Abidjan – Le Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition pour le Burkina Faso (GISAT-BF), mis en place par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) lors de sa 468ème réunion tenue le18 novembre à Addis-Abeba (Ethiopie), a tenu sa réunion inaugurale à Ouagadougou (Burkina Faso), mardi.
D’après un communiqué de presse de la Commission de l’UA transmis à l’AIP mercredi, la réunion s’est tenue sous la co-présidence de l’Ambassadeur Smaïl Chergui, Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Kadré Désiré Ouedraogo, Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et Dr. Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest.
Elle a été ouverte par le Président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando. Les pays et organisations ayant pris part à la réunion sont : Algérie, Allemagne, Angola, Bénin, Canada, Côte d’Ivoire, Danemark, Egypte , Etats-Unis, France, Ghana, Japon, Libye, Luxembourg, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Russie, Sénégal, Togo, Turquie, BAD, Banque mondiale, CEDEAO, CEN-SAD, FMI, Nations unies, OCI, OIF, PNUD, UA, UE et UEMOA.
La réunion a été l’occasion pour les membres du GISAT-BF d’échanger avec le Gouvernement du Burkina Faso et les autres acteurs concernés, y compris le Conseil national de transition (CNT), les partis politiques et les organisations de la société civile, ainsi qu’entre eux-mêmes, sur l’évolution de la situation au Burkina Faso depuis le changement intervenu le 31 octobre, sur la mise en œuvre de la transition et la mobilisation de l’appui international nécessaire à la réalisation des objectifs fixés.
De même, la réunion a permis d’échanger sur les modalités de fonctionnement du GISAT-BF, afin d’accompagner efficacement la transition en cours.
Les dirigeants et le peuple burkinabé ont été encouragés à persévérer dans leurs efforts et à continuer à agir dans un esprit de participation inclusive et de réconciliation entre toutes les composantes de la société, en vue de mener à son terme la transition, dont l’objectif fondamental est d’organiser des élections libres, régulières et transparentes, devant permettre au peuple burkinabé de choisir ses dirigeants.
Il a été souligné l’importance cruciale que revêt le respect scrupuleux de la Constitution et de la Charte de la transition, y compris les dispositions relatives à la durée de la période transitoire et aux règles d’éligibilité.
À cet égard, la réunion a pris note de l’intention annoncée du Gouvernement d’organiser les élections présidentielles et législatives de manière groupée, le 20 septembre, et les élections locales, le 8 novembre 2015. Les parties prenantes de la transition ont été exhortées à saisir l’occasion de leur concertation prochaine pour s’accorder sur un calendrier prenant en compte la date butoir du 17 novembre 2015, marquant la fin de la transition.
Les participants ont exhorté les différents acteurs nationaux concernés à s’accorder rapidement sur les questions encore pendantes du processus électoral, en ayant en vue l’impératif du respect des dates convenues pour la tenue d’élections démocratiques, transparentes et crédibles.
Ils ont convenu de se réunir au moins une fois tous les deux mois, sous les auspices de l’UA, de la CEDEAO et des Nations unies, aux fins de faciliter une action internationale concertée et efficace, en appui aux efforts des acteurs burkinabè; de mettre en place une représentation du GISAT-BF au niveau local, qui se réunirait au moins une fois toutes les deux semaines, pour faire le suivi des conclusions du GISAT-BF et préparer ses réunions périodiques.
(AIP)
cmas
D’après un communiqué de presse de la Commission de l’UA transmis à l’AIP mercredi, la réunion s’est tenue sous la co-présidence de l’Ambassadeur Smaïl Chergui, Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Kadré Désiré Ouedraogo, Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et Dr. Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest.
Elle a été ouverte par le Président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando. Les pays et organisations ayant pris part à la réunion sont : Algérie, Allemagne, Angola, Bénin, Canada, Côte d’Ivoire, Danemark, Egypte , Etats-Unis, France, Ghana, Japon, Libye, Luxembourg, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Russie, Sénégal, Togo, Turquie, BAD, Banque mondiale, CEDEAO, CEN-SAD, FMI, Nations unies, OCI, OIF, PNUD, UA, UE et UEMOA.
La réunion a été l’occasion pour les membres du GISAT-BF d’échanger avec le Gouvernement du Burkina Faso et les autres acteurs concernés, y compris le Conseil national de transition (CNT), les partis politiques et les organisations de la société civile, ainsi qu’entre eux-mêmes, sur l’évolution de la situation au Burkina Faso depuis le changement intervenu le 31 octobre, sur la mise en œuvre de la transition et la mobilisation de l’appui international nécessaire à la réalisation des objectifs fixés.
De même, la réunion a permis d’échanger sur les modalités de fonctionnement du GISAT-BF, afin d’accompagner efficacement la transition en cours.
Les dirigeants et le peuple burkinabé ont été encouragés à persévérer dans leurs efforts et à continuer à agir dans un esprit de participation inclusive et de réconciliation entre toutes les composantes de la société, en vue de mener à son terme la transition, dont l’objectif fondamental est d’organiser des élections libres, régulières et transparentes, devant permettre au peuple burkinabé de choisir ses dirigeants.
Il a été souligné l’importance cruciale que revêt le respect scrupuleux de la Constitution et de la Charte de la transition, y compris les dispositions relatives à la durée de la période transitoire et aux règles d’éligibilité.
À cet égard, la réunion a pris note de l’intention annoncée du Gouvernement d’organiser les élections présidentielles et législatives de manière groupée, le 20 septembre, et les élections locales, le 8 novembre 2015. Les parties prenantes de la transition ont été exhortées à saisir l’occasion de leur concertation prochaine pour s’accorder sur un calendrier prenant en compte la date butoir du 17 novembre 2015, marquant la fin de la transition.
Les participants ont exhorté les différents acteurs nationaux concernés à s’accorder rapidement sur les questions encore pendantes du processus électoral, en ayant en vue l’impératif du respect des dates convenues pour la tenue d’élections démocratiques, transparentes et crédibles.
Ils ont convenu de se réunir au moins une fois tous les deux mois, sous les auspices de l’UA, de la CEDEAO et des Nations unies, aux fins de faciliter une action internationale concertée et efficace, en appui aux efforts des acteurs burkinabè; de mettre en place une représentation du GISAT-BF au niveau local, qui se réunirait au moins une fois toutes les deux semaines, pour faire le suivi des conclusions du GISAT-BF et préparer ses réunions périodiques.
(AIP)
cmas