Nesmon De Laure, journaliste au service société de Nord-Sud Quotidien a remporté un prix majeur à la soirée des Ebony samedi. Une récompense qui vient rallonger la liste des trophées glanés par la rédaction en 2014.
L’année 2014 a permis à votre journal préféré de glaner plusieurs lauriers. Après les deux prix d’excellence du meilleur communicateur (Cissé Sindou 2e), meilleur administrateur des entreprises de presse (Cissé Lamine 3e) ; le prix du meilleur journaliste sportif de l’année 2014 (Choilio Diomandé), notre collègue Nesmon De Laure du service société est montée sur le podium de la 16e édition du Prix Ebony, samedi à Yamoussoukro. Elle a décroché le prix sectoriel du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l'enfant en Côte d'Ivoire (Ramedeci) et du Bureau international du travail (Bit). «J’ai une pensée pour les victimes de la traite et du travail dangereux qui ont accepté de témoigner au cours de mon enquête. Je réalise aussi combien il est important de mettre en exergue les efforts des Ong engagées contre le phénomène, notamment, l’Association nationale d’aide à l’enfance en danger (Anaed) basée à Korhogo qui est très en avance dans la lutte», a-t-elle commenté, vêtue d’une splendide robe rouge. Très heureuse, la rédactrice a exprimé sa fierté : «C’est celui de représenter à une prestigieuse cérémonie, Nord-Sud Quotidien, le creuset de formation où j’ai tout appris. Je suis d’autant plus heureuse que je suis la moins expérimentée des nominés. J’exprime ma profonde gratitude à la direction du groupe et à l’ensemble de mes collègues». Cependant, la plus heureuse de cette soirée a été Banhoro Assétou dite Séthou Banhoro du groupe Fraternité Matin. Elle a d’abord décroché le Prix Diégou Bailly de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) du meilleur enquêteur. Ensuite elle a été désignée Ebony presse écrite 2014. Enfin elle a été sacrée Super Ebony 2014. «Je dédie mon prix à Hadja Sidibé (Ndlr: une journaliste de Fraternité Matin décédée le 18 octobre 2013)», a-t-elle lâché, tremblante d’émotions. Pour Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication, cette belle fête répond à des principes chers au gouvernement: la qualité, la question du genre et le professionnalisme. «En 2013, il n’y a pas eu de Super Ebony. C’est une bonne chose que ce prix soit décerné en 2014. Cela démontre que les productions ont été de très bonne qualité. Qu’une femme soit la lauréate, cela veut dire que la question du genre est une réalité. La beauté de la soirée montre que nous sommes à fond dans le professionnalisme», a-t-elle détaillé. Henriette Konan Bédié, marraine de la cérémonie, a relevé que «le journaliste n’est pas une pâte à modeler, ni à manipuler». C’est pourquoi, a-t-elle invité : «aider-nous à l’aimer et à le respecter».
Sanou A.
L’année 2014 a permis à votre journal préféré de glaner plusieurs lauriers. Après les deux prix d’excellence du meilleur communicateur (Cissé Sindou 2e), meilleur administrateur des entreprises de presse (Cissé Lamine 3e) ; le prix du meilleur journaliste sportif de l’année 2014 (Choilio Diomandé), notre collègue Nesmon De Laure du service société est montée sur le podium de la 16e édition du Prix Ebony, samedi à Yamoussoukro. Elle a décroché le prix sectoriel du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l'enfant en Côte d'Ivoire (Ramedeci) et du Bureau international du travail (Bit). «J’ai une pensée pour les victimes de la traite et du travail dangereux qui ont accepté de témoigner au cours de mon enquête. Je réalise aussi combien il est important de mettre en exergue les efforts des Ong engagées contre le phénomène, notamment, l’Association nationale d’aide à l’enfance en danger (Anaed) basée à Korhogo qui est très en avance dans la lutte», a-t-elle commenté, vêtue d’une splendide robe rouge. Très heureuse, la rédactrice a exprimé sa fierté : «C’est celui de représenter à une prestigieuse cérémonie, Nord-Sud Quotidien, le creuset de formation où j’ai tout appris. Je suis d’autant plus heureuse que je suis la moins expérimentée des nominés. J’exprime ma profonde gratitude à la direction du groupe et à l’ensemble de mes collègues». Cependant, la plus heureuse de cette soirée a été Banhoro Assétou dite Séthou Banhoro du groupe Fraternité Matin. Elle a d’abord décroché le Prix Diégou Bailly de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) du meilleur enquêteur. Ensuite elle a été désignée Ebony presse écrite 2014. Enfin elle a été sacrée Super Ebony 2014. «Je dédie mon prix à Hadja Sidibé (Ndlr: une journaliste de Fraternité Matin décédée le 18 octobre 2013)», a-t-elle lâché, tremblante d’émotions. Pour Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication, cette belle fête répond à des principes chers au gouvernement: la qualité, la question du genre et le professionnalisme. «En 2013, il n’y a pas eu de Super Ebony. C’est une bonne chose que ce prix soit décerné en 2014. Cela démontre que les productions ont été de très bonne qualité. Qu’une femme soit la lauréate, cela veut dire que la question du genre est une réalité. La beauté de la soirée montre que nous sommes à fond dans le professionnalisme», a-t-elle détaillé. Henriette Konan Bédié, marraine de la cérémonie, a relevé que «le journaliste n’est pas une pâte à modeler, ni à manipuler». C’est pourquoi, a-t-elle invité : «aider-nous à l’aimer et à le respecter».
Sanou A.