Le président de l’Assemblée nationale a passé la fin d’année à Ferkessédougou, sa ville natale. Outre le festival qu’il offre annuellement aux populations de cette localité, il a sensibilisé à l’unité. A Bouaké, où il était samedi, il s’est souvenu des années de crise.
Samedi, le président de l’Assemblée nationale était à Bouaké. Soro Guillaume a rassuré les populations de cette ville de son attachement à la localité. « Bouaké rappelle en moi beaucoup de souvenirs. C’est une ville qui m’a adopté et que j’aime. Bouaké, c’est tout une histoire. J’ai vécu des moments difficiles, périlleux quelquefois. Mais j’ai vécu ici aussi des moments d’intense joie. Des moments de bonheur véritable. C’est pourquoi Bouaké restera gravée aussi bien dans ma mémoire que dans mon cœur. J’aime Bouaké pour ce qu’elle m’a donné et je ne n’abandonnerai jamais Bouaké», a affirmé Guillaume Soro. Il a également rappelé ses années de combat. « Nous nous battions parce qu’on voulait nous exclure de la communauté nationale ; nous étions marginalisés, stigmatisés. Nous étions atteints dans notre dignité. On ne nous reconnaissait pas bien souvent comme citoyen ivoirien. Nos cartes d’identité bien qu’émises par des autorités légales de ce pays étaient déchirées. Nous étions humiliés, insultés et injuriés. Et c’est pour tout cela que vous vous êtes engagés et pas parce que la tête de Guillaume Soro était jolie », s’est-il souvenu, lors d’une cérémonie à la Préfecture de région du Gbêkê.
« Notre pays a emprunté le chemin de la démocratie »
Deux jours plus tôt, soit le jeudi 1er janvier, à minuit, il a donné le top départ du feu d’artifices à Ferkessédougou. Les détonations incandescentes ont illuminé le ciel de la cité du Tchologo pendant 30 minutes. Peu après, le chef du Parlement s’est adressé à la nation depuis sa ville d’origine. Soro Guillaume a exhorté les Ivoiriens au pardon et à la prière, « afin que l’année 2015, qui est une année électorale, soit une année de paix et de stabilité pour la Côte d’Ivoire ». Selon lui, « notre pays a déjà trop souffert » c’est pourquoi « ensemble, nous devons prier pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire ». Cette déclaration a marqué la 4ème édition du ‘’Festival Tchologo‘’.
Une fête qui s’est déroulée du 29 au 31 décembre 2014 à la ‘’Place Alassane Ouattara‘’ de la ville. Le Pan était entouré d’élus et cadres de la région du Tchologo, d’amis et d’invités, dont le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, et Boureima Badini (l’ex-Facilitateur dans la crise ivoirienne) ainsi que l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire.
Dans la matinée du 31 décembre, il y a eu des échanges avec la population. M. Soro les a sensibilisées à l’union, à la réconciliation et au travail. A Ouangolodougou, il s’est félicité du fait que « le délit de faciès et de patronyme ait disparu » du paysage politique. « Le combat pour la dignité mérite qu’on y consacre la vie. Aujourd’hui, nous n’accepterons pas que les bourreaux se présentent comme des victimes», a-t-il affirmé. Avant de féliciter le chef de l’Etat pour avoir remis les Ivoiriens au travail. «Aujourd’hui, notre pays a emprunté le chemin de la démocratie, du développement. Le plus difficile commence maintenant pour nous.
C’est le moment de nous mettre ensemble. Car les divisions ne ferons que nous affaiblir », a-t-il fait remarquer. Aux fils du terroir, il a prôné l’unité. « Au nom de ce qui nous unis, leur a-t-il dit, je donne la main pour bâtir l’union sacrée. Pour notre développement, il faut pouvoir bâtir l’unité ». A cet appel, le président de l’Assemblée nationale a associé l’élite. « Je demande aux cadres de s’y investir pour que les populations puissent bénéficier du fruit de l’entente et de l’union. Nous avons beaucoup souffert et il est interdit de souffrir encore de nos divisions», a-t-il indiqué. Après cet échange fraternel, il a procédé à l’inauguration de la salle multimédia du Lycée Alassane Ouattara et à la pose de la première pierre du Centre de formation professionnelle. De retour à Ferké, c’est le Foyer polyvalent qui a servi de cadre pour une communion avec les populations. Guillaume Soro a abordé le problème du chômage et de l’emploi. Son discours est allé à l’endroit des jeunes. Pour lui, « l’objectif du gouvernement est de trouver du travail aux jeunes. Il faut donc tout mettre en œuvre pour combattre le chômage qui sévit dans la région », a incité l’orateur. Il les a ainsi appelés à la responsabilité. «Il y a des difficultés pour trouver du travail à tout le monde. Mais vous aurez plus de chances si vous vous montrez responsables», a-t-il conseillé. Aussi, les a-t-il encouragés à concevoir des projets. Le député a même mis en place un fonds de 20 millions Fcfa pour financer ces idées.
