Assoa Adou, Directeur de campagne de Laurent Gbagbo pour la présidence du Front populaire ivoirien (FPI) a déclaré, samedi, au cours d'un déjeuner avec la presse internationale que l'élection présidentielle de 2015 n'est pas "à l'ordre du jour" dans son parti.
"Pour nous, il faut une réconciliation vraie et totale qui passe par la libération du Président Laurent Gbagbo avant de songer aux élections qui ne sont pas à l'ordre du jour au FPI " a expliqué M. Assoa qui avait à ses côtés les ministres Alphonse Douaty et Odette Sauyet.
Selon lui, en invitant le FPI à participer aux élections au risque de "disparaitre", le Président français François Hollande "ne connait pas le FPI''.
"L'enfant que tu n'as pas conçu et que tu n'as pas éduqué, tu ne peux pas présager de son avenir'', a imagé le ministre Douaty pour commenter les propos du président français.
M. Adou a souhaité que la Côte d'Ivoire s'engage sur la voie d'une ''justice transitionnelle'' comme en Afrique du Sud où après les ''massacres'', selon lui, cette voie a permis à ce pays d'être une ''vraie nation arc-en-ciel''.
''Le FPI a toujours souhaité la justice transitionnelle au contraire de ceux qui ont pris les armes pour installer le régime pour une justice des vainqueurs'', a-t-il déploré, faisant allusion au procès en assises de Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés, poursuivis pour ''atteinte à la sureté de l'Etat'' et ses ''connexes''.
En attendant la décision de l'appel interjeté par le Comité de contrôle du FPI après l'invalidation de la candidature de son candidat, le 29 décembre dernier, par le tribunal de 1ère instance, Assoa Adou a souligné que ''les militants du FPI sont mobilisés pour aller au congrès''. Une réunion du ''Comité central décidera du congrès'' a-t-il martelé.
''Affi N'guessan ayant dévié de la ligne du parti, il n'a plus l'onction des militants pour conduire le parti'', a conclu M. Assoa.
"Pour nous, il faut une réconciliation vraie et totale qui passe par la libération du Président Laurent Gbagbo avant de songer aux élections qui ne sont pas à l'ordre du jour au FPI " a expliqué M. Assoa qui avait à ses côtés les ministres Alphonse Douaty et Odette Sauyet.
Selon lui, en invitant le FPI à participer aux élections au risque de "disparaitre", le Président français François Hollande "ne connait pas le FPI''.
"L'enfant que tu n'as pas conçu et que tu n'as pas éduqué, tu ne peux pas présager de son avenir'', a imagé le ministre Douaty pour commenter les propos du président français.
M. Adou a souhaité que la Côte d'Ivoire s'engage sur la voie d'une ''justice transitionnelle'' comme en Afrique du Sud où après les ''massacres'', selon lui, cette voie a permis à ce pays d'être une ''vraie nation arc-en-ciel''.
''Le FPI a toujours souhaité la justice transitionnelle au contraire de ceux qui ont pris les armes pour installer le régime pour une justice des vainqueurs'', a-t-il déploré, faisant allusion au procès en assises de Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés, poursuivis pour ''atteinte à la sureté de l'Etat'' et ses ''connexes''.
En attendant la décision de l'appel interjeté par le Comité de contrôle du FPI après l'invalidation de la candidature de son candidat, le 29 décembre dernier, par le tribunal de 1ère instance, Assoa Adou a souligné que ''les militants du FPI sont mobilisés pour aller au congrès''. Une réunion du ''Comité central décidera du congrès'' a-t-il martelé.
''Affi N'guessan ayant dévié de la ligne du parti, il n'a plus l'onction des militants pour conduire le parti'', a conclu M. Assoa.