Yamoussoukro - Un colloque international sur le développement des compétences pour la transformation économique, a été ouvert, jeudi, à l'institut polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro (centre) avec pour objectif d'identifier des voies d'amélioration de l'enseignement professionnel et supérieur, afin de répondre aux besoins croissant des économies des pays africains.
Organisé par la Banque mondiale ( BM) en collaboration avec l'État de Côte d'Ivoire, il réunit des experts et responsables de l'éducation de l'enseignement supérieur des pays d'Afrique de l'Ouest francophone (Mali, Bénin, Mauritanie, Togo, Burkina Faso, Sénégal et Côte d'Ivoire) autour du thème '' le développement des compétences pour la transformation économique; l'exemple des secteurs de la construction du génie civil, des mines et de l'électricité''.
A l'ouverture des travaux le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en Côte d'Ivoire Ousmane Diagana, a déclaré que le système de l'enseignement supérieur et la formation professionnelle est confronté à de nombreux problèmes, révélant qu'en 2010, le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur en Afrique est inférieur à 7 % et le plus faible au monde contre 22% en moyenne dans les pays développés.
'' Dans les universités africaines, moins de 25 % des jeunes sont inscrits dans les programmes d'ingénierie, science et technologie où la demande est pourtant en croissance'', a informé Ousmane Diagana.
''Au niveau de la formation professionnelle, on note la vétusté des infrastructures et l'inadéquation de la formation'', a-t-il fait savoir ajoutant que chaque année, ce sont plus de + de 11 millions de jeunes qui cherchent à accéder au marché du travail.
''Au côté de l'enseignement supérieur, les économies ont besoin des secteurs intermédiaires. Il s'agit de la construction et du génie pour tirer l'enseignement supérieur'' a déclaré le représentant de la BM.
L'expert de la BM a recommandé des investissements de qualité dans la formation professionnelle et souhaité que l'enseignement vecteur d'ascension sociale, soit ouvert à tous avec une formation de qualité pour ne pas compromettre la compétitivité, mais rendre plutôt l'Afrique incontournable.
Réitérant le soutien de la BM aux pays africains, Ousmane Diagana a souhaité que le colloque soit le cadre d'échange et d'analyse générale entre les experts, les gouvernants, et partenaires sur la question de l'enseignement supérieur de l'ensemble des pays africains pour concevoir les solutions et favoriser une collaboration au-delà des frontières.
Le colloque international de Yamoussoukro est parrainé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan représenté par le ministre d'État ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Gnamien Konan et du ministre du Pétrole et des Mines, Adama Toungara.
(AIP)
nam/ask
Organisé par la Banque mondiale ( BM) en collaboration avec l'État de Côte d'Ivoire, il réunit des experts et responsables de l'éducation de l'enseignement supérieur des pays d'Afrique de l'Ouest francophone (Mali, Bénin, Mauritanie, Togo, Burkina Faso, Sénégal et Côte d'Ivoire) autour du thème '' le développement des compétences pour la transformation économique; l'exemple des secteurs de la construction du génie civil, des mines et de l'électricité''.
A l'ouverture des travaux le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en Côte d'Ivoire Ousmane Diagana, a déclaré que le système de l'enseignement supérieur et la formation professionnelle est confronté à de nombreux problèmes, révélant qu'en 2010, le taux de scolarisation dans l'enseignement supérieur en Afrique est inférieur à 7 % et le plus faible au monde contre 22% en moyenne dans les pays développés.
'' Dans les universités africaines, moins de 25 % des jeunes sont inscrits dans les programmes d'ingénierie, science et technologie où la demande est pourtant en croissance'', a informé Ousmane Diagana.
''Au niveau de la formation professionnelle, on note la vétusté des infrastructures et l'inadéquation de la formation'', a-t-il fait savoir ajoutant que chaque année, ce sont plus de + de 11 millions de jeunes qui cherchent à accéder au marché du travail.
''Au côté de l'enseignement supérieur, les économies ont besoin des secteurs intermédiaires. Il s'agit de la construction et du génie pour tirer l'enseignement supérieur'' a déclaré le représentant de la BM.
L'expert de la BM a recommandé des investissements de qualité dans la formation professionnelle et souhaité que l'enseignement vecteur d'ascension sociale, soit ouvert à tous avec une formation de qualité pour ne pas compromettre la compétitivité, mais rendre plutôt l'Afrique incontournable.
Réitérant le soutien de la BM aux pays africains, Ousmane Diagana a souhaité que le colloque soit le cadre d'échange et d'analyse générale entre les experts, les gouvernants, et partenaires sur la question de l'enseignement supérieur de l'ensemble des pays africains pour concevoir les solutions et favoriser une collaboration au-delà des frontières.
Le colloque international de Yamoussoukro est parrainé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan représenté par le ministre d'État ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso qui a présidé la cérémonie d'ouverture en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Gnamien Konan et du ministre du Pétrole et des Mines, Adama Toungara.
(AIP)
nam/ask