour la réalisation de cette opération sur toute l’étendue du territoire national. La Fondation Maxwell, il faut le noter, est un appendice de l’Ong family search international basée aux Etats-Unis spécialisée dans la généalogie et la numérisation des données démographiques.
Danielle Tagro
Danielle Tagro
