Abidjan – La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, ambassadeur spécial de l’ONUSIDA, a plaidé samedi lors de la 14ème assemblée générale ordinaire (AGO) de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le SIDA (OPDAS) à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour un antirétroviral (ARV) pédiatrique.
Cette AGO portait sur « Le renforcement des partenariats afin de mettre fin au SIDA d’ici 2030 et pour l’autonomisation des femmes vis-à-vis de leur Droit à la santé sexuelle et reproductive ».
Profitant de la tribune, Mme Ouattara a lancé un appel à tous les dirigeants du continent.
« Il nous incombe plus que jamais d’assurer la mise à disposition du traitement Antirétroviral adapté à l’enfant dans chacun de nos pays car, aujourd’hui, il n’existe pas de traitement ARV pédiatrique dans la plupart des pays africains et nos médecins sont donc obligés d’adapter le traitement des adultes aux enfants », a-t-elle observé.
L’épouse du Président Alassane Ouattara a également expliqué son long combat pour l’épanouissement des enfants et l’autonomisation des femmes.
« Selon les données de l’ONUSIDA, en 2013, seuls 22% des enfants de 0 à 14 ans infectés par le VIH ont reçu un traitement.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, notre pays figure encore sur la liste des pays les plus touchés par le VIH en matière de transmission du SIDA de la mère à l’enfant », a-t-elle dit.
En effet, au dire de Mme Ouattara, en dépit des avancées stratégiques importantes, notamment l’adoption en 2012 du Plan national d’élimination de la transmission Mère-Enfant par le gouvernement, la PTME (Prévention de la transmission de la Mère à l’enfant, NDLR) reste encore un maillon faible en Côte d’Ivoire.
D’après les estimations de l’ONUSIDA, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant en Côte d’Ivoire était de 23% en 2013 malgré la baisse générale de la prévalence.
« Cette situation nous interpelle. C’est pourquoi, j’ai accepté l’honneur et la charge que m’a conférée le Système des Nations-Unies en me nommant Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique », a déclaré Mme Dominique Ouattara.
Par ailleurs, le nouvel Ambassadeur de l’ONUSIDA a sollicité l’appui et le partage d’expérience des autres Premières Dames pour « relever ensemble ce nouveau défi».
Réunies au siège de l’Union Africaine, les membres de l’OPDAS sous la présidence de Mme Hinda Deby Tno, Première Dame du Tchad, ont réaffirmé leur engagement à mettre fin au SIDA d’ici 2030 tout en se félicitant de la diminution du nombre de nouvelles infections au VIH sur le continent.
Pour ce faire, elles préconisent l’augmentation stratégique des services de prévention et de traitement de la transmission du VIH mère-enfant, à faire le plaidoyer pour les soins complets pour les femmes enceintes et les femmes allaitantes et pour la révision et le renforcement des services diagnostiques et de traitement pédiatrique.
Les Premières Dames se sont également engagées à renforcer la campagne continentale « Action pour la santé maternelle, néonatale et infantile » afin de réduire le taux de mortalité chez les femmes et les filles.
Par ailleurs, l’OPDAS a condamné les mariages précoces qui portent atteinte aux droits humains des filles et des jeunes femmes et qui sont contraires aux normes internationales.
Toutes les Premières Dames et les représentants désignés ont signé le cadre d’action révisé de l’OPDAS.
cmas
Cette AGO portait sur « Le renforcement des partenariats afin de mettre fin au SIDA d’ici 2030 et pour l’autonomisation des femmes vis-à-vis de leur Droit à la santé sexuelle et reproductive ».
Profitant de la tribune, Mme Ouattara a lancé un appel à tous les dirigeants du continent.
« Il nous incombe plus que jamais d’assurer la mise à disposition du traitement Antirétroviral adapté à l’enfant dans chacun de nos pays car, aujourd’hui, il n’existe pas de traitement ARV pédiatrique dans la plupart des pays africains et nos médecins sont donc obligés d’adapter le traitement des adultes aux enfants », a-t-elle observé.
L’épouse du Président Alassane Ouattara a également expliqué son long combat pour l’épanouissement des enfants et l’autonomisation des femmes.
« Selon les données de l’ONUSIDA, en 2013, seuls 22% des enfants de 0 à 14 ans infectés par le VIH ont reçu un traitement.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, notre pays figure encore sur la liste des pays les plus touchés par le VIH en matière de transmission du SIDA de la mère à l’enfant », a-t-elle dit.
En effet, au dire de Mme Ouattara, en dépit des avancées stratégiques importantes, notamment l’adoption en 2012 du Plan national d’élimination de la transmission Mère-Enfant par le gouvernement, la PTME (Prévention de la transmission de la Mère à l’enfant, NDLR) reste encore un maillon faible en Côte d’Ivoire.
D’après les estimations de l’ONUSIDA, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant en Côte d’Ivoire était de 23% en 2013 malgré la baisse générale de la prévalence.
« Cette situation nous interpelle. C’est pourquoi, j’ai accepté l’honneur et la charge que m’a conférée le Système des Nations-Unies en me nommant Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique », a déclaré Mme Dominique Ouattara.
Par ailleurs, le nouvel Ambassadeur de l’ONUSIDA a sollicité l’appui et le partage d’expérience des autres Premières Dames pour « relever ensemble ce nouveau défi».
Réunies au siège de l’Union Africaine, les membres de l’OPDAS sous la présidence de Mme Hinda Deby Tno, Première Dame du Tchad, ont réaffirmé leur engagement à mettre fin au SIDA d’ici 2030 tout en se félicitant de la diminution du nombre de nouvelles infections au VIH sur le continent.
Pour ce faire, elles préconisent l’augmentation stratégique des services de prévention et de traitement de la transmission du VIH mère-enfant, à faire le plaidoyer pour les soins complets pour les femmes enceintes et les femmes allaitantes et pour la révision et le renforcement des services diagnostiques et de traitement pédiatrique.
Les Premières Dames se sont également engagées à renforcer la campagne continentale « Action pour la santé maternelle, néonatale et infantile » afin de réduire le taux de mortalité chez les femmes et les filles.
Par ailleurs, l’OPDAS a condamné les mariages précoces qui portent atteinte aux droits humains des filles et des jeunes femmes et qui sont contraires aux normes internationales.
Toutes les Premières Dames et les représentants désignés ont signé le cadre d’action révisé de l’OPDAS.
cmas