Le nouvel Ambassadeur de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire, S.E M. Jean-François VALETTE a été reçu en audience jeudi 8 janvier par le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan. La coopération entre l’UE et la Côte d’Ivoire était au cœur des échanges de cette première rencontre avec le Chef du gouvernement ivoirien, selon le nouveau représentant de l’UE.
Enonçant les grandes perspectives de cette coopération, Jean-François VALETTE a indiqué que l’UE continuera de dépenser environ 60 millions d’Euros par an au cours des cinq prochaines années dans des domaines importants que sont le soutien à la gouvernance.
Il s’agit de soutenir la restauration de la présence de l’Etat dans ses divers domaines tels l’ordre public, la sécurité civile, la justice et le foncier rural.
En outre, il a indiqué que l’UE s’engagera aux côtés d’autres partenaires pour le financement du secteur de l’électricité considéré comme un « secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire ».
Se félicitant du bon niveau des relations entre la Côte d’Ivoire et l’UE, le nouvel ambassadeur n’a pas manqué d’exprimer son optimisme quant au retour de la Côte d’Ivoire sur le devant de la scène économique africaine.
« C’est donc une nouvelle phase du développement de la Côte d’Ivoire qui se met en place », s’est-il réjoui, ajoutant que l’économie ivoirienne qui a perdu beaucoup de place par rapport à son statut qui était celui de quatrième puissance à l’époque va le regagner si elle maintient cette croissance de 9 à 10% qu’elle connaît actuellement et si elle maintient l’attractivité de son territoire pour les investisseurs.
Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration :
« Nous avons longuement échangé sur la relation entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire. Je suis d’ailleurs moi-même conscient de l’importance que la Côte d’Ivoire attache à l’approfondissement de ses relations avec l’Union européenne.
Le Premier ministre lui-même est tout à fait conscient du fait que l’Union européenne a changé de pied d’une certaine façon depuis les cinq dernières années en devenant une institution qui a une politique étrangère cohérente qui est capable de faire la synthèse des actions des différents Etats membres, de les coordonner et d’avoir une réponse cohérente aux besoins des pays avec lesquels nous coopérons.
Pour la Côte d’Ivoire, nous sommes particulièrement satisfaits de voir que l’action de l’Union européenne a été décisive. Elle l’a été bien sûr au moment où s’est déclenchée la crise postélectorale en 2010-2011 pour faire respecter la démocratie ici en Côte d’Ivoire.
Elle l’a été aussi après la crise pour relancer la machine administrative et économique. La Côte d’Ivoire en avait grand besoin. Ça été efficace et les résultats sont au rendez-vous. Aujourd’hui nous avons évoqué ce passé mais aussi les projets futurs que l’Union européenne a en Côte d’Ivoire qui sont impressionnants.
Pour la seule Union européenne, nous continuerons à dépenser environ 60 millions d’Euros par an au cours des cinq prochaines années dans des domaines importants que sont du soutien à la gouvernance. C’est-à-dire à l’administration de l’Etat, à la restauration de la présence de l’Etat dans ses divers domaines.
Je pense notamment à l’ordre public, notamment au ministère de l’Intérieur, à la sécurité civile et à tout ce qui est justice. Dans ce domaine, le Premier ministre m’a encouragé à poursuivre les actions et les approfondir encore. Dans deux autres domaines très importants, nous aurons des actions décisives.
L’un d’entre eux c’est le foncier rural, c’est-à-dire permettre à des gens qui ont la terre d’avoir un titre de propriété. C’est un sujet compliqué, mais c’est un sujet sur lequel nous allons nous retrousser les manches.
Et nous espérons que dans quatre ans que ce dossier aura beaucoup progressé pour le plus grand bien des agriculteurs concernés mais beaucoup progressé aussi pour l’économie ivoirienne. Car, quand on a un titre foncier, on a une capacité évidemment à valoriser son patrimoine pour le développer.
Un autre secteur très important de l’économie ivoirienne pour lequel nous allons investir massivement est l’électricité. Le Premier ministre m’a rappelé que c’était effectivement un secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire dans lequel des investissements avec des partenaires déjà importants sont prévus et nous nous insérerons de manière aussi organisée que possible dans ce dispositif.
Enfin, nous sommes dans une nouvelle phase aujourd’hui dans les relations entre l’UE et la Côte d’Ivoire. Les choses sont apaisées. Les Ivoiriens reviennent à ce qui a été toujours leur sagesse et leur volonté de vivre ensemble pour un avenir commun.
Je crois que la prochaine élection présidentielle le confirmera. En tout cas, c’est notre souhait à tous. Ce qu’on voit déjà, c’est que cette confiance qui est nécessaire, ce climat apaisé, s’étendent et se développent.
Cette confiance est déjà là et elle vient des investisseurs. C’est donc une nouvelle phase du développement de la Côte d’Ivoire qui se met en place. Vous savez que les dix années qui ont précédé 2010 ont été des années douloureuses pour l’économie ivoirienne.
