À l’occasion des échanges de vœux avec les structures sous sa tutelle et organisations professionnelles du secteur, la ministre, Affoussiata Bamba - Lamine, a annoncé de bonnes nouvelles .
Je peux vous rassurer que je veillerai personnellement à l’application intégrale et immédiate de la convention collective par l’ensemble des entreprises de presse, dès le 30 janvier 2015 ». Les ovations nourries à l’issue de cette déclaration de la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, sonnent comme la délivrance d’une femme en travail heureuse de voir son joli bébé sorti de ses entrailles pousser son premier cri. Oui ! La joie de l’ensemble des médias est semblable à celle de cette mère, à l’annonce de cette nouvelle, à l’entame de l’année 2015. C’était vendredi, au cours de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux entre la ministre et les structures sous sa tutelle ainsi que les organisations professionnelles du secteur des médias et de la communication.
Le disant, la porte-parole adjointe du gouvernement ne doute pas de la volonté et de l’engagement des patrons de presse qui lui en ont fait la promesse, en vue de répondre à la récurrente et lancinante problématique de l’amélioration des conditions de vie des journalistes. En effet, la convention collective ne peut pas ne pas être appliquée, dans la mesure où les entreprises de presse ont bénéficié, récemment, d’une subvention de l’Etat de plus de 800 millions de Fcfa pour l’impression des journaux.
Un des acquis de 2014 qu’il faut saluer à juste titre. Puisque, souligne Affoussiata Bamba-Lamine, « cette subvention doit être perçue comme une contribution significative du gouvernement à la structuration économique du secteur de la presse. Elle doit ainsi permettre aux entreprises d’appliquer, dans la sérénité, la convention collective des journalistes et assimilés, à compter de la fin de ce mois ».
D’autres acquis partagés par la ministre et le porte-parole des organisations socioprofessionnelles du secteur de la presse et de la communication, Charles Tra Bi, concernent l’application intégrale des recommandations des états généraux de la presse dont la première étape a été l’installation du Comité de suivi de ces recommandations, la mise en place du Conseil de gestion de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), la révision en cours des lois jumelles de 2004, avec la prise en compte de l’évolution technologique, en l’occurrence le volet concernant les Tic, etc. L’adoption de la loi sur l’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics et la désignation des membres de l’Autorité administrative indépendante, chargée de veiller à son application, des travaux très avancés pour le passage à la télévision numérique et pour la libéralisation de l’espace audiovisuel sont également à mettre à l’actif du ministère de la Communication, au cours de l’année écoulée.
Cependant, de nombreux chantiers restent à réaliser, surtout en cette année consacrée aux élections générales en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Charles Tra Bi s’est préoccupé de la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur métier. Il a également plaidé en faveur du renforcement des capacités des organisations professionnelles et de l’augmentation de la subvention de l’Etat qui leur est allouée. Le porte-parole des médias a aussi émis le souhait de voir des réformes au niveau de l’audiovisuel en vue de l’amélioration du cahier des charges des radios de proximité. La réorganisation des afficheurs et annonceurs, la mise sur pied d’un fonds de soutien du secteur sont autant de préoccupations exposées par Charles Tra Bi, au nom des organisations professionnelles.
Prenant bonne note de ces doléances, la ministre s’est voulue plus que rassurante.Car, dans un délai très proche, la nouvelle mouture du régime juridique de la presse pourra être votée par le Parlement.
« A propos de la question sécuritaire en cette année électorale, il n’y a aucune raison de s’en préoccuper, au regard du renforcement conséquent des équipements et des moyens logistiques de nos forces de l’ordre par l’Etat, ces dernières années », a-t-elle ajouté.
Pour ce qui est de la formation continue, le ministère de la Communication entend poursuivre ses efforts dans l’accompagnement de la professionnalisation du secteur, a promis Affoussiata Bamba-Lamine.
Toutes ces actions pour le bonheur des médias, à en croire la ministre, doivent être soutenues par une pratique du métier respectant les règles le régissant. Surtout en cette année électorale.
