Abidjan – Le ministre ivoirien de la Communication, Me Affoussiata Bamba Lamine, a appelé, vendredi à Abidjan, à une mobilisation contre ceux qui veulent museler la liberté d’expression.
"Nous disons également qu’il faut continuer de se battre pour la liberté d’expression. Cette liberté n’est pas seulement chère aux journalistes, mais à l’humanité, ce droit de dire ce qu’on pense, de l’écrire, de l’écrier et de le dessiner, ce droit restera et nous devons tous nous lever contre ceux qui veulent le museler", a-t-elle déclaré, à l’occasion de l’hommage organisé par l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA).
Selon la première responsable de la communication en Côte d’Ivoire qui a aussi fait observer une minute de silence en la mémoire des disparus, il n’est pas "acceptable qu’on puisse attenter à la vie d’autrui", tout en condamnant cet "assassinat ignoble et lâche perpétré par des fanatiques envers des personnes qui ne partagent pas leur manière de penser".
A l’endroit de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, présent à la cérémonie, elle a réitéré la compassion du gouvernement et du peuple ivoiriens à la République française et aux familles des victimes des "événements douloureux et tragiques" qui ont endeuillé le monde de la communication, emboitant le pas au président Alassane Ouattara qui avait adressé un télégramme à son homologue français, quelques heures après le crime.
Apres cette cérémonie de l’APECI, d’autres rassemblements, en hommage à Charlie Hebdo, sont prévus dans la capitale économique ivoirienne, dimanche et mardi. Il s’agit des associations françaises en Côte d’Ivoire et du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) devant l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, dans la commune du Plateau.
Deux individus encagoulés ont abattu mercredi une douzaine de personnes dans la rédaction de l’organe de presse français, Charlie Hebdo. Les présumés auteurs de ces tueries ont été tués vendredi par les forces de sécurité françaises à l’issue de deux assauts simultanément donnés lors de prises d’otages à Paris et dans une commune de sa banlieue, rappelle-t-on.
(AIP)
fmo/ik/kp
"Nous disons également qu’il faut continuer de se battre pour la liberté d’expression. Cette liberté n’est pas seulement chère aux journalistes, mais à l’humanité, ce droit de dire ce qu’on pense, de l’écrire, de l’écrier et de le dessiner, ce droit restera et nous devons tous nous lever contre ceux qui veulent le museler", a-t-elle déclaré, à l’occasion de l’hommage organisé par l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA).
Selon la première responsable de la communication en Côte d’Ivoire qui a aussi fait observer une minute de silence en la mémoire des disparus, il n’est pas "acceptable qu’on puisse attenter à la vie d’autrui", tout en condamnant cet "assassinat ignoble et lâche perpétré par des fanatiques envers des personnes qui ne partagent pas leur manière de penser".
A l’endroit de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, présent à la cérémonie, elle a réitéré la compassion du gouvernement et du peuple ivoiriens à la République française et aux familles des victimes des "événements douloureux et tragiques" qui ont endeuillé le monde de la communication, emboitant le pas au président Alassane Ouattara qui avait adressé un télégramme à son homologue français, quelques heures après le crime.
Apres cette cérémonie de l’APECI, d’autres rassemblements, en hommage à Charlie Hebdo, sont prévus dans la capitale économique ivoirienne, dimanche et mardi. Il s’agit des associations françaises en Côte d’Ivoire et du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) devant l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, dans la commune du Plateau.
Deux individus encagoulés ont abattu mercredi une douzaine de personnes dans la rédaction de l’organe de presse français, Charlie Hebdo. Les présumés auteurs de ces tueries ont été tués vendredi par les forces de sécurité françaises à l’issue de deux assauts simultanément donnés lors de prises d’otages à Paris et dans une commune de sa banlieue, rappelle-t-on.
(AIP)
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