Dénis Koné à Bouaké, et Cheick Timité, envoyé spécial à Ferké
Samedi, le président de l’Assemblée nationale était à Bouaké. Soro Guillaume a rassuré les populations de cette ville de son attachement à la localité. « Bouaké rappelle en moi beaucoup de souvenirs. C’est une ville qui m’a adopté et que j’aime. Bouaké, c’est tout une histoire. J’ai vécu des moments difficiles, périlleux quelquefois. Mais j’ai vécu ici aussi des moments d’intense joie. Des moments de bonheur véritable. C’est pourquoi Bouaké restera gravée aussi bien dans ma mémoire que dans mon cœur. J’aime Bouaké pour ce qu’elle m’a donné et je ne n’abandonnerai jamais Bouaké», a affirmé Guillaume Soro. Il a également rappelé ses années de combat. « Nous nous battions parce qu’on voulait nous exclure de la communauté nationale ; nous étions marginalisés, stigmatisés. Nous étions atteints dans notre dignité. On ne nous reconnaissait pas bien souvent comme citoyen ivoirien. Nos cartes d’identité bien qu’émises par des autorités légales de ce pays étaient déchirées. Nous étions humiliés, insultés et injuriés. Et c’est pour tout cela que vous vous êtes engagés et pas parce que la tête de Guillaume Soro était jolie », s’est-il souvenu, lors d’une cérémonie à la Préfecture de région du Gbêkê.
« Notre pays a emprunté le chemin de la démocratie »
Deux jours plus tôt, soit le jeudi 1er janvier, à minuit, il a donné le top départ du feu d’artifices à Ferkessédougou. Les détonations incandescentes ont illuminé le ciel de la cité du Tchologo pendant 30 minutes. Peu après, le chef du Parlement s’est adressé à la nation depuis sa ville d’origine. Soro Guillaume a exhorté les Ivoiriens au pardon et à la prière, « afin que l’année 2015, qui est une année électorale, soit une année de paix et de stabilité pour la Côte d’Ivoire ». Selon lui, « notre pays a déjà trop souffert » c’est pourquoi « ensemble, nous devons prier pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire ». Cette déclaration a marqué la 4ème édition du ‘’Festival Tchologo‘’.
Une fête qui s’est déroulée du 29 au 31 décembre 2014 à la ‘’Place Alassane Ouattara‘’ de la ville. Le Pan était entouré d’élus et cadres de la région du Tchologo, d’amis et d’invités, dont le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, et Boureima Badini (l’ex-Facilitateur dans la crise ivoirienne) ainsi que l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire.
Dans la matinée du 31 décembre, il y a eu des échanges avec la population. M. Soro les a sensibilisées à l’union, à la réconciliation et au travail. A Ouangolodougou, il s’est félicité du fait que « le délit de faciès et de patronyme ait disparu » du paysage politique. « Le combat pour la dignité mérite qu’on y consacre la vie. Aujourd’hui, nous n’accepterons pas que les bourreaux se présentent comme des victimes», a-t-il affirmé. Avant de féliciter le chef de l’Etat pour avoir remis les Ivoiriens au travail. «Aujourd’hui, notre pays a emprunté le chemin de la démocratie, du développement. Le plus difficile commence maintenant pour nous.
C’est le moment de nous mettre ensemble. Car les divisions ne ferons que nous affaiblir », a-t-il fait remarquer. Aux fils du terroir, il a prôné l’unité. « Au nom de ce qui nous unis, leur a-t-il dit, je donne la main pour bâtir l’union sacrée. Pour notre développement, il faut pouvoir bâtir l’unité ». A cet appel, le président de l’Assemblée nationale a associé l’élite. « Je demande aux cadres de s’y investir pour que les populations puissent bénéficier du fruit de l’entente et de l’union. Nous avons beaucoup souffert et il est interdit de souffrir encore de nos divisions», a-t-il indiqué. Après cet échange fraternel, il a procédé à l’inauguration de la salle multimédia du Lycée Alassane Ouattara et à la pose de la première pierre du Centre de formation professionnelle. De retour à Ferké, c’est le Foyer polyvalent qui a servi de cadre pour une communion avec les populations. Guillaume Soro a abordé le problème du chômage et de l’emploi. Son discours est allé à l’endroit des jeunes. Pour lui, « l’objectif du gouvernement est de trouver du travail aux jeunes. Il faut donc tout mettre en œuvre pour combattre le chômage qui sévit dans la région », a incité l’orateur. Il les a ainsi appelés à la responsabilité. «Il y a des difficultés pour trouver du travail à tout le monde. Mais vous aurez plus de chances si vous vous montrez responsables», a-t-il conseillé. Aussi, les a-t-il encouragés à concevoir des projets. Le député a même mis en place un fonds de 20 millions Fcfa pour financer ces idées.
Dénis Koné à Bouaké, et Cheick Timité, envoyé spécial à Ferké