GERMAINE BONI
Je peux vous rassurer que je veillerai personnellement à l’application intégrale et immédiate de la convention collective par l’ensemble des entreprises de presse, dès le 30 janvier 2015 ». Les ovations nourries à l’issue de cette déclaration de la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, sonnent comme la délivrance d’une femme en travail heureuse de voir son joli bébé sorti de ses entrailles pousser son premier cri. Oui ! La joie de l’ensemble des médias est semblable à celle de cette mère, à l’annonce de cette nouvelle, à l’entame de l’année 2015. C’était vendredi, au cours de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux entre la ministre et les structures sous sa tutelle ainsi que les organisations professionnelles du secteur des médias et de la communication.
Le disant, la porte-parole adjointe du gouvernement ne doute pas de la volonté et de l’engagement des patrons de presse qui lui en ont fait la promesse, en vue de répondre à la récurrente et lancinante problématique de l’amélioration des conditions de vie des journalistes. En effet, la convention collective ne peut pas ne pas être appliquée, dans la mesure où les entreprises de presse ont bénéficié, récemment, d’une subvention de l’Etat de plus de 800 millions de Fcfa pour l’impression des journaux.
Un des acquis de 2014 qu’il faut saluer à juste titre. Puisque, souligne Affoussiata Bamba-Lamine, « cette subvention doit être perçue comme une contribution significative du gouvernement à la structuration économique du secteur de la presse. Elle doit ainsi permettre aux entreprises d’appliquer, dans la sérénité, la convention collective des journalistes et assimilés, à compter de la fin de ce mois ».
D’autres acquis partagés par la ministre et le porte-parole des organisations socioprofessionnelles du secteur de la presse et de la communication, Charles Tra Bi, concernent l’application intégrale des recommandations des états généraux de la presse dont la première étape a été l’installation du Comité de suivi de ces recommandations, la mise en place du Conseil de gestion de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), la révision en cours des lois jumelles de 2004, avec la prise en compte de l’évolution technologique, en l’occurrence le volet concernant les Tic, etc. L’adoption de la loi sur l’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics et la désignation des membres de l’Autorité administrative indépendante, chargée de veiller à son application, des travaux très avancés pour le passage à la télévision numérique et pour la libéralisation de l’espace audiovisuel sont également à mettre à l’actif du ministère de la Communication, au cours de l’année écoulée.
Cependant, de nombreux chantiers restent à réaliser, surtout en cette année consacrée aux élections générales en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Charles Tra Bi s’est préoccupé de la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur métier. Il a également plaidé en faveur du renforcement des capacités des organisations professionnelles et de l’augmentation de la subvention de l’Etat qui leur est allouée. Le porte-parole des médias a aussi émis le souhait de voir des réformes au niveau de l’audiovisuel en vue de l’amélioration du cahier des charges des radios de proximité. La réorganisation des afficheurs et annonceurs, la mise sur pied d’un fonds de soutien du secteur sont autant de préoccupations exposées par Charles Tra Bi, au nom des organisations professionnelles.
Prenant bonne note de ces doléances, la ministre s’est voulue plus que rassurante.Car, dans un délai très proche, la nouvelle mouture du régime juridique de la presse pourra être votée par le Parlement.
« A propos de la question sécuritaire en cette année électorale, il n’y a aucune raison de s’en préoccuper, au regard du renforcement conséquent des équipements et des moyens logistiques de nos forces de l’ordre par l’Etat, ces dernières années », a-t-elle ajouté.
Pour ce qui est de la formation continue, le ministère de la Communication entend poursuivre ses efforts dans l’accompagnement de la professionnalisation du secteur, a promis Affoussiata Bamba-Lamine.
Toutes ces actions pour le bonheur des médias, à en croire la ministre, doivent être soutenues par une pratique du métier respectant les règles le régissant. Surtout en cette année électorale.
GERMAINE BONI