Abidjan – Une semaine après avoir exécuté un premier otage japonais, le groupe Etat islamique (EI) a affirmé dans une vidéo diffusée samedi, avoir tué le journaliste Kenji Goto.
Dans la nouvelle vidéo diffusée samedi sur Twitter, on voit Kenji Goto en tenue orange à genoux, à côté d'un homme debout, masqué et tout de noir vêtu, avec un couteau à la main. La dernière image présente un corps sans vie.
Selon le centre de surveillance des sites islamistes SITE, le bourreau à l'accent britannique est le même que sur les précédentes vidéos de décapitation d'otages occidentaux par l'EI.
Cet homme affirme que l'exécution de Kenji Goto punit la "participation irresponsable" du Japon à la guerre de la coalition internationale contre les jihadistes.
Les réactions n'ont pas tardé. Cet acte est qualifié d'"ignoble" par Tokyo et fermement condamné par Washington, Paris et Londres. Le Japon a juré immédiatement annoncé qu'il ne céderait pas face au terrorisme.
"Nous en sommes outrés et condamnons (cet acte) avec la plus grande fermeté", a déclaré le porte-parole du gouvernement nippon, qui a jugé "hautement probable" l'authenticité de la vidéo relatant l'exécution.
"C'est un acte de terrorisme ignoble contre lequel je suis très en colère", a renchéri le Premier ministre Shinzo Abe, visiblement ému. "Nous ne pardonnerons jamais aux terroristes", a-t-il poursuivi.
"Le Japon est fermement résolu à prendre ses responsabilités en lien avec la communauté internationale pour combattre le terrorisme" et pour que ceux qui en sont responsables "soient traduits en justice", a-t-il déclaré.
Le président américain Barack Obama a condamné un "meurtre odieux" et "barbare". Son homologue français François Hollande a fait part de son indignation, soulignant que la France était "solidaire du Japon dans cette nouvelle épreuve".
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a quand à lui qualifié cet acte de "méprisable" et "effroyable". "C'est un rappel de plus que l'EI est l'incarnation du mal, sans égard pour la vie humaine", a-t-il jugé.
Né en 1967 et père de deux jeunes enfants, Kenji Goto était un journaliste indépendant qui fournissait des reportages sur le Moyen-Orient aux chaînes de télévision japonaises.
Il s'était rendu sur les traces du premier otage japonais capturé dans cette zone en août, avant d'être enlevé à son tour fin octobre ou début novembre.
(AIP)
cmas
Dans la nouvelle vidéo diffusée samedi sur Twitter, on voit Kenji Goto en tenue orange à genoux, à côté d'un homme debout, masqué et tout de noir vêtu, avec un couteau à la main. La dernière image présente un corps sans vie.
Selon le centre de surveillance des sites islamistes SITE, le bourreau à l'accent britannique est le même que sur les précédentes vidéos de décapitation d'otages occidentaux par l'EI.
Cet homme affirme que l'exécution de Kenji Goto punit la "participation irresponsable" du Japon à la guerre de la coalition internationale contre les jihadistes.
Les réactions n'ont pas tardé. Cet acte est qualifié d'"ignoble" par Tokyo et fermement condamné par Washington, Paris et Londres. Le Japon a juré immédiatement annoncé qu'il ne céderait pas face au terrorisme.
"Nous en sommes outrés et condamnons (cet acte) avec la plus grande fermeté", a déclaré le porte-parole du gouvernement nippon, qui a jugé "hautement probable" l'authenticité de la vidéo relatant l'exécution.
"C'est un acte de terrorisme ignoble contre lequel je suis très en colère", a renchéri le Premier ministre Shinzo Abe, visiblement ému. "Nous ne pardonnerons jamais aux terroristes", a-t-il poursuivi.
"Le Japon est fermement résolu à prendre ses responsabilités en lien avec la communauté internationale pour combattre le terrorisme" et pour que ceux qui en sont responsables "soient traduits en justice", a-t-il déclaré.
Le président américain Barack Obama a condamné un "meurtre odieux" et "barbare". Son homologue français François Hollande a fait part de son indignation, soulignant que la France était "solidaire du Japon dans cette nouvelle épreuve".
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a quand à lui qualifié cet acte de "méprisable" et "effroyable". "C'est un rappel de plus que l'EI est l'incarnation du mal, sans égard pour la vie humaine", a-t-il jugé.
Né en 1967 et père de deux jeunes enfants, Kenji Goto était un journaliste indépendant qui fournissait des reportages sur le Moyen-Orient aux chaînes de télévision japonaises.
Il s'était rendu sur les traces du premier otage japonais capturé dans cette zone en août, avant d'être enlevé à son tour fin octobre ou début novembre.
(AIP)
cmas