Abidjan - La justice sud-africaine a débouté, mardi, l’ex-épouse de Madiba, Winnie Madikizela-Mandela, de sa plainte visant à interdire la tenue d’une réunion de la famille Mandela prévue vendredi, dans la propriété familiale de Qunu.
Ce nouvel épisode judiciaire oppose la deuxième et avant-dernière épouse du héros anti-apartheid Nelson Mandela (décédé le 05 décembre 2013 à 95 ans) aux héritiers de ce dernier pour le contrôle de la maison familiale de Qunu, dans son village natal.
Winnie Mandela, 78 ans, a engagé une procédure en justice pour contester le testament de son ex-mari, qui ne lui a rien légué.
Son avocat, Mvuzo Notyesi, a déclaré devant le tribunal que le lieu de Qunu pour une réunion de famille prévue le 16 janvier était mal choisi puisque le différend entre les héritiers concernant cette propriété n’est pas encore tranché. Il a également évoqué le risque d'un rendez-vous qui pourrait devenir violent et ternir l'honneur de Nelson Mandela et de la plaignante.
Cette dernière soutient également que la propriété avait été achetée en 1989 à son nom lorsque le couple était encore marié et Mandela pas encore libéré. Aussi, pour elle, cette maison doit revenir à elle et à ses enfants, selon la loi coutumière. Une disposition applicable selon son avocat "indépendamment du fait que l'épouse soit divorcée ou non".
Le couple avait officiellement rompu en 1996. Dans ses dernières volontés, le héros sud-africain a légué cette maison qui s'est au fil du temps agrandie, à sa famille et à sa veuve Graça Machel. Il a laissé le reste de ses biens à cette dernière, ses enfants et petits-enfants, ses proches et anciens collaborateurs, des écoles et l'ANC, son parti.
Les exécuteurs testamentaires de l’ancien président sud-africain ont recherché en vain une solution avec Winnie Madikizela-Mandela.
Mandla Mandela, l'aîné des petits-fils de Nelson Mandela, âgé de 40 ans et chef de la famille, a annoncé que la réunion aurait bien lieu. "Nous voulons suivre l'exemple de notre grand-père qui croyait à la résolution pacifique des conflits", a-t-il déclaré.
(AIP)
cmas
Ce nouvel épisode judiciaire oppose la deuxième et avant-dernière épouse du héros anti-apartheid Nelson Mandela (décédé le 05 décembre 2013 à 95 ans) aux héritiers de ce dernier pour le contrôle de la maison familiale de Qunu, dans son village natal.
Winnie Mandela, 78 ans, a engagé une procédure en justice pour contester le testament de son ex-mari, qui ne lui a rien légué.
Son avocat, Mvuzo Notyesi, a déclaré devant le tribunal que le lieu de Qunu pour une réunion de famille prévue le 16 janvier était mal choisi puisque le différend entre les héritiers concernant cette propriété n’est pas encore tranché. Il a également évoqué le risque d'un rendez-vous qui pourrait devenir violent et ternir l'honneur de Nelson Mandela et de la plaignante.
Cette dernière soutient également que la propriété avait été achetée en 1989 à son nom lorsque le couple était encore marié et Mandela pas encore libéré. Aussi, pour elle, cette maison doit revenir à elle et à ses enfants, selon la loi coutumière. Une disposition applicable selon son avocat "indépendamment du fait que l'épouse soit divorcée ou non".
Le couple avait officiellement rompu en 1996. Dans ses dernières volontés, le héros sud-africain a légué cette maison qui s'est au fil du temps agrandie, à sa famille et à sa veuve Graça Machel. Il a laissé le reste de ses biens à cette dernière, ses enfants et petits-enfants, ses proches et anciens collaborateurs, des écoles et l'ANC, son parti.
Les exécuteurs testamentaires de l’ancien président sud-africain ont recherché en vain une solution avec Winnie Madikizela-Mandela.
Mandla Mandela, l'aîné des petits-fils de Nelson Mandela, âgé de 40 ans et chef de la famille, a annoncé que la réunion aurait bien lieu. "Nous voulons suivre l'exemple de notre grand-père qui croyait à la résolution pacifique des conflits", a-t-il déclaré.
(AIP)
cmas