Le département de Transua est confronté à un véritable problème d’insécurité, dû aux exactions, rackets et violations de tout genre de la part de certains éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Ceux-ci, selon des sources, font subir aux populations toute sorte de représailles. Toute chose qui a fait baisser les activités économiques. Les jours de marché à Transua sont des moments de cauchemar pour les femmes qui doivent s’y rendre pour vendre le fruit de leur labeur. Face à cette situation, la plupart refuse de prendre le risque d’affronter ces bandits. La nuit du vendredi 30 janvier, un jeune homme du village d’Atokom a vécu des heures chaudes. Il a été passé à tabac par ces voyous en uniforme pour avoir refusé de se soumettre racket. Informé de la situation, le chef du village décide de se rendre à Transua, chef-lieu de département pour informer les autorités locales. Mais, il sera humilié, car empêché par ces hommes excités qui lui arrachent la clé de son engin. Une situation qui va révolter les jeunes qui décident de laver l’affront. Ils reçoivent du renfort des villages riverains. Mais ils seront dispersés par des tirs de sommation des. Informé, le maire de Transua s’est rendu sur place pour calmer les esprits et tenter de convaincre les jeunes, qui ont fui le village, de regagner leurs domiciles. Mais la crainte de subir des représailles crée toujours la psychose chez les paisibles populations. Leur souhait, c’est le départ de ces hommes en arme qui troublent leur sommeil.
A.K
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