L’économie ivoirienne a perdu beaucoup de place par rapport à son statut qui était celui de quatrième puissance à l’époque. Elle va le regagner si elle maintient cette croissance de 9 à 10% qu’elle connaît actuellement et si elle maintient l’attractivité de son territoire pour les investisseurs. Nous allons nous-mêmes nous atteler à ce projet en parfait accord avec le Gouvernement ivoirien. »
Enonçant les grandes perspectives de cette coopération, Jean-François VALETTE a indiqué que l’UE continuera de dépenser environ 60 millions d’Euros par an au cours des cinq prochaines années dans des domaines importants que sont le soutien à la gouvernance.
Il s’agit de soutenir la restauration de la présence de l’Etat dans ses divers domaines tels l’ordre public, la sécurité civile, la justice et le foncier rural.
En outre, il a indiqué que l’UE s’engagera aux côtés d’autres partenaires pour le financement du secteur de l’électricité considéré comme un « secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire ».
Se félicitant du bon niveau des relations entre la Côte d’Ivoire et l’UE, le nouvel ambassadeur n’a pas manqué d’exprimer son optimisme quant au retour de la Côte d’Ivoire sur le devant de la scène économique africaine.
« C’est donc une nouvelle phase du développement de la Côte d’Ivoire qui se met en place », s’est-il réjoui, ajoutant que l’économie ivoirienne qui a perdu beaucoup de place par rapport à son statut qui était celui de quatrième puissance à l’époque va le regagner si elle maintient cette croissance de 9 à 10% qu’elle connaît actuellement et si elle maintient l’attractivité de son territoire pour les investisseurs.
Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration :
« Nous avons longuement échangé sur la relation entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire. Je suis d’ailleurs moi-même conscient de l’importance que la Côte d’Ivoire attache à l’approfondissement de ses relations avec l’Union européenne.
Le Premier ministre lui-même est tout à fait conscient du fait que l’Union européenne a changé de pied d’une certaine façon depuis les cinq dernières années en devenant une institution qui a une politique étrangère cohérente qui est capable de faire la synthèse des actions des différents Etats membres, de les coordonner et d’avoir une réponse cohérente aux besoins des pays avec lesquels nous coopérons.
Pour la Côte d’Ivoire, nous sommes particulièrement satisfaits de voir que l’action de l’Union européenne a été décisive. Elle l’a été bien sûr au moment où s’est déclenchée la crise postélectorale en 2010-2011 pour faire respecter la démocratie ici en Côte d’Ivoire.
Elle l’a été aussi après la crise pour relancer la machine administrative et économique. La Côte d’Ivoire en avait grand besoin. Ça été efficace et les résultats sont au rendez-vous. Aujourd’hui nous avons évoqué ce passé mais aussi les projets futurs que l’Union européenne a en Côte d’Ivoire qui sont impressionnants.
Pour la seule Union européenne, nous continuerons à dépenser environ 60 millions d’Euros par an au cours des cinq prochaines années dans des domaines importants que sont du soutien à la gouvernance. C’est-à-dire à l’administration de l’Etat, à la restauration de la présence de l’Etat dans ses divers domaines.
Je pense notamment à l’ordre public, notamment au ministère de l’Intérieur, à la sécurité civile et à tout ce qui est justice. Dans ce domaine, le Premier ministre m’a encouragé à poursuivre les actions et les approfondir encore. Dans deux autres domaines très importants, nous aurons des actions décisives.
L’un d’entre eux c’est le foncier rural, c’est-à-dire permettre à des gens qui ont la terre d’avoir un titre de propriété. C’est un sujet compliqué, mais c’est un sujet sur lequel nous allons nous retrousser les manches.
Et nous espérons que dans quatre ans que ce dossier aura beaucoup progressé pour le plus grand bien des agriculteurs concernés mais beaucoup progressé aussi pour l’économie ivoirienne. Car, quand on a un titre foncier, on a une capacité évidemment à valoriser son patrimoine pour le développer.
Un autre secteur très important de l’économie ivoirienne pour lequel nous allons investir massivement est l’électricité. Le Premier ministre m’a rappelé que c’était effectivement un secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire dans lequel des investissements avec des partenaires déjà importants sont prévus et nous nous insérerons de manière aussi organisée que possible dans ce dispositif.
Enfin, nous sommes dans une nouvelle phase aujourd’hui dans les relations entre l’UE et la Côte d’Ivoire. Les choses sont apaisées. Les Ivoiriens reviennent à ce qui a été toujours leur sagesse et leur volonté de vivre ensemble pour un avenir commun.
Je crois que la prochaine élection présidentielle le confirmera. En tout cas, c’est notre souhait à tous. Ce qu’on voit déjà, c’est que cette confiance qui est nécessaire, ce climat apaisé, s’étendent et se développent.
Cette confiance est déjà là et elle vient des investisseurs. C’est donc une nouvelle phase du développement de la Côte d’Ivoire qui se met en place. Vous savez que les dix années qui ont précédé 2010 ont été des années douloureuses pour l’économie ivoirienne.
L’économie ivoirienne a perdu beaucoup de place par rapport à son statut qui était celui de quatrième puissance à l’époque. Elle va le regagner si elle maintient cette croissance de 9 à 10% qu’elle connaît actuellement et si elle maintient l’attractivité de son territoire pour les investisseurs. Nous allons nous-mêmes nous atteler à ce projet en parfait accord avec le Gouvernement ivoirien. »
