Depuis lundi, des élèves des lycées et collèges de San Pedro délogent leurs camarades des différents établissements secondaires publics et privés de la ville, dans le but de manifester leur mécontentement contre la rétention de leurs notes du deuxième trimestre par leurs enseignants, provoquant ainsi l’arrêt des cours dans de nombreuses écoles.
A coups de sifflet et de jets de pierres, des élèves sont passés d’école en école depuis 10H00, lundi, pour faire sortir leurs condisciples.
Les forces de l’ordre ont tenté de protéger les écoles mais le mouvement avait déjà pris de l’ampleur au point où dans l’après-midi de lundi, presque toutes les écoles secondaires avaient fermé.
En dépit de quelques arrestations opérées au sein des élèves manifestants dans la journée de lundi, le mouvement de mécontentement des élèves réclamant leurs notes a repris tôt dans la matinée de mardi, entraînant à nouveau la fermeture des établissements scolaires.
Selon le Directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) de San Pedro, Pongathié Abraham, au lycée municipal 1 et 2 où ce mouvement a commencé, les responsables de ces établissements ont affirmé que ce sont des inconnus venus de l’extérieur qui ont fait sortir les élèves.
Les leaders locaux de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI), invités avec d’autres syndicats l’après-midi de lundi à la préfecture de région, ont reconnu avoir lancé au plan national un mot d’ordre de rétention des notes du second trimestre des élèves, mais tout en continuant de faire cours.
Selon le secrétaire fédéral de la CES-CI à San Pedro, Tomun Aristide, un préavis a été déposé par les instances dirigeantes de ce syndicat depuis le début de ce trimestre sur le bureau de la ministre de l’Education nationale sans que des discussions franches n’aient lieu.
Les grévistes réclament, entre autres, cinquante mois d’arriérés d’indemnités liés au profil de carrière et déclarent être prêts à remettre les notes des élèves « si des propositions alléchantes sont faites par les autorités, même si elles sont faites sur des échelonnements, pourvu que l’engagement de payer soit ferme».
jmk/kkp/ask
A coups de sifflet et de jets de pierres, des élèves sont passés d’école en école depuis 10H00, lundi, pour faire sortir leurs condisciples.
Les forces de l’ordre ont tenté de protéger les écoles mais le mouvement avait déjà pris de l’ampleur au point où dans l’après-midi de lundi, presque toutes les écoles secondaires avaient fermé.
En dépit de quelques arrestations opérées au sein des élèves manifestants dans la journée de lundi, le mouvement de mécontentement des élèves réclamant leurs notes a repris tôt dans la matinée de mardi, entraînant à nouveau la fermeture des établissements scolaires.
Selon le Directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET) de San Pedro, Pongathié Abraham, au lycée municipal 1 et 2 où ce mouvement a commencé, les responsables de ces établissements ont affirmé que ce sont des inconnus venus de l’extérieur qui ont fait sortir les élèves.
Les leaders locaux de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI), invités avec d’autres syndicats l’après-midi de lundi à la préfecture de région, ont reconnu avoir lancé au plan national un mot d’ordre de rétention des notes du second trimestre des élèves, mais tout en continuant de faire cours.
Selon le secrétaire fédéral de la CES-CI à San Pedro, Tomun Aristide, un préavis a été déposé par les instances dirigeantes de ce syndicat depuis le début de ce trimestre sur le bureau de la ministre de l’Education nationale sans que des discussions franches n’aient lieu.
Les grévistes réclament, entre autres, cinquante mois d’arriérés d’indemnités liés au profil de carrière et déclarent être prêts à remettre les notes des élèves « si des propositions alléchantes sont faites par les autorités, même si elles sont faites sur des échelonnements, pourvu que l’engagement de payer soit ferme